- Situation
- Mes ancêtres originaires de Daumeray
- Histoires insolites à Daumeray
- Transcriptions BMS
- Daumeray par Célestin Port
- Quelques lieux-dits
Situation
Daumeray est une ancienne commune du Maine-et-Loire, à l’ouest de Durtal, en limite du département de la Sarthe.
Daumeray absorbe la commune de Saint-Germain-sous-Daumeray en 1791. En 2017, Daumeray devient une commune déléguée de la commune nouvelle Morannes sur Sarthe-Daumeray, issue du regroupement de Daumeray et de Morannes-sur-Sarthe.
Mes ancêtres originaires de Daumeray
Selon Heredis, dix événements concernant mes ancêtres directs (SOSA) ont eu lieu à Daumeray.
Mathurin MORIN et Antoinette FLEURY se sont mariés à Daumeray le 10 janvier 1602.
Leur fille, Jacquine MORIN, y fut baptisée le 5 janvier 1607 et y épousa Jean GUYARD le 27 juin 1633. Ils y eurent un fils, Jean GUYARD, baptisé le 9 décembre 1647, qui deviendra meunier.
Le 9 janvier 1644, Marie FAULTRAIS, fille de René FAULTRAIS et de Noëlle CHOISY, est baptisée à Daumeray, contrairement à ses frères et soeurs qui le furent à Etriché ou à Tiercé, paroisses voisines. Sans doute, cette famille ne fit-elle qu’un passage éclair à Daumeray.
D’autres couples de ma génalogie se sont unis dans l’église de Daumeray :
François ROBERT, fils de Sébastien ROBERT et de Jeanne CLAVIER et veuf de Marie QUANTIN, y épouse, le 21 décembre 1623, Jeanne GORET, fille de Catherin GORET et d’Etiennette GARNIER. Leur fils, Philippe ROBERT, bien que baptisé à Seiches-sur-le-Loir, le 23 mars 1626, se marie à Daumeray le 3 novembre 1659 avec Antoinette HUET, originaire de Morannes où leurs premiers enfants seront baptisés.
Seuls deux de mes ancêtres furent inhumés dans le cimetière de Daumeray : Mathurin MORIN, métayer de La Tesnière, qui y décède le 6 mai 1614 et Jean GUYARD père, vraisemblablement meunier comme son fils, qui s’éteint au Moulin de La Roche le 30 juillet 1662.
Principaux patronymes
GUYARD – HAMELIN – MORIN – ROBERT
Histoires insolites à Daumeray
Une signature particulière, premier décembre 1596.
Une marraine incompétente, 27 février 1627.
Transcriptions BMS
Les registres de Daumeray sont très anciens et remontent jusqu’en 1584, voire 1580. Un vicaire, qui en avait assez de perdre son temps à rechercher des actes introuvables, a réalisé un travail considérable en créant de magnifiques répertoires. Voici ce qu’il écrit en préambule de son oeuvre.
Répertoire d’une très grande commodité pour trouver dans le moment les registres dont on a besoin. Le temps, l’embarras, la peine, la difficulté que j’ay rencontrés plus d’une fois dans la recherche de quelques-uns m’ont fait entreprendre cet ouvrage. S’il m’a un peu couté, j’ai vu qu’il feroit plaisir non seulement à celui qui en est dépositaire, mais encore à ceux qui le seront dans la suite des temps. Je souhaite que ce ne soit pas sitôt. Qu’il plaise à Dieu de lui accorder de longs jours pour le bien de paroisse et la satisfaction de ceux qui le connoissent. Amen.
N’ayant que peu d’ancêtres à Daumeray, je n’ y ai pas réalisé de transcriptions.
Daumeray par Célestin Port
En rouge, faits remarquables.
