Il y a de cela maintenant quelques années, en 2017, j’avais commencé une « série » d’articles dans laquelle je comptais synthétiser pour chaque lieu de ma généalogie, les ressources qui s’y rapportaient. Depuis, cinq articles seulement ont vu le jour… Je m’aperçois, par exemple, que je n’ai aucun récapitulatif pour certaines paroisses dans lesquelles je passe beaucoup de temps. Voici donc la page de Soucelles. Pour les habitués du lieu, cette page ne vous apprendra sans doute rien, elle est surtout utile pour ceux qui, comme moi, ont des ancêtres à Soucelles mais ne connaissent pas, ou très peu, l’environnement dans lequel ils évoluaient.
- Situation
- Histoire et patrimoine
- Registres et transcriptions
- Dans les registres
- Lieux-dits
- Patronymes
- Liens utiles
Situation
Soucelles se situe dans le baugeois, au nord de Villevêque. Depuis 2019, ces deux communes sont réunies en une seule sous le nom de Rives-du-Loir-en-Anjou.
Les communes les plus proches de Soucelles sont Briollay, Tiercé (7 km), Montreuil-sur-Loir (5km), Seiches-sur-Le-Loir, Corzé, Sarrigné, Le Plessis-Grammoire, Saint-Sylvain-d’Anjou, Pellouailles et Ecouflant.
Histoire et patrimoine
L’église Saint-Martin, du XIXe siècle, par l’architecte Dellêtre.
L’église (succursale, 5 nivôse an XIII), sous le vocable de Saint Martin, a remplacé l’édifice roman dont un dessin est conservé dans les portefeuilles de Gaignières. – Elle date de 1837 ( Architecte, Dellêtre), construite dans le style, alors à la mode, d’ordre dorique roman dit néo-grec. L’abside en four à chaux a été remaniée et décorée en 1869 de vitraux aux frais de Mme de La Rochefoucault. – La tombe y existait, aujourd’hui détruite, d’Hardouin de Soucelles mort en 1478 dont Gaignières à recueilli le dessin, Rec. d’Oxford, IX, 148. [Dictionnaire de Célestin Port.]
Le dolmen de la Pierre-Césée.
Louis Maucourt écrit : « Son nom viendrait de ce que la foudre aurait fendu les pierres. Des étymologistes y voient le nom de César. Louis Bonsrez rapporte, en 1897, que des paysans des environs lui donnaient le nom de « Sezée » ou « Seizée », parce que seize danseurs pouvaient y tenir à l’aise. D’après Desmazières, la légende raconte qu’une fée apporta la pièce sur sa tête en filant seize fusées (fuseaux) pendant son parcours ; quand le dolmen fut terminé , elle y monta, donna un coup de talon dont on voit l’empreinte, ainsi que celle de son bâton, puis sauta dans le Loir à Seiches. » [Louis Maucourt, Soucelles, p. 38]

Dolmen à l’Est et à deux kilomètres du bourg, composé de six pierres dont deux sur chaque côté, une au fond. Un bloc, de 8 mètres 33 de long sur 3 mètres 33 de large et 36 à 40 centimètres d’épaisseur, forme le toit, fendu par un coup de tonnerre. Cette particularité donne son nom au monument qui mesure 7 mètres 66 de long sur uen hauteur de 1 mètre 78 dans oeuvre. Il a été lithographié dans l’Altlas statistique de Desvaux et dans l’Indic. de M.-et-L. de Millet. Le Musée d’Angers en possède trois dessins. La Pierre-Césée est indiquée dans l’aveu de 1615 comme limite des droits du seigneur du Verger dans le Loir.
Le menhir dit le doigt de César.
Situé aux Petites Foucronnières, ainsi dénommé, peut-être, par rapprochement avec la table de César (pierre Césée) et classé aux monuments historiques en 1975.

La chapelle de la Bodinière ou chapelle Notre-Dame-du-Chêne.

Fondée en 1382 par Foulques de Soucelles, sur la terre de la Bodinière, sous le patronnage de la Vierge. « Selon la tradition, à l’endroit même où fut bâti l’humble oratoire, se dressait un grand chêne dans lequel on découvrit un jour une statue de la Vierge. La Madone fut portée à l’église, mais, à la surprise générale, le lendemain matin, elle avait regagné son abri champêtre. Une deuxième puis une troisième tentative n’eurent pas plus de succès : la Vierge revenait toujours dans son chêne, raison pour laquelle on l’appelle aussi Notre-Dame-du-Chêne« . [Louis Maucourt, Soucelles, p. 196]
La chapelle Sainte-Croix
Fondée en 1158 par Foulques de Cleers, un des premiers seigneurs de la Roche-Foulques, elle est connue également sous le vocable de saint Julien. Elle est inscrite à l’inventaire des monuments historiques depuis le 20 décembre 1973.

Le château de Soucelles
Inscrit au titre des monuments historiques depuis 2006.

