S comme SUPPRESSION ou la disparition de Jeanne SAURIN

Jeanne SAURIN – Génération 12 – Sosa 2489 et Sosa 2745 (implexe) – Génération 12 – Épouse de Pierre GALARD – Mère d’une fille, Étiennette, et d’un garçon, Jacques.


Jeanne SAURIN est la seule de mes ancêtres qui porte ce nom. Ce dernier n’est guère fréquent, même sous sa variante, SORIN. Avec elle nous sommes de retour à Chanzeaux.

Descendance de Jeanne SAURIN.

Les enfants de Jacques GALARD et de Mauricette BANCHEREAU, sa première femme

Les registres de Chanzeaux ne commencent qu’en 1667. La première trace que je trouve de la famille GALARD est le baptême, le 16 septembre 1669, de Renée GALARD, fille de Jacques GALARD et de Mauricette BANCHEREAU et donc, peut-être, petite-fille de Jeanne SAURIN et de Pierre GALARD.

Le seiziesme jour de septembre mil six cent soixante et neuf a esté baptizée par moy prestre soussigné commis, Renée, fille de Jacques GALARD et de Mauricette BANCHEREAU son espouze, a esté parrain Pierre VION et marraine Renée BERTRAN, fille de défunt h.h. Julien BERTRAN tous de cette paroisse qui ont dit ne scavoir signer en présence des soussignés. Bourigault – Briaudeau prestre.

Le 18 octobre 1671, René GALARD, fils de Jacques GALARD et de Mauricette BANCHEREAU, âgé de 7 à 8 ans, donc né vers 1664, est inhumé. Cet acte nous apprend que Jacques était métayer, qu’il demeurait à La Brisarderie et qu’il savait signer.

Le dix huitieme jour d’octobre fut inhumé au cimetiere de ceans le corps de déffunt René agé de sept à huit ans, fils de Jacques GALAR métayer à La Brisarderie en cette paroisse et de Mauricette BANCHEREAu sa femme, es présence dudit GALAR soussigné et Jean GALAR oncle qui ne scait signer.

Second mariage de Jacques GALARD, un vieillard et une jeunette !

Jacques GALARD devenu veuf en 1685,se remaria le 8 juillet 1694 à Chanzeaux. Il avait alors 60 ans et Françoise FOURNIER, la jeune mariée, … 19 ans !

Acte de mariage de Jacques GALARD et de Françoise FOURNIER, 8 juin 1694, Chanzeaux -(AD49)

Le huitieme juin mil six cent quatre vingt quatorze ont esté épouséz par nous prestre soussigné avec permission de M. le curé de ce lieu, Jacques GALARD veuf, et Françoise FOURNIER fille de René FOURNIER et de déffunte Françoise MUSSAUT agée de 19 ans, ont été présents Jean, Jacques et Pierre les GALARDs, Michel FALIGAN, René FOURNIER, Jacques SIMON et autres qui ne scavent signer enquis. Soussignés François Jouet, J. Galard, R. Fournier, Jean Maquin prestre.

L’arrivée de la vieillesse n’empêchera pas Jacques GALARD d’avoir encore quatre enfants qui naîtront donc en même temps que ses premiers petits enfants et c’est ainsi que parfois un neveu peut être plus âgé que son oncle…

Acte de décès de Jacques GALARD

Bien qu’il ait été grandement malade au mois de juin 1700, au point d’être dans l’impossibilité d’assister au mariage de son fils René, Jacques GALARD ne décède que beaucoup plus tard, en 1712, âgé d’environ soixante douze ans.

Le quatre avril 1712 a eté inhumé dans le cimetiere de ce lieu le corps de Jacque GALARD agé de quatre vingt deux ans, mary en première nopce de Mauricette BANCHEREAU et en seconde de Françoise FOURNIER présente à la dite sépulture, ont été aussi présents Pierre et Michel GALARD ses enfants qui ont declarés ne scavoir signer.

Et Jeanne SAURIN dans tout ça me direz-vous ? Eh bien, je n’en ai trouvé aucune trace ! J’ai relevé tous les baptêmes des enfants de Jacques GALARD, j’ai fait de même avec sa sœur Etiennette, j’ai découvert qu’il avait une autre sœur, Michelle, un autre frère, Jean ; j’ai épluché tous les baptêmes, tous les mariages, tous les actes de sépulture de ses neveux, de ses nièces, des ses beaux-frères, de ses belles-sœurs… Rien ! Pas une seule mention d’une Jeanne SAURIN ou d’un Pierre GALARD…

Et puis, fortuitement, j’ai découvert la raison pour laquelle elle était dans mon arbre. Il s’agit – encore – d’une confusion, non pas de nom cette fois mais de prénom (et de dates…). Il y a eu en effet, non  loin de Chanzeaux, à Montilliers, un mariage entre un autre Jacques GALARD, fils de Pierre GALARD et de Jeanne SAURIN, avec une fille BANCHEREAU prénommée Michelle et non Mauricette. De plus, ce mariage a eu lieu le 19 janvier 1671, donc bien après les premiers enfants de mon Jacques GALARD.

Il me faut donc supprimer cette pauvre Jeanne SAURIN !

 

 


8 réflexions sur “S comme SUPPRESSION ou la disparition de Jeanne SAURIN

      1. Vraiment ?! Je pense que je n’ai que deux cas de paternité vraiment tardive. L’un est mon ancêtre du jour, père à 77 ans; l’autre est Roch CHARLIER dont j’ai parlé à la lettre Q : décédé à 82 ans quelques mois avant la naissance de sa dernière fille.

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        1. Avec une recherche (très) rapide :
          – Une dizaine de mes ancêtres se sont mariés ou remariés à plus de 60 ans.
          – Une cinquantaine à plus de 50 ans.
          Ce sont des chiffres trouvés très rapidement avec mon logiciel Heredis et ils sont à préciser et affiner.
          Bon ! C’est promis : un article ! (Oh la la, j’ai du pain sur la planche…)

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