AUBIN, Aubine (1er mars)
S’il pleut à la Saint-Aubin, il coulera bien trop de vin.
Aubin est un prénom d’origine latine (albinus = blanc de cheveux). Son féminin est Aubine. Dans ma généalogie deux de mes ancêtres directs portent le prénom masculin Aubin , et deux autres celui d’Aubine.
Aubin DILLÉ (~1620-1676)
Aubin DILLÉ, né vers 1620, mort le 18 décembre 1676, à Chanzeaux, était-il né un premier mars, jour anniversaire de la mort de Saint Aubin, évêque d’Angers, décédé le premier mars 550 ?

Le dixhuitieme jour de décembre 1676 a esté inhumé le corps de Aubin DILAY, mary de Mathurine BIDET, présents Jean DILAY son fils, Estienne BIDET beau frère, Julien RAGUENEAU et ne savent tous signer, de ce enquis. Est signé T. Bertran, prestre.
Il avait pour épouse Mathurine BIDET, disparue également à Chanzeaux, le 7 novembre 1679, avec laquelle il eut au moins cinq enfants.
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- Louise DILLÉ (ca 1649-1694 à Chanzeaux). Mariée en premières noces avec Pierre GASTÉ à Chemillé, paroisse Saint-Pierre, puis en secondes noces avec Pierre MARSAULT, toujours à Chemillé, dont au moins cinq enfants, parmi lesquels Mathurin GASTÉ, dont je descends.
- Jean DILLÉ ( ca 1657-1701 à Chanzeaux). Marié en premières noces avec Charlotte PELÉ, puis en secondes avec Renée CRUAU, dont au moins huit enfants.
- Mathurine DILLÉ (ca1665-1704 à Jallais). Mariée en 1687 avec Pierre LIZÉE, métayer à La Petite Bouère, à Jallais, dont au moins six enfants.
- Renée DILLÉ (ca1660-1695 à La Jumellière). Mariée à La Jumellière avec René OGEREAU, dont au moins 5 enfants.
- Jacquine DILLÉ (b 14 mai 1667 à Chanzeaux-?). Semble-t-il sans postérité.
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Mes autres Aubin…Aubine…
– Ancêtres directs
- Aubin DUPONT (~1600-1658), cordonnier aux Petites Varennes à Villevêque (49), marié à Fleurie DAVY, dont au moins neuf enfants. J’ai appris grâce à cet article qu’il était décédé à Angers, paroisse de Saint-Michel-du-Tertre, le 15 décembre 1658.
- Aubine JAMAIN (~1610-~1670), épouse d’Evurce GOURDON, laboureur à Trémentines (49).
- Aubine JARRY (~1580-~1630), épouse de René FOREST, meunier à Saint-Lambert-du-Lattay (49).
– Baptisés un premier mars
- Aubin FLON, baptisé le 1er mars 1585 au Plessis-Grammoire, fils de Pierre FLON et Renée CHASTILLON.
- Aubine LISAMBARD, baptisée le 1er mars 1639 à Villevêque, fille de Lézin LISAMBARD et de Michelle DESCORCE.
Saint AUBIN, ÉVÊQUE D’ANGERS
Ce saint était né dans le diocèse de Vannes en Bretagne. Dieu lui fit comprendre dès sa jeunesse, quel bonheur il y a de se détacher de toutes les choses terrestres, pour se donner tout à lui. Plein de cette vérité, Aubin quitta sa famille, qui était distinguée dans le pays, et renonça à sa liberté, pour se consacrer au service de Dieu dans le monastère de Tintillant en Bretagne. Après qu’il eut longtemps édifié ce monastère par toutes les vertus propres à l’état d’un simple religieux, il fut choisi pour en être Abbé. Il n’était alors âgé que d’environ 35 ans. Durant l’espace de plus de 25 ans qu’il gouverna cette maison, il y rétablit la discipline et fit refleurir la piété, l’obéissance et l’union fraternelle.