Daumeray, canton de Durtal (10 kil.) arrondissement de Baugé (23 kil.) ; à 54 kil. d’Angers. – Dalmariacus 1040-1047 (Marmout., ch. or.).- Daumerium, Daumereium, Daumerezensis terra 1032-1052 (2e Cartul. St-Serge, p. 276). – Dalmariacensis pagus 1105 ( Marm. ch. 29). – Dalmariacense territorium 1107 (Ch. 35). – Dalmerium 1082-114 (2e Cartul. St-Serge, p. 185 et 302 ; 1er Cartul., p. 160). – Dalmeriacus 1102-1134 (2e Cartul. St-Serge, p. 57 et 184 et Marm. ch. 31), 1147 (Gouis, ch. or., t. I, f. 15). – Pagus Dalmaricus 1155-1161 (Marm. ch. 43). – Daumare 1185 -G St-Maimbeuf, f. 3). – Parochia de Daumere 1234, la vielle de Daumere 1406 (Tit. orig. du Prieuré). – Daumeray-soubz-les-Noyers 1598 (Et.-C.). – Sur un plateau incliné vers Sud, entre le département de la Sarthe au Nord, Durtal à l’Est, Tiercé (14 kil.) et Baracé (7 kil.) au Sud, Morannes (7 kil.) et Etriché (10 kil.) à l’Ouest.
Y naissent les ruisseaux de Suil, de la Grande Huinière et de Piffaudon ; – y passent les ruisseaux du Grip et du Rodiveau.
La route nationale de la Flèche à Rennes forme au bourg même le sommet d’un angle, où se greffe le chemin de Morannes. – Le chemin de grande communication d’Angers et la voie ferrée du Mans coupent par le travers une étroite bande du terrotoire qui se prolonge entre Etriché et Morannes jusqu’à la Sarthe.
En dépendent le bourg de St-Germain (41 maisons, 124 hab.), les villages du Porage (34 maisons, 114 hab.), de Doussé (19 maisons, 49 hah.), les hameaux de Mongout (7 maisons, 20 hab.), de la Roche-Péan (6 maisons, 16 hab.), de St-Quentin (7 maisons, 21 hab.) et 153 fermes ou écarts (237 maisons).
Superficie : 4053 hect., dont 150 hect. en vignes, 290 hect. en bois, 3 hect. 22 de communaux en landes.
Population : 264 feux, 1189 hab. en 1720-1726. – 2259 hab. en 1790, dont 471 hab. en St-Germain. – 1855 hab. en 1831. – 1751 hab. en 1841. – 1746 hab. en 1851. – 1735 hab. en 1861. – 1697 hab. en 1866. – 1548 hab. en 1872, dont 277 hab. (84 maisons, 98 ménages.) au bourg, en décroissance rapide et constante.
Marché tous les vendredis, établi par arrêté du 22 juin 1868. – L’Assemblée se tient à St-Germain le jour de la fête patronale.
Mairie avec Ecole de garçons. – Ecole de filles (Soeurs de Ruillé-sur-Loire) avec petit hospice y attenant.
