- Situation
- Mes ancêtres originaires de Feneu
- Histoires insolites à Feneu
- Transcriptions BMS
- Feneu par Célestin Port
- Quelques lieux-dits
Situation
Feneu est une commune du Maine-et-Loire (49), située à l’ouest de Soulaire-et-Bourg et au nord de Cantenay-Épinard et de l’agglomération d’Angers. Son territoire est bordé par la rivière la Mayenne.
Mes ancêtres originaires de Feneu
Le lieu « Feneu » est utilisé 79 fois, dont 16 fois par mes ancêtres directs.
Pierre SAVARY, métayer de La Haye-Georget, fils d’Etienne SAVARY, lui-même avant son fils métayer du même lieu, et de Jeanne COUESPEAU, se maria le 8 avril 1614, à Feneu, avec Andrée LEDROIT, mais leur mariage ne dura que neuf mois, juste le temps cependant pour que leur fils, Pierre SAVARY, voit le jour, le 22 mars 1615, dans l’église de Feneu.
Est également baptisé à Feneu, Jeanne GALLOIS, le 17 décembre 1631. Fille d’un tissier en toile, Denis GALLOIS, et de Renée NEPVEU, elle épouse à Feneu Mathurin CROCHET le 25 juin 1663. Après avoir demeuré quelque temps à Feneu, le couple ira vivre sur l’île Saint-Aubin, Mathurin CROCHET étant devenu métayer de la ferme des religieux de l’abbaye qui s’y trouve. Leur 4ème enfant, Louis, sera métayer du même lieu.
A également vécu quelque temps à Feneu, Jacques GODILLON, marchand, époux de Perrine MARCHAIS, qui y fit baptiser quelques uns de ses enfants et dont la signature était très belle.

Quelques ancêtres encore qui moururent à