Q comme QUENTIN

QUENTIN (31 octobre)

A la saint Quentin, la chaleur a sa fin.

Du latin, QuintinusVariantesQuintin, Cantin… (J’aurai bien aimé rencontré … Cantine… !)


Quentin USUREAU (1736-vers 1800)

Ce prénom reste assez rare, sauf peut-être à Saint-Quentin-en-Mauges. C’est d’ailleurs dans cette paroisse qu’est baptisé l’un des rares représentants de ce prénom dans mon arbre, Quentin USUREAU, le 12 mai 1736.

Le douzieme de may jour de may mil sept cent trente six a été baptizé Quentin né de ce jour, fils de Symphorien USUREAU et de Jeanne PICHERY sa femme, parain Jacques MENUAU taillandier et la marainne Louise GUAYS, femme de Pierre PICHERY sa tante qui tous de cette paroisse ne scavent signer fors ledit parain, le père present. A signé dans la minutte J. Menuau. (Une rature nulle)

Il est le deuxième enfant de Symphorien USUREAU et de Jeanne PICHERY, métayers à Saint-Quentin-en-Mauges. En 1758, 23 ans plus tard, Quentin, devenu laboureur, épouse à Neuvy-en-Mauges – paroisse voisine dans laquelle vit désormais la famille USUREAU –  Marie CHALLET. fille de Pierre CHALLET et de Marie TRESNEAU. Attention à ne pas confondre cette Marie CHALLET avec sa cousine, Marie CHALLET également, épouse du frère aîné de Quentin, Symphorien USUREAU.

Quentin et Marie auront une nombreuse descendance, parmi laquelle figure Jean USUREAU, arrière-grand-père du Chanoine UZUREAU, célèbre et incontournable historien angevin, à qui j’ai déjà consacré un article.

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En ce qui concerne Saint-Quentin-en-Mauges, Célestin Port parle d’une « vieille statue de Saint-Quentin » qui serait visible dans l’église, celle-ci est bien-sûr dédiée à Saint-Quentin. En voici l’historique – Je me doutais bien qu’il y avait une histoire de reliques…- :

(Photo du groupe Facebook « Les Mauges« . Avec tous mes remerciements.)

 


Quelques Quentins baptisés à Saint-Quentin-en-Mauges 

  • Quentin RIPOCHE, baptisé le 21 janvier 1670.
  • Quentin GRIMAULT, 16 août 1717.
  • Pierre Quentin COLINEAU, baptisé le 8 juillet 1726.
  • René Quentin MOUSSEAU , baptisé le 7 juillet 1735
  • Quentin PIONNEAU, baptisé le 29 septembre 1735.
  • Pierre Quentin ONILLON, baptisé le 8 juillet 1748.
  • Quentin PETIT, baptisé le 8 juillet 1759
  • Quentin GAZEAU, baptisé le 12 février 1768.
  • René Quentin RAGNEAU, baptisé le 7 juillet 1773.
  • Jacques Quentin MONDAIN, baptisé le 8 juillet 1777.

A noter, les baptêmes du 7 ou 8 juillet assez nombreux, laissant supposer que Saint Quentin était honoré, localement du moins, ce jour-là … ?


Saint QUENTIN

Selon l’Encyclopédie Migne :

QUENTIN (saint), Quintinus, martyr, qu’on croit fils d’un sénateur romain nommé Zénon, renonça à toutes les espérances qu’il pouvait se promettre dans le monde, pour ne travailler qu’à la gloire de Dieu et au salut des âmes. Il quitta sa patrie et vint avec saint Lucien de Beauvais annoncer l’Evangile dans les Gaules. Après avoir prêché quelque temps ensemble, ils se séparèrent afin de répandre en plus de lieux la lumière de la foi et saint Quentin vint se fixer à Amiens. Il y convertit un grand nombre d’idolâtres, parce que les miracles qu’il opérait donnaient à ses paroles une force à laquelle il était difficile de résister.

Rictiovare, que Maximien avait fait préfet du prétoire dans les Gaules, étant venu à Soissons, apprit que l’Évangile faisait de grands progrès à Amiens. Il se rendit donc dans cette ville et fit arrêter et jeter en prison saint Quentin chargé de chaînes. Le lendemain il lui fit subir un interrogatoire et employa, mais inutilement, pour le gagner, les promesses et les menaces. Après qu’on l’eut accablé de coups, il fut reconduit en prison, avec défense aux fidèles de lui procurer le moindre secours. Il subit ensuite deux autres interrogatoires, pendant lesquels on le distendit sur le chevaler avec des poulies, au point qu’il en eut les os tout disloqués : on lui sillonna le corps avec des verges de fer ; on lui versa sur le dos de la poix et de l’huile bouillantes, et on lui appliqua sur les côtés des torches ardentes. Ces supplices, qui glaçaient d’épouvante les spectateurs, n’abattirent pas le courage du saint martyr et ne purent même altérer sa tranquillité. Rictiovare, en quittant Amiens, fit conduire son prisonnier dans la capitale des Vermandois, où il se rendait lui-même. Lorsqu’il y fut arrivé, il le fit comparaître de nouveau. Les promesses et les menaces ne lui ayant pas mieux réussi que le première fois, il le fit transpercer depuis le cou jusqu’aux cuisses avec deux broches de fer, et lui fit enfoncer des clous entres les ongle set la chair, ainsi que dans d’autres parties du corps, même dans la tête. Enfin il le condamna à la décapitation ; ce qui fut exécuté le 31 octobre 287. Des soldats gardèrent son corps le reste du jour, et la nuit ils le jetèrent dans la Somme ; mais les chrétiens, l’ayant retrouvé quelque temps après, l’enterrèrent sur une montagne voisine de la ville. On le découvrit en 342, et une femme aveugle recouvra la vue en cette circonstance. On avait perdu le souvenir du lieu où reposait le corps de saint Quentin, lorsque en 641 saint Eloi le découvrit ainsi que les clous dont il avait été percé, et le fit mettre dans une belle châsse derrière l’autel de l’église qui lui était dédiée. Cette église fut rebâtie sous Louis le Débonnaire. La crainte des Normands, fit porter les reliques du saint à Laon, d’où on les rapporta bientôt après chez les chanoines de Saint-Quentin, et cette ville porte son nom depuis bien longtemps. –

Selon L’encyclopédie Migne – dont le texte ci-dessus provient -, Saint Quentin serait honoré le 31 octobre.

4 réflexions sur “Q comme QUENTIN

  1. Au sujet du 07 ou 08 juillet, il faudrait retrouver quand est-ce qu’il y avait la fête votive de St-Quentin-en-Mauges (avec les manèges), avant les années 80. Je ne trouve d’ailleurs plus le terme qu’on utilisait, on ne disait pas « fête votive ». Fête communale ? Fête patronale ? Et si tu faisais appel au groupe FB « les Mauges » ?

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