Angers, paroisse Saint-Jean-Baptiste – Saint-Julien, 22 février 1700

Petite note du curé au bas d’un registre qui nous en apprend un peu sur cet objet liturgique qu’était le drap mortuaire, objet très important puisqu’il recouvrait dans l’église le corps du mort, à une époque où les cercueils n’étaient encore que très rarement utilisés.

Nous avons achepté un drap mortuaire chez Me AUBERT marchand, rue Saint Laud, qui revient avec la façon, non compris les larmes, les teste de mort et les armoiries qui sont dessus, à la somme de quatre vingt quatre livres.

Cette note fait écho à un article de Ouest-France qui relate la découverte fortuite d’un drap mortuaire, fait rarissime en France, dans la cathédrale… d’Angers ! (Unique en France : un drap mortuaire du XVIIè siècle.) On y apprend également qu’un archéologue passionné, Louis de Farcy – qui n’est autre que le père de Maurice de Farcy, lui-même parrain de mon grand-père maternel – s’est intéressé aux draps mortuaires et à leurs broderies. Et devinez quoi ! Son livre, La broderie du XIe siècle jusqu’à nos jours d’après des spécimens authentiques et les anciens inventaires, est en ligne sur Gallica ! De belles recherches en perspectives…