La commune comprend deux paroisses avec deux églises dont une à St-Germain. (V. ce mot)
L’Eglise du bourg, dédiée à saint Eloi et saint Martin (succursale, 30 septembre 1807), n’offre d’intérêt que par son antiquité (XIe siècle). Aux murs latéraux de la nef unique (30 m. 50 sur 10 m.10) s’appliquent de chaque côté cinq épais arceaux dont la pointe s’aiguise à peine, retombant sur de larges piliers plats sans autres moulures qu’un étroit larmier ornementé de dés, dents de scie et billettes romanes. Le transept carré, voûté en coupole comme sans un moule de blocage informe de pierres non écarries et de mortier, s’ouvre sur chaque face par un double arceau roman qui se continue jusqu’à terre, sans chapiteau, en angle aigu. – A droite et à gauche, une chapelle absolument nue ouvrait dans une petite absidiole avec fenêtre. Celle de gauche existe seule encore quoique obstruée. La chapelle de droite à laquelle adhère la sacristie, est éclairée par une fenêtre gothique à meneau quadrilobé. – Le choeur et l’abside ronde ont été en partie transformées par des travaux modernes. – Trois vieilles statues de bois y sont receuillies : St Eloi le marteau à la main, St Martin, Ste Anne. Un étroit escalier tournant monte au clocher, placé sur le transept. La base carrée en est antique et percée sur chaque face d’un double arceau qui vers Sud enserre une double petite baie reomane. – Le portail est absolument moderne mais les murs latéraux de la nef subsistent tout entiers en petit appareil irrégulier dans lequel apparaissent, bouchées par des remaniements postérieurs, de chaque côté 6 baies romanes. A l’aile gauche du transept attient et communiquait autrefois le bâtiment du prieuré dont l’entrée s’ouvre dans une tourelle triangulaire à petites fenêtres accoladées. La porte avec accolade et fleuron est inscrite dans une accolade supérieure à choux fleuri dont la tige s’allonge entre trois écussons, le principal couronné d’une couronne de comte, celui à droite surmonté d’une crosse d’abbé ; par dessus le tout, une moulure en forme de lambel. Vers Nord, en dehors des bâtiments de la ferme, s’élève la fuie seigneuriale, qui depuis a servi plusieurs fois de corps de garde, notamment en 1815 aux Prussiens et en 1832 aux gardes nationaux.
Le Presbytère, acquis par la commune en 1823, a été reconstruit en 1827.
Aucune trace celtique n’est mentionnée sur le territoire. Il était traversé par la voie de Morannes à Durtal dans la direction de Juigné, St-Germain, le Grip, et tout au moins à l’ange extrême vers Ouest, par la voie tranversale d’ANgers. – Au XIe siècle, c’était encore le centre d’un District ou pagus. L’église, dès lors construite, appartenait au seigneur du pays, qui, pour racheter ses péchés, en fit don vers 1040-1047 à l’abbé de Marmoutiers, Albert. Elle resta dès lors dans la dépendance du prieuré que l’abbé s’empressa d’y attacher. Cette donation fut confirmée par le suzerain, Landry de Beaugency, par Geoffroy, comte d’Anjou et par le roi Henri. Elle comprenait de plus le bourg qui s’y construisait à l’entour, divers droits pécuniaires, les prés attenant au cimetière et la forêt de Châtillon, que les moines restaient libres de défricher. Hugues de Mathefelon, longtemps leur ennemi, se réconcilia avec eux vers la fin du XIe siècle et devint leur bienfaiteur. – Entre autres droits le prieur avait une mesure particulière qui comptait 12 boisseaux pour 16 1/2 des Ponts-de-Cé. Il nommait au XVIe siècle le sacristain et le maître d’école et autorisait seul les inhumations dans l’église. Il n’était obligé d’ailleurs qu’à entretenir un religieux à résidence.
Prieurs : Fulcodius, 1060 circa. – Gislebertus, 1060 circa. – Hernaudus, 1070-1080. – Robert, 1094. – Arnaldus, Ernaldus, 1075, 1107. – Rodulfus, 1114. – Gislebertus, 1125. – Gosbertus, avant 1130. – Rainaud, 1148. – Albericus, 1160 circa. – Elie de Morel, 1462. – Dimanche Dupont, abbé de St-Sever de Rustang, aumônier du roi, 1465. – Etienne Masthac, 1493, 1536. – Claude de Maudoucet, 1569. – Jacques Deniau, 1578. – René Pothery, 1596, 1629. – René Lanier, trésorier de l’église d’Angers, 1631, 1653.
