Vous viendrait-il à l’esprit, si vous aviez plusieurs enfants du même sexe, de leur donner le même prénom !!! Moi pas ! Nos ancêtres en revanche étaient loin de pratiquer le prénom unique ! Il faut dire que pour l’anomalie qui nous intéresse aujourd’hui, nous allons découvrir une fratrie de dix-sept enfants – oui, j’ai bien dit 17 !!! Ceci explique peut-être cela !!!

Si Jeanne GOURDON est témoin après son décès du baptême de Jacques RICHOU, c’est que je l’ai confondue avec sa jeune sœur, également prénommée Jeanne. La première est née en 1738 et la seconde en 1763 : 25 ans les séparent ! Elles sont toutes deux les filles de Pierre GOURDON et de Renée BREHERET qui ont eu 17 enfants ensemble ! Mais Pierre avait déjà eu une fille précédemment, prénommée … Jeanne !
Les enfants de Pierre GOURDON, métayer du Bois-Archambault, La Poitevinière
1-Jeanne première du nom GOURDON 1734-1734.
2- Pierre premier du nom GOURDON 1737-1738
3- Jeanne deuxième du nom GOURDON 1738 – 1785
4- Mathurin premier du nom GOURDON 1740-1740
5- Renée GOURDON 1741 – 1813
6- François GOURDON 1742 – /1797
7- Mathurine GOURDON 1744 – 1801
8- Marie GOURDON 1746 – 1807
9- Pierre deuxième du nom GOURDON 1748- 1748
10- Françoise GOURDON 1749 – 1768/
10- Pierre troisième du nom GOURDON 1750 – 1774/
11- Perrine GOURDON 1752 – 1772
12- Jacquine GOURDON 1754 – 1774/
13- Mathurin deuxième du nom GOURDON 1755 – 1789/
14- Jean GOURDON 1757 – 1757
15- René GOURDON 1759 – 1759
16- Marguerite GOURDON 1760 – 1760
17- Jeanne troisième du nom GOURDON 1763 – 1789/
Comme on peut le voir, trois prénoms ont été donnés plusieurs fois : Pierre, trois fois, Jeanne, trois fois, et Mathurin, deux fois. Cependant le prénom Jeanne est le seul à avoir été redonné alors que l’enfant du même prénom était encore en vie. Il est vrai qu’entre Jeanne, âgée de 25 ans et déjà mariée, et sa petite sœur, la confusion n’était plus possible…
Pour en savoir davantage sur cette fratrie extraordinaire, je vous invite à relire cet article du Challenge AZ 2019 :
F comme Fécondité ou Renée BREHERET.
Vignette – Papier à motif répétitif à deux chemins, en quinconce, de carreaux ornés en alternance d’une petite scène de genre (un promeneur portant un panier) entourée d’une grecque et d’un perroquet dans un cadre (ligne végétale stylisée à baies et pyramides en écoinçon) entouré de bleuets. Paris, 1799. (GallicaBnF)

Quelle idée! J’ai quelques cas aussi et le première fois que j’ai vu cela c’était les enfants cités comme présents lors du décès du père et j’ai cru à une erreur du transcripteur… jusqu’au moment où j’ai trouvé les naissances et mariages 😊
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Oui, on cherche tous l’erreur dans ce cas-là ! Ils n’ont vraiment pas pensé à nous !!!😂
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C’est ce qui rend les recherches passionnantes aussi 😊
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17 !!! quand même
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Oui ! Impressionnant !
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« Pierre ? Encore absent celui-là. J’imagine que Pierre n’est pas là non plus » 🙃 😊
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🤣😂🤣 je pense qu’ils avaient des surnoms. Mais ils sont perdus sauf bien-sûr « le jeune » ou « l’esné », plutôt utilisés pour distinguer le père et le fils d’ailleurs (Oh tiens ! une idée d’ article !).
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Nos ancêtres parfois manquaient d’idées et ne regardaient pas les feuilletons télé comme aujourd’hui ! Néanmoins j’ai aussi dans cette région des Mathurin (Turbelier), des Jeanne évidemment, des Françoise qu’on a donné encore il y a plusieurs dizaines d’années. Dire que, dans ma jeunesse, je trouvais bizarre qu’une copine d’école se prénomme Marie…. et lors de la naissance de mon fils aîné (avant la loi de Gaulle 6 mois après) l’état civil de Issy-les-Moulineaux a refusé le prénom de Vianney. Mais bien entendu à son baptême il est Vianney et pas Jean-Michel prénoms de ses deux grands-pères qui étaient décédés !
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C’est le parrain ou la marraine qui donne le prénom à l’enfant mais les parents n’étant pas toujours d’accord, dans la vie quotidienne il en porte un autre. Il n’y a pas de doublon dans ce cas pour la famille. C’est ma grand-mère née au 19e siècle qui m’avait expliqué cela. Et je m’en suis rendue compte en recherchant des tantes de ma mère avec les prénoms qu’elle m’avait donné. Rien ! Par contre d’autres soeurs, qui en fait étaient les mêmes.
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J’ai un certain nombre de cas sur plusieurs branches dans des régions différentes, et avec des enfants vivants. Et en plus, ce n’est pas toujours à cause des parrain/marraine, ce que je croyais au début; souvent oui, mais pas forcément. Dans ce cas, quel manque d’imagination! :/ et quel bazar pour nous… Quelquefois on arrive à trouver le surnom, ou un prénom plus usuel…Mais pas toujours, hélas! Bref, ce cas n’est pas si Unique que ça, finalement! ;> (mais ce qui est Unique, c’est d’en avoir fait l’article U, héhé… :D)
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Cinq générations de François dans ma famille Adam.
François Adam X Perrine Détriché (anc à la 7 génér),auront au moins 8 enfants.dont les premiers fils se prénommeront tous les deux François. comme le père.
François Adam (1) épouse Perrine Chopin.
François Adam (2) épouse Marie Chopin,sa soeur.(double alliance).
Au décès de Marie Chopin ,François Adam (2) est dit Urbain.prénom usuel sans doute, (son parrain se prénommait François,sa marraine Urbaine.)
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