Pas de K bien-sûr dans ma généalogie, principalement angevine ! Il me faut donc ruser comme je l’ai fait précédemment sept fois déjà ! De K comme Katherine, en passant par Karlemaigne, Korrigans et autres subterfuges…. voici aujourd’hui K comme katastrophe !
Une anomalie, certes, n’est pas vraiment une catastrophe, mais bon, parfois, elle peut le devenir… Poursuivons donc nos corrections.

Jacques CARABY est l’un de mes ancêtres normands d’où je descends par Adèle GAULARD (son histoire est ici). Voici sa descendance jusqu’à ma grand-mère maternelle.
Jacques CARABY 1726-1805/
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Marie Gabrielle CARABY ca 1761-1806
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Louis Jacques GAULARD Propriétaire 1784-1873
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Adèle GAULARD 1819-1881
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Jacques CHAIGNON 1842-1915
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Henri Joseph Jacques CHAIGNON 1877-†1948
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Berthilde Jeanne Henriette CHAIGNON 1914-2011
Jacques CARABY est né le 18 février 1726 à Chérencé-le Roussel, actuellement situéé dans le département de la Manche.

Il est donc baptisé le lendemain de sa naissance. Son parrain est son grand-père, Jacques SAINT, qui sait signer ; quant à sa marraine, Marie SAINT, sa tante maternelle, elle appose sa marque, ce qui est très fréquent dans tous les actes de cette région. Il est le deuxième enfant de Jacques CARABY et de Louise SAINT, qui en auront, à ma connaissance, neuf en tout ; malheureusement, seuls trois d’entre eux semblent avoir eu une descendance.
Vers 1750, Jacques CARABY épouse Anne GALLOUIN. Ils auront au moins onze douze (je viens de découvrir l’un d’entre eux et mes recherches ne sont pas finies…) enfants :
| 1752 | Anne | épouse de Jean ROBLIN |
| 1754 | Jacques | époux d’Anne LE TIMONNIER |
| 1756 | Marin | ? |
| vers 1761 | Marie Gabrielle | épouse de Louis GAULARD |
| vers 1765 | Julien | En vie en 1790 |
| 1766-1767 | André | Décédé à 4 mois |
| 1767-1767 | Anne Jacqueline | N’a vécu qu’un seul jour… |
| 1769 | Louis | époux d’Anne Marie LOISEL |
| vers 1772 | François Julien | époux de Judith MAHIAS |
| 1774 | Marie Jacqueline | ? |
| vers 1775 | Etienne | époux de Françoise BERTHELOT |
| ? | Jeanne | ? |
Ce récapitulatif montre qu’il reste encore beaucoup de zones d’ombres dans la vie de Jacques CARABY. Ses premiers enfants sont baptisés à Chérencé-le-Roussel, puis à partir de 1766 au Mesnil-Adelée. Il va me falloir reparcourir toutes ces archives, chose que je n’ai pas faite depuis une bonne dizaine d’années. D’ailleurs, ceci dit en passant, les archives de la Manche sont devenues particulièrement agréables à consulter.

Les enfants de Jacques CARABY, et Jacques CARABY lui-même, savaient signer. Cependant leurs signatures sont vraiment d’une grande maladresse, et il y a fort à parier qu’ils ne savaient écrire que leur nom et rien d’autre.
Quelques exemples :

Signature de Jacques CARABY père, 1786, 50 ans.

Louis CARABY, fils de Jacques, 1805, 36 ans.

François Julien CARABY, fils de Jacques, 1805, 33 ans.

Jacques CARABY fils, 1774, 20 ans.
Et je termine cette petite visite en Normandie par l’acte de décès que me propose les correspondances intelligentes de Geneanet.

C’est donc à Juvigny-le-Tertre, le 23 février 1816, alors qu’il était âgé de 90 ans, que Jacques CARABY termine sa vie. Il était alors veuf depuis une quinzaine d’années environ et avait perdu déjà un grand nombre de ses enfants !
Il me reste encore beaucoup à découvrir sur Jacques CARABY, sur ses enfants et sur ses ascendants, et je reviendrais sans doute bien vite me promener dans les archives – magnifiques – de la Manche !
–Vignette – Papier à motif répétitif à deux chemins, raccord droit, de caissons losangés en pointe de diamant et entourés d’une grecque, sur fond de lignes en chevrons. Paris, Jacquemart et Bénard, 1799.
– Archives de la Manche. Registres paroissiaux et d’état-civil.

Karabi titi Karabi toto…
« Il était un p’tit homme, appelé Guilleri, Karabi
Qui allait à la chasse, à la chasse aux perdrix, Karabi Titi Karabi toto Karabi… »
Bravo !!!
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oui Rose Virgule, moi Rose l’Angevine j’ai eu envie comme vous de chanter cette enfantine chanson ! et ce n’est pas une KATASTROPHE !
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« Carabi titi
carabo toto
carabo
Compère Guilleri ! »
On n’a plus qu’à aller rechercher les paroles du début !!!
Qui m’aidera ??? (hé hé hé !!!)
Bon week end !
Françoise BALLAIN-RINALDI.
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Il était un p’tit homme
QUI S’APPELAIT : Guilleri,
Carabi,
Il s’en fut à la chasse,
A la chasse aux perdrix,
Carabi
Titi carabi, Toto carabo,
Compère guilleri.
Te lairas-tu, te lairas-tu,
Te lairas-tu mouri.
Il s’en fut à la chasse,
A la chasse aux perdrix,
Carabi
Il monta sur un arbre
Pour voir ses chiens couri,
Carabi
Titi carabi, Toto carabo,
Compère guilleri.
Te lairas-tu, te lairas-tu,
Te lairas-tu mouri.
La branche vient à rompre
Et Guilleri tombit
Carabi
Il se cassa la jambe
Et le bras se démit
Carabi
Les dames de l’hôpital
Sont arrivées au bruit
Carabi
L’une apporte un emplâtre,
L’autre de la charpie,
Carabi
On lui banda la jambe
Et le bras lui remit
Carabi
Pour remercier ces dames
Guilleri les embrassit
Carabi
Ca prouve que par les femmes
L’homme est toujours guéri !!!
Carabi, Titi, Carabo …
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Merci pour ces plaisantes paroles !
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