Curés : Jean Gauthier, 1455. – Jean Vigier, qui résigne en 1469. – Guy de Semur, 21 mai 1469. – Etienne Dentissac, 1519, 1530. – François Hardy, 1580. – Olivier Houssaye, 1594, mort le 7 juin 1615, âgé de 60 ans. – Jean Houssaye, 1617, 1623. – Jean Bouchard, mort le 30 octobre 1626. – Etienne Focoyn, et plus tard de Focoyn, (V. ce nom), docteur de Sorbonne, 5 novembre 1626 jusqu’en 1664. Il continue à figurer dans divers actes et est inhumé le 11 août 1677, âgé de 83 ans. – Adrien de Focoyn, et plus tard Focoyn tout court, avril 1664 jusqu’en mars 1670, mort le 14 juin 1673. – Jean Focoyn, 3 mars 1670, jusqu’au 21 septembre 1694, mort le 19 novembre 1708, âgé de 69 ans. – Jean-Baptiste Focoyn, 29 septembre 1694, mort le 11 septembre 1716, âgé de 63 ans. – Pierre Hamoche, novembre 1716, mort le 10 septembre 1744, âgé de 55 ans. – Michel Gault de la Grange, novembre 1744, 29 avril 1790. – Dreux, mai 1790, 24 janvier 1792. – Lesour, février 1792. – De Terves, juillet et octobre 1792. Il était en l’an III « municipal et officier public ». – Le curé Gault périt, croit-on, dans une noyade à Montjean ou à Nantes en 1793.
Le curé Houssaye avait fondé le 29 octobre 1611 « une prestimonie préceptoriale pour l’intruction de la jeunesse ». On la voit jusqu’à la fin du XVIIIe siècle desservie par des prêtres habitués qui prenaient le tire de « maîtres d’écoles », – ou « principaux du collège », tels que François LEGRAND, 1648, – François BESSIRARD, mort le 5 mai 1686, – François GAULTIER, 1690, mort le 29 juin 1718, âgé de 72 ans, – J.-G. Poullet, 1720, – Julien Delahaie, mort le 26 novembre 1779, âgé de 60 ans.
Le fief faisait partie de la baronnie de Saint-Germain, dont le bourg de Daumeray, domaine privilégié des moines, n’était qu’une dépendance secondaire, une partie même relevant du comté de Durtal et par suite de la Sénéchaussée de Baugé, le reste de la Sénéchaussée d’Angers.
La paroisse dépendait de l’Archiprêtré de la Flèche, de l’Election de la Flèche, du District en 1788 de Sablé, en 1790, de Chateauneuf.
Le bourg, patriote entre tous, formait durant toute la chouannerie, comme une place forte vaillamment défendue. En janvier 1795 les Chouans de Monsieur Jacques, alliés à ceux de Jolicoeur, en voulant avoir raison, assaillirent les habitants qui se réfugièrent dans l’église, s’y maintinrent et blessèrent les deux chefs, le premier mortellement.
Maires : U. Tonnelier, 1792. – Brouard, 1er messidor an VIII. – Lejeune, 10 février 1814. – Eugène de Beaumont, 13 mars 1813. – Gaudin, 7 avril 1815. – Eugène de Beaumont, 12 juillet 1815. – Guillaume Lemotheux, 12 juin 1818-1834. – Pierre Briant, 10 janvier 1835. – Urbain Renoult, 15 août 1848. – Louis de Beaumont, 16 juillet 1852, installé le 25. – Pion, 1860-1874.
Quelques lieux-dits
Le Moulin de la Roche. (Cassini – La Roche Jaquelin)

La Tesnière. La Ténière. Ferme, commune de Daumeray. – Ancienne maison noble appartenant à P. de PINCÉ en 1511; Jacques NEPVEU des Isles 1609, Urbain JANIN 1670 par acquêt en 1629 de Daniel NEPVEU, n.h. Claude POIRIER 1712, CUISNIER, notaire, 1767.

Ma famille Fleury alliée aux Destriché de Corné. ?
Emery Fleury X Françoise Devau,le 15 mai 1603 à Cornillé les Caves( génér 13)
Dont:
Jean Fleury x Renée Chevalier le 6 7 1632 à Corné (vue 53)
Dont:
Renée Fleury X Jean Destriché le 30 1 1653 à Corné (vue 281) etc…
M@g.
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