La sagesse et la vertu du saint abbé jetaient un si grand éclat que l’église d’Angers, ayant perdu son évêque, l’élut tout d’une voix pour lui succéder. Il fut obligé, après une longue résistance, d’obéir à la voix de Dieu, qui s’expliquait par les suffrages de ce peuple. Dès qu’il eut reçu la consécration épiscopale, il se montra le mère et le pasteur de ce diocèse par l’application qu’il donnait à tous ses besoins, par une charité immense à secourir les pauvres, à protéger les faibles, à visiter les malades, et à racheter les captifs. Je ne puis m’empêcher de rapporter ce qu’il fit pour délivrer de prison une femme de qualité de son diocèse, nommée Etherie. Cette dame était renfermée à Dullac dans le diocèse d’Angers, par ordre du roi Childebert, pour quelque somme considérable qu’elle ne pouvait payer. Notre saint ayant appris qu’elle y était traitée fort durement par les soldats qui la gardaient, l’alla visiter. Il entra seul dans la prison sans être reconnu par les gardes. Dès qu’Etherie l’aperçut, elle se prosterna, et lui embrassa les genoux, fondant en larmes. Un des gardes voyant qu’elle ne le quittait point, vint à elle comme un furieux, et l’arracha des pieds du saint avec une violence impitoyable. Aubin, transporté d’une sainte indignation, souffla sur son visage et le renversa par terre. Le coup dont ce soldat fut frappé, intimida les autres, ils s’humilièrent devant le saint évêque, et le châtiment de leur camarade fut pour eux une leçon d’humilité envers les malheureux. Aubin demeura auprès de cette dame pour la consoler, et il ne sortit point de la prison qu’il n’eut obtenu sa liberté en payant pour elle la somme dont elle était redevable.
Un grand désordre régnait alors en France, c’était la coutume qui autorisait les mariages incestueux. Aubin, comme un autre Jean-Baptiste, s’éleva de toute sa force conte cet abus, sans craindre ni l’autorité des rois, ni le pouvoir des grands. Après avoir pris conseil du célèbre saint Césaire, évêque d’Arles, vers lequel il s’était transporté exprès, il travailla dans plusieurs conciles à faire cesser le scandale des mariages incestueux, et il employa les censures ecclésiastiques contre ceux qui persistaient dans ce désordre. Mais il ne trouva pas d’abord dans les autres prélats toute la fermeté qu’il désirait, et il y eut même une occasion où il se laissa, ce semble, un peu affaiblir par leur exemple et leur autorité. Les prélats d’un concile entier le pressaient d’absoudre quelques personnes qu’il avait excommuniées pour le sujet dont nous parlons, et de donner, comme eux la bénédiction à des eulogies, c’est-à-dire, à des pains ou autres choses qu’ils voulaient envoyer à une de ces personnes, comme une marque de son rétablissement dans la communion de l’église. Notre saint se laissa enfin abattre et leur dit : vous me contraignez de bénir des eulogies, et vous abandonnez la cause de Dieu, mais il saura bien la défendre lui-même. En effet la personne mourut avant que de recevoir ces eulogies. Cet exemple de la justice de Dieu fit une impression salutaire sur les esprits et notre saint s’opposant avec un nouveau courage au torrent de cette pernicieuse coutume, il eut enfin la consolation de la voir condamnée sans aucun ménagement, dans un nombreux concile, qui fut le troisième d’Orléans, auquel il assista en 538.
Il vécut onze ans depuis ce concile, travaillant à l’oeuvre de Dieu dans son diocèse et y maintenant l’observation des saints canons. Enfin, après plus de vingt années d’épiscopat, il mourut à l’âge de 80 ans, en 550. La vertu des miracles dont Dieu l’avait honoré durant sa vie, le suivit au tombeau.
François-Philippe Mésenguy, Les vies des saints pour tous les jours de l’année, Lyon, A. Le Roy, , 550 p. – [ lire en ligne), p. 136.
