F comme FEMMES

Où sont les dames d’antan… ? En voici quelques unes dont les noms font rêver… Juste pour le plaisir…

Des dames…

Yolande LEGOUZ, Dame de La Fontaine, fut enterrée le 13 d’avril 1606. (Pour mémoire, nous avons aussi un sieur de La Fontaine, Augustin MARTIN, sont-ils apparentés ?)

Françoise De BLAVOU Dame de la Roussière, fut enterrée le 15 avril 1610.

Claire HUBÉ Dame de Hellault en la paroisse de Contigné, fut enterré le 20e jour de novembre 1617.

Catherine BABINEAU; vivante veuve de feu René OGIER, Dame de La Clavière, âgée de 75 ans ou environ, mourut le mardi 27e jour de mai 1636 environ les 4 heures du matin et le lendemain son corps fut enterré en l’église de Seiches proche l’Autel de Notre Dame.

Signature de Catherine BABINEAU en 1610

Et des damoiselles…

Mademoiselle de la SALLE demeurante en son vivant à Beau Lieu fut enterrée le 4ème jour de novembre 1625 par moy René GOURAND prestre vicaire soubz signé.

Damoiselle Gabrielle De MARSEILLE âgée de  78 ans ou environ, mourut le mercredi 26ème de novembre 1625 et le lendemain son corps fut enterré en l’église parochiale de Seiches devant l’autel ou est l’image de Notre dame de Piété, par Monsieur le curé.

Guillemine DESLANDES dite Damoiselle du Bois de L’Hommeau demeurante à Beau Lieu fut enterrée au grand cimetière de Seiches le 16e jour de novembre 1626. (Peut-être morte de la peste, comme il est indiqué dans la marge par le mot « Dubitare ».)

Mathurine LE COUVREUX servante de Mademoiselle de la ROUSSIERE douairière, âgée comme de vingt-deux ans ou vingt et trois fut enterrée le dimanche trentième jour d’octobre 1644 par Messire Antoine RAVENEAU prêtre.

Damoiselle Elisabeth BELOT veuve de feu noble homme n VALIN sieur de La Brosse, âgée d’environ quatre-vingt-dix ou douze ans mourut la nuit d’entre le mercredi et jeudi 23e et 24e jour de décembre sur les sept heures du soir et ledit 24e jour Vigile de Noël son corps fut enterré en la Chapelle de Notre Dame de Piété proche la muraille du cimetière l’an mil six cent quarante-huit.


La damoiselle de Beauvais…

Jeanne GEORGET fille de Messire François GEORGET et de Damoiselle Françoise OGIER de Beauvais, âgée de 3 ans fut enterrée le lundi 17e jour d’octobre 1639.

Pierre GAIGNART fils d’honorable homme Pierre GAIGNART sénéchal de Briollay et de Damoiselle Françoise OGER âgé de deux ou trois ans fut enterré en l’église de Seiches le jour Saint Mathis 24 février 1650

Françoise LEMAISTRE servante de Mademoiselle de BEAUVAIS, âgée de 25 ans ou environ fut enterrée au grand cimetière de Seiches le dimanche 24e jour d’octobre 1657.

Le 3e jour de décembre 1654 a été enterré Pierre GAIGNART fils de honorable homme Pierre GAIGNARD sénéchal de Briollay et de Damoiselle Françoise OGIER son épouse.

Signature de Damoiselle Françoise de BEAUVAIS OGER, 1632 – AD49

Vignette – La Dame de Rohan à L’orgue. (Tapisserie conservée au Château d’Angers provenant du Château du Verger).

4 réflexions sur “F comme FEMMES

  1. Où l’on peut voir qu’au XVIIe siècle, les Damoiselles étaient mariées ou veuve
    « Damoiselle Elisabeth BELOT veuve de feu noble homme n VALIN sieur de La Brosse »
    quelle était donc la signification de ces appellations Dame et Damoiselle ?

    Où l’on peut voir « Dubitare » noté en marge.
    En quoi cela signifie-t-il que Damoiselle du Bois de l’Horeau est morte de la peste ?

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    1. Merci pour ce message.
      Les titres de Dame et Damoiselle signifiaient que l’on avait affaire à des femmes d’un certain rang, cela pouvait signifier la noblesse, mais pas nécessairement, c’est comme pour les hommes, les titres sont moins importants que le nom.
      Les termes de sieur, dame, damoiselle, noble homme… sont des termes honorifiques : il est certain qu’on les donne à des notables, mais il n’est pas du tout certain qu’il s’agisse de personnes appartenant à la noblesse. ( Et je n’ai pas encore vraiment trouvé la différence entre « dame » et « damoiselle », cette différence ne semble pas liée au mariage…)

      Merci de poser la question pour « dubitare », j’y reviendrais plus loin mais en fait c’est très simple.
      A la fin de l’année 1626 a lieu une épidémie de peste à Seiches et dans les environs : quand la mort est due à la peste, le curé écrit dans la marge « peste », quand ce n’est pas le cas, il écrit « Non peste » et quand il y a doute, il écrit « dubitare ».

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