#52Ancestors – Semaine 11 – Fleurs
Fille de Martin LEJEUNE, baptisée le 16 avril 1600 à Jarzé, Fleurie LEJEUNE est l’une de mes nombreuses grand-mères… Son joli prénom lui a été transmis par sa marraine, Fleurie PICAULT, sans doute sa tante. Quant à sa mère, elle portait elle aussi un joli prénom de fleur, puisqu’elle se nommait Rose PICAULT.

Le seziesme jour d’apvril l’an mil six cens fut née et baptizée Fleurye fille de Martin LE JEUNE et Roze PICAULT sa femme, parain Macé PICAULD marenes Jacquine MARQUIS et Fleurye PICAULD.
Fleurie avait au moins trois autres sœurs, Noëlle, baptisée le jour de Noël en l’an 1601, Jeanne Michelle et Etiennette, dont je n’ai pas retrouvé les baptêmes. Toutes se sont mariées à Jarzé aux alentours des années 1620, 1630.

Martin LEJEUNE, le père de Fleurie, était marchand maçon. C’est d’ailleurs lors d’un accident de chantier qu’il meurt, le 22 août 1634, à Marcé. Que s’est-il passé exactement, nous ne le saurons sans doute jamais, mais Martin meurt étouffé alors qu’il était en train de « défaire une muraille »... Vraisemblablement un chantier de démolition…

Le vingtdeuxiesme jour d’aoust mil six cens trente et quatre Martin LE JEUNE fut estouffé en deffesant une muraille à Chamblant de Marcé et le landemain son corps inhumé au grand cymetiere de Jarzé avecq servisse sollennel à son intention par moy curé et pareil servisse le 7è jour.
A noter que Martin avait sans doute plus d’une soixantaine d’années et que, peut-être, il avait la tête ailleurs. Sa femme en effet était morte quelques mois plus tôt, le 19 avril 1634. Et, comme un malheur n’arrive jamais seul, l’une des sœurs de Fleurie, Noëlle, meurt à son tour, quelques jours seulement après son père, le 26 août. Elle avait 32 ans.
Mais Fleurie ne saura jamais rien de tout cela ! En l’an 1634, elle est déjà morte et enterrée depuis longtemps… Vers 1620, elle avait épousé Pierre THOURAULT, le métayer de Maison-Neuve.

Le 4 décembre 1622, était né son premier enfant Jean. J’ignore ce qu’il est devenu et s’il a survécu.

Deux ans plus tard, le 13 novembre 1624, était baptisé Martin, dont je descends. Son parrain était son grand-père, Martin LEJEUNE et sa marraine, l’une de ses tantes, Jeanne LEJEUNE.

Le tresiesme jour de novembre mil six cens vingt et quatre fut baptizé sur les fons de l’églize parooichial de Jarzé, Martin fils de Pierre TOURAULT et de Fleurie LE JEUNE ses pere et mere, tous de ceste paroisse, fut parain Martin LE JEUNE, marainne Janne LE JEUNE par moy curé soubz signé ledit jour et an comme dessus.
Fleurie meurt peu de temps après la naissance de son second fils, le 25 février 1625.

Le vingtcinquiesme jour de febvrier mil six cens vingt cinq deceda de ce monde en l’autre Fleurye LE JEUNE vivante femme de Pierre THOURAULT metayer de La Mayson Neufve et le lendemain 26 è dudict moys et an son corps inhumé au grand cymetiere de Jarzé avecq servisse et procession sollennelle.
A peine quelques mois plus tard, Pierre TOURAULT se remarie. Sa nouvelle épouse, Elise LEPAINTRE, lui donnera trois enfants, mais Pierre, devenu métayer à Monnet, toujours sur la paroisse de Jarzé, meurt à son tour, le 17 janvier 1629. Que deviennent les enfants de Fleurie ? Sont-ils élevés par sa seconde épouse ? Sont-ils élevés par leurs grands-parents, Martin LEJEUNE et Rose PICAULT ? Difficile de le savoir, mais quand Martin THOURAULT, seul fils survivant de Fleurie LEJEUNE, épousera en 1659, à Jarzé, Renée MESANGE, il n’aura auprès de lui pour l’assister comme seule famille, qu’un certain René CASSIN, qui est dit être son cousin…


Une réflexion sur “La courte vie de Fleurie LEJEUNE (1600-1625)”