Lors de ces récentes vacances, j’ai profité de mon temps libre pour approfondir mes recherches généalogiques et vérifier certaines informations concernant mon arbre familial. Jusqu’à la huitième génération, les choses sont relativement claires : je dispose des trois actes principaux (naissance, mariage et décès) pour la plupart de mes ancêtres, à l’exception de trois d’entre eux, décédés après 1902, période pour laquelle les archives du Maine-et-Loire ne sont pas encore accessibles en ligne. (Voir note ci-dessous)

Marie COCHARD : une ancêtre mystérieuse

Ma première ancêtre pour laquelle les informations manquent est Marie COCHARD (SOSA 155 et 171), née vers 1722 dans la paroisse de Joué. Elle est la fille de Joseph COCHARD et de Perrine GALARD. Si son acte de mariage avec Jean PELTIER, célébré le 27 novembre 1747 à Gonnord, confirme sa filiation, l’ascendance de sa mère, Perrine GALARD, reste incertaine.

Extrait de l’acte de mariage de Jean PELTIER et Marie COCHARD :

Le vingt-septième jour de novembre mil sept cent quarante-sept… Jean PELTIER, laboureur, âgé de vingt ans ou environ, fils de défunt Pierre PELTIER et de Jacquine BIBARD… et Marie COCHARD, âgée de vingt à vingt-cinq ans ou environ, fille de Joseph COCHARD, laboureur, et de Perrine GASLARD de la paroisse de Joué…

Bien que l’acte de mariage de Marie COCHARD avec Jean PELTIER en 1747 confirme sa filiation (fille de Joseph COCHARD et de Perrine GALARD), l’ascendance de Perrine GALARD restait incertaine en raison de l’absence de son acte de baptême et de son acte de mariage avec Joseph COCHARD. Voici les preuves qui ont permis de retracer ses origines.

Les indices dans les actes de baptême des enfants de Joseph COCHARD et Perrine GALARD

Joseph COCHARD, métayer à La Terrandière, veuf de Renée AYRAULT depuis décembre 1719, s’est remarié avec Perrine GALARD. Leur mariage n’a pas été retrouvé, mais les actes de baptême de leurs enfants fournissent des indices précieux. Parmi leurs dix enfants, les parrains et marraines mentionnés dans ces actes m’ont permis de reconstituer l’ascendance de Perrine GALARD.

1. Perrine COCHARD, baptisée le 20 octobre 1724, a pour marraine Louise GALARD.
2. Pierre COCHARD, baptisé le 1er janvier 1727, a pour parrain Pierre GALARD.
3. Jean COCHARD, baptisé le 7 avril 1731, a pour parrain Jean GALARD.
4. Charlotte COCHARD, baptisée le 9 octobre 1741, a pour parrain Pierre CESBRON, cousin germain de Perrine GALARD.

Ces mentions suggèrent que les GALARD et les CESBRON sont liés, ce qui a orienté mes recherches vers ces familles.

La preuve décisive : le mariage de Jacques DENECHEAU et Louise GALARD

La clé de l’ascendance de Perrine GALARD se trouve dans le mariage de Jacques DENECHEAU et Louise GALARD, célébré le 7 août 1714 à Chanzeaux. Ce mariage est filiatif, c’est-à-dire qu’il mentionne les parents des époux :

Le septième jour d’août mille sept cent quatorze… Jacques DENESCHEAU, fils de défunt Pierre DENESCHEAU et d’Anne TESTARD de la paroisse de Saint-Pierre de Chemillé… et Louise GALLARD, fille de Pierre GALLARD et de Marie CESBRON…

• Louise GALARD est la fille de Pierre GALARD et de Marie CESBRON.
• Jacques DENECHEAU est le fils de Pierre DENECHEAU et d’Anne TESTARD.

Or, Jacques DENECHEAU est également mentionné comme parrain de Jacques COCHARD, baptisé le 16 avril 1737, et décrit comme l’oncle de l’enfant. Cela confirme que Louise GALARD, épouse de Jacques DENECHEAU, est la sœur de Perrine GALARD. Ainsi, Pierre GALARD et Marie CESBRON sont les parents de Perrine GALARD.

Conclusion : l’ascendance de Perrine GALARD

Grâce à ces éléments, l’ascendance de Perrine GALARD peut être établie avec certitude :

• Perrine GALARD est la fille de Pierre GALARD et de Marie CESBRON.
• Elle est la sœur de Louise GALARD, épouse de Jacques DENECHEAU.
• Les actes de baptême de ses enfants, ainsi que le mariage de sa sœur, fournissent des preuves solides de cette filiation.

Il reste à retrouver l’acte de baptême de Perrine GALARD pour confirmer définitivement ces informations, mais les preuves actuelles permettent déjà de reconstituer son ascendance avec une grande probabilité. Cette recherche illustre l’importance des parrains et marraines dans les actes de baptême, ainsi que celle des mariages filiatifs, pour retracer les liens familiaux dans les archives généalogiques.

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Notes

Mes trois ancêtres sans date de décès connue.

• Pierre DELAVIGNE (SOSA 24), époux de Renée Jeanne BRIBARD, le 5 mai 1873, puis de Léonie Marie GODINEAU, le 24 novembre 1902 à Villevêque. Malheureusement pas de mention marginale sur aucun de ces actes de mariage, quant à l’acte de naissance, le 27 mars 1847 à Corzé, il ne mentionne que son deuxième mariage avec Léonie Marie GODINEAU.
• Jean GANNE (SOSA 26), époux de Anne-Marie-HERVAULT, le 21 juin 1886 à Villevêque, né le 17 février 1858 à La Chapelle-Saint-Laud. Pas de mention marginale sur aucun acte.
• Prosper POIDEVIN (SOSA 62), époux de Jeanne LIZAMBARD, le 7 juin 1857 à Villevêque et né le 31 juillet 1832, à Villevêque également. Encore en vie le 13 juin 1895 lors de la naissance de sa petite fille Juliette POIDEVIN et le 3 mai 1896 à la mort de son fils, Jean-Baptiste POIDEVIN.