Registres et transcriptions
Soucelles – Saint-Martin – BMS – 1616-1792 – Collection communale.
- BMS 1715-1720 (4 janvier) ; B 1617 (octobre)-1639 (5 février) ; septembre 1616-1617 (mélanges) ; BMS 1789-1792.
Soucelles – Saint-Martin – BMS – 1677-1699 – Collection départementale.
Soucelles – Saint-Martin – BMS – 1700-1719 – Collection départementale.
Soucelles – Saint-Martin – BMS 1720-1746 – Collection départementale.
Soucelles – Saint-Martin – BMS – 1747-1768 – Collection départementale. (Lacune – 1754)
Soucelles – Saint-Martin – BMS – 1769-1792 – Collection départementale.
Soucelles – Saint-Martin – 1791-1798 – Collection départementale – Reconstitution (?) registre tenu par prêtre insermenté ?
Soucelles – La Roche-Foulques – BS – 1647-1665 – Collection communale.
Soucelles – La Roche-Foulques – BMS – 1756 (11 août)-1790 – Collection départementale.
(Voir aussi la page des relevés BMS)
Dans les registres
Quelques archives insolites découvertes dans les registres de Soucelles.
Lieux-dits
Quelques lieux où mes ancêtres vécurent…
Les Aulnais (Cassini Les Aunays – Var. Les Aulnays) – Village.


La Béassière – Ferme.
La Bodinière – Village.


Breteau – Ferme.
Les Petites et les Grandes Foucronnières – Hameau – Aux Petites Foucronnières s’élève le menhir dit le « Doigt de César« .


La Lande-aux-Nonnains – Ferme. Ancien domaine où en 1115 Geoffroy de Soucelles fonda une chapelle qu’en 1255 Olivier de Soucelles donna à l’abbbaye de Nyoiseau, sous la charge du service divin. L’évêque d’Angers, Guillaume, et le sénéchal Guillaume des Roches, autorisèrent la tenur d’une foire le jour de la St-Barthélémy. L’abbaye y établit un prieuré, dont la desservance devint une véritable cure à la présentation de l’abbesse, avec grande et belle église dédiée à Notre-Dame, plus fréquentée, encore au XVIIe s., que l’église paroissiale. – En était prieure en 1570 une demoiselle de Charnacé ; – plus tard une demoiselle de Soucelles, qui sans doute se fit protestante, comme sa famille, puisque le ministre Amyrault lui a dédié ses Sermons. -Dès les premières années du XVIIIe s., la maison n’était plus qu’un bénéfice simple, réuni à l’abbaye. Il en dépendait, outre la chapelle et l’habitation conventuelle, deux métairies, une closerie, des bois taillis, le tout affermé en 1789 à M. Papiau de la Verrie. – La chapelle n’a été détruite qu’en 1823-1824 ; les statues très-remarquables, qui la décoraient, les tombes des fondateurs, le spierres des sépultures ont été à cette époque vendues, dispersées, la plupart brisées.
La Saunerie – Village.

La Roche-Foulques – Village. Ancien fief et câtellenie, autrefois avec château dominant, au passage du Loir, le carrefour de deux grands chemins, qui descendent de Barécé et de Tiercé. – Le manoir n’était plus au XVIe s. qu’un hébergement avec cour et jardin, relevant de Châteauneuf et appartenant à la famille de Montalais. Mathurin de Montalais avait, par un premier acte aussitôt annulé, vendu la terre vers 1536 à Marguerite Lohéac, veuve de Jean Gohin, puis le 14 juin 1543 à Gabriel de Pontoise. Elle fut acquise définitivement sur Robert de Montalais et Françoise du Puy du Fou le 1er février 1552 n. s. par Renée Fournier, pour son fils Christophe de Pincé. – Une foire s’y tenait la veille et le jour de St-Julien (27 janvier) et ce jour le seigneur devait faire présenter à Châteauneuf une paire de gants blancs de la valeur de 6 deniers au curé de Soucelles et une pipe de vin à la prieure de la Lande-aux-Nonains. – Madeleine Prévost, veuve de Pierre de Pincé, revendit le domaine le 11 février 1622 à Gédéon de Soucelles, seigneur de Soucelles ; – et ses successeurs en héritèrent après lui jusqu’à la Révolution. – Auprès du château, mais en dehors pourtant de l’enceinte, avait été fondée en 1158 par Foulques de Cleers et son fils Geoffroy, une chapelle de Ste-Croix, en l’honneur de la Vraie Croix, dont une parcelle y fut déposée. Il y était célébré au XVIIIe s. encore deux messes par semaine, outre les services des fêtes et dimanches, et les baptêmes, mariages et sépultures, comme dans une véritable succursale ou fillette de la paroisse. La cloche en avait été bénite le 8 mars 1622.

La Tênière – Ferme. Le chemin de Tesnières à Soucelles (1316 – Titres du Verger). – En est sieur n. h. René de la Renaudière (1578), Charles de la Renaudière (1602).
Patronymes
Mes prinicpales familles à Soucelles.
CHALUMEAU – CHASSERIE – DROUIN – HUBERDEAU – LIDORET – PAILLARD – PIGEON – PINSON – ROUAULT
Liens utiles
– Archives départementales (49) en ligne.
–Soucelles (Wikipedia).
-Louis Maucourt, Soucelles-Baronie d’Anjou, Éditions municipales de Soucelles (400 pages).
-Louis Maucourt, La Roche-Foulques, Éditions municipales de Soucelles (90 pages).






Merci Françoise pour ce « Pense-bête généalogique,pour Soucelles » ,où je retrouve bon nombre de mes ancêtres et des lieux qui me sont familiers.
Bon dimanche à vous.
M@g.
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Coucou, je connaissais bien le dolmen de le Pierre Césée, mais pas le menhir du doigt de César ? On découvre toujours quelque chose
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