Pour ce bout de branche, retour à Chemillé, non loin de Melay où j’ai passé de nombreuses vacances dans mon enfance… Ce Mathurin DENECHERE m’a donné du fil à retordre ! Je pense avoir trouvé ses parents à Melay, mais quelques recherches seront encore nécessaires pour que cela devienne une certitude…
Mathurin DENECHERE
(~1630-1692)
Tissier à Chemillé (49)
Génération 11 – Sosas 1112 et 1176
- Né vers 1630, peut-être à Melay.
- Décédé le 26 mai 1692 à Chemillé, paroisse Saint-Léonard. à l’âge d’environ 62 ans.
- Tissier à Chemillé.
- Marié vers 1660 avec Etiennette GREGOIRE (1637-1683), fille de Julien GREGOIRE et Jeanne OGEREAU demeurants à La Levraudière, paroisse de Melay, dont
- Charles DENECHERE, Marchand Tissier à Chemillé (~ 1664-1710)
- Françoise DENECHERE (1669- ?)
- Jeanne DENECHERE (~ 1674-1693)
- Marié le 8 janvier 1685, à Chemillé, paroisse Saint-Léonard, avec Françoise GUITTON (~ 1660-1687), fille de Simon GUITTON (†1685 ) & Renée MORINIÈRE dont
4-Mathurine Charlotte DENECHERE (1685- ?)
- Marié le 10 août 1689, Saint Léonard – Chemillé, 49120, Maine-et-Loire, Pays de la Loire, FRANCE,avec Perrine SAUVESTRE.
Chemillé
Lorsque j’étais petite et que je me rendais à Melay, Chemillé était pour moi « la ville ». Un lieu, selon mes yeux d’enfant, prestigieux et fascinant, où les plus grandes découvertes étaient promises et où les plus agréables sensations étaient garanties. On ne s’y rendait pas souvent, mais assurément, à Chemillé se déroulaient de grandes choses ! C’est là qu’avaient lieu bien sûr, les mariages, les fêtes et les foires, mais aussi quelques événements incroyablement excitants, comme les promenades sur les trottoirs, les traversées hasardeuses des grandes routes très fréquentées, les achats divers dans les magasins où l’on risquait de se perdre, ou encore, événements particulièrement palpitants, les visites chez les cousins ou amis qui – ô curieuse petite jalousie – avaient l’insigne privilège de résider en ville toute l’année ! Il faut dire qu’alors, mon horizon quotidien était plutôt composé de fermes isolées, de champs et de petites routes quasi désertes !

Bien des siècles avant mes souvenirs d’enfant, Chemillé était déjà une grande ville très attractive. Imaginez-vous qu’elle possédait quatre paroisses ! D’où quatre églises et quatre curés… et – pour ce qui m’intéresse maintenant en tant que généalogiste – quatre registres !
Malheureusement, tous les registres communaux ont été détruits pendant les guerres de Vendée et il ne reste que les registres départementaux, souvent lacunaires, qui ne commencent que vers les années 1668.
Mathurin DENECHERE n’apparaît donc à Chemillé qu’une fois déjà marié. Nous retrouvons sa trace grâce aux baptêmes et aux mariages de ses enfants. Pourtant je le soupçonne fils d’un couple de Melay, mais il m’est encore impossible de l’affirmer avec certitude. Pour cela il me faudra refaire les registres de Melay intégralement, et – ChallengeAZ oblige – je n’en ai pas le temps maintenant (où alors, ceci serait mon dernier article du challenge !.)
Cependant, petite consolation, j’ai trouvé les ascendants de sa première femme, Etiennette GREGOIRE, née en 1637 à Melay à La Levraudière ( La Lerraudière sur la carte de Cassini).

DESCENDANCE de Mathurin DENECHERE
jusqu’à mon grand-père paternel Jean-Louis NICOLAS
Mathurin DENECHERE, Tissier à Chemillé ca 1630-1692
|
Charles DENECHERE, Marchand Tissier à Chemillé ca 1664-1710
|
Jacques DENECHERE 1688-1732
|
Perrine DENECHERE 1721-1771
|
Perrine Jeanne GÂTÉ 1760-1825
|
Mathurin Jacques PINEAU 1797-1877
|
Jeanne PINEAU 1820-1894
|
Mathurin Jean NICOLAS 1852-1938
|
Jean Louis NICOLAS 1899-1979
Vignette – [Petits métiers et cris de Paris]. D décroteur, a la marotte. Desrais, Claude-Louis (1746-1816). Dessinateur. (Source GallicaBnF)


Banchereau, Denechere, des patronymes qui apparaissent dans les branches collatérales de mon arrière-grand-père Achille Maitreau, mais plus tardivement : au XIXe siècle. Je vais regarder cela de plus près…
J’aimeAimé par 1 personne
J’adore votre description de la grande ville …
J’aimeAimé par 1 personne
Les recherches sont passionnantes pour les bouts de branche parce que exigeantes; un véritable travail d’enquêteur de police! et pourtant certaines branches me motivent et d’autres moins.
Que de noms qui m’évoquent le Choletais, ici, et me rappellent mes camarades de collège!
J’aimeAimé par 1 personne
C’est agréable de penser qu’il y a encore des registres à lire et sûrement des découvertes que leurs vieilles pages révèleront.
J’aimeAimé par 1 personne