Vie de Saint Aubin d’Angers, selon l’encyclopédie Migne. (GallicaBnF)
AUBIN (saint), Albinus, évêque d’Angers, né en 468, sortait d’une famille noble, anglaise d’origine, et qui était venue s’établir en Bretagne. Il montra, dès son jeune âge, beaucoup d’inclination pour la vertu et beaucoup de ferveur pour les exercices de la religion. Loin de passer, comme tant d’autres, sa jeunesse dans les amusements et les plaisirs du monde, il consacrait à Dieu toutes ses affections. Ce fut dans la vue de le servir d’une manière plus parfaite encore qu’il se retira dans le monastère de Cincillac, nommé depuis Tintillane, près d’Angers. Il s’y fit admirer par son amour pour la prière, pour la mortification des sens et les austérités. Modèle parfait d’obéissance, sa volonté était toujours subordonnée à celle de ses supérieurs, ou plutôt il n’avait point de volonté propre. Tous les religieux, pénétrés de vénération pour sa sainteté, l’élurent pour abbé en 504. Saint Aubin, qui avait alors trente-cinq ans, ranima, par ses exemples et par ses leçons, la ferveur des tièdes et fit avancer dans la perfection ceux qui étaient déjà entrés dans cette voie. Les suffrages réunis du clergé et du peuple d’Angers l’élevèrent sur le siège épiscopal de cette ville en 529. Aubin voulut s’opposer à son élection, mais on ne tint pas compte de ses refus et il fut enfin obligé de se soumettre. Aussitôt après son sacre, il se mit à travailler au rétablissement de la discipline ecclésiastique dans son diocèse. Les fatigues et les travaux de l’épiscopat ne lui firent en rien relâcher des jeûnes et des austérités auxquels il se livrait étant religieux. Respecté de tous, même des rois, et favorisé du don des miracles, il n’en était que plus humble et se regardait comme le dernier des hommes. Plein de douceur et de fermeté tout à la fois, il savait se faire aimer en maintenant les droits de Dieu et ceux de l’Eglise. Il assista au concile tenu à Orléans l’an 538, où il fit remettre en vigueur le trentième canon du concile d’Épaone, qui proscrivait les mariages incestueux. Il mourut à l’âge de quatre-vingt-un ans, le 1er mars 549. Son corps fut levé de terre en 556, par saint Germain, évêque de Paris, et placé dans une châsse en présence de plusieurs évêques, parmi lesquels se trouvait Eutrope son successeur. La plus grande partie de ses reliques fut mise dans l’abbaye que le roi Childebert fonda dans la ville d’Angers, et qui prit le nom de Saint-Aubin.
Voir aussi
- Carpentier Élisabeth, Pon Georges, « La vie de saint Aubin par Fortunat », Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, 2018/2 (n° 125-2), p. 7-36. Lire en ligne.
- Illustrations de la vie de saint-Aubin, (Gallica BnF).






Seiches s/le Loir,le 6 10 1706 ,est inhumé Martin Dupont,mari de Mathurine Hervé (anc à la 10 g),décédé au bourg de Matheflon,57 ans,en présence de Aubin Dupont son frère,de Julien Janvier ,son gendre,de François Hervé,son beau-frère.(vue 87)
AM Seiches S/Loir BMS 1700 -1718.
Un Aubin Dupont ,cordonnier cy devant de la paroisse de Villevêsque est inhumé à St Michel du Tertre le 15 12 1658 (vue 501) ?
St Michel du Tertre BMS 1592-1667).
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Oh mais je crois bien qu’il s’agit de l’acte de sépulture de mon Aubin DUPONT, marié à Fleurie DAVY ! Je vais voir cela de plus près très très vite !!! Merci !!!
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Oui, c’est bien cela ! merci @mag ! Un petit moment que je le cherchais ce décès…
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Je n’ai pas de Aubin dans ma généalogie, mais je connais un village en bord de mer dans le Calvados qui se nomme Saint-Aubin !
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Paroisses diverses je suppose, mais Angevine, je pense à St-Aubin des Ponts-de-Cé ; aussi à l’Abbaye Saint Aubin à Angers dont il reste je crois la fameuse Tour Saint-Aubin qui pendant la guerre d’Algérie accueillait les corps des jeunes Français tués au combat.
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Un prénom que j’ai souvent rencontré en Dordogne…
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Plaisir de retrouver tes pages !
Aubin, belle aubaine pour commencer. C’est effectivement un prénom rare, plus rare encore dans sa forme féminine, Aubine.
Je sens que tu vas encore nous régaler tout ce mois de novembre. Voilà qui va bien accompagner notre confinement…
Sur la page Nominis de Saint-Aubin, voilà les dictons notés :
« Quand il pleut à la Saint Aubin, il n’y aura ni lin ni foin »
« Toujours Saint Aubin nous garde quelque chose en son pépin »
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Merci Rose ! Ravie de te retrouver ici également : tes commentaires sont toujours plaisants à lire !
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Voilà un prénom que je n’ai jamais rencontré et qui mérite un billet dans ce challenge qui s’annonce bien !
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Bonjour,
Ce prénom également figure au moins une fois dans ma généalogie
Brévard Aubin (1717-1724) un des 18 enfants de Brévard Guillaume
mort de noyade a Bazouges-sur-le-Loir
https://gw.geneanet.org/bjc49?lang=fr&n=brevard&nz=brevard&oc=0&p=aubin&pz=jean+claude
L’église de Bazouges est d’ailleurs consacré a Saint Aubin
Au plaisir de vous lire
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