Durtal, hiver 1709.
L’hiver 1709 fut si exceptionnellement rigoureux que de nombreuses notations en font état. Voici celle que j’ai trouvé dans les registres de Durtal. Les dégâts du gel furent si intenses qu’on finit par manquer de vin de messe !

En ceste présente année mil sept cent neuf l’hyver a eté si rigoureux que les bleds, noyers et presque tous les autres arbres ont eté gelez aussi bien que les vignes et il n’y a pas eu de quoy dire la messe.
Cette petite note est glissée entre les actes du dix octobre 1709 et du 14 octobre 1709. Je suppose que le vin vint à manquer à cette date, les réserves de l’année précédente – à supposer qu’il y en ait eu en 1708 – étant achevées et le vin nouveau pas encore tiré…
Voir d’autres allusions au « Grand Hiver » de 1709 dans la catégorie « Hivers rigoureux« .

Françoise,
Je te rappelle l’inscription gravée par le jardinier Soreau, du curé Dumesnil, sur le mur de son presbytère à Villevêque toujours visible et celle du même jardinier « en chef », cette fois-ci, à la Chignardaie de Gouis/Durtal, reproduites dans mon livre p. 124 et 169. Je n’ai pas vu cette dernière mais André Loiseau l’avait photographiée. mais je trouve que deux pieds d’épaisseur de glace en Loir (une soixantaine de cm) ça fait quand même un peu beaucoup !
Raymond
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Oui bien sûr ! Pour mes lecteurs, je me permets de compléter ton commentaire grâce à la transcription que tu en as faite (pages 124 et 169, dans « Villevêque à travers les âges« ,)
« Pierre SEURAU jardinier, 1793, a marqué : l’hiver de 1789 a été si froy et que la glace avet 2 pié d’épesseur an Loire« .
En effet, c’est énorme !
Et à Durtal, en 1794 :
« 1794. Pierre Seurau, jardinier an chef, l’hiver de 1789 été si froie que la glace avet 2 pie d’epesseur an Loire.«
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Est-ce que l’on sait à quelle date de l’hiver il fit si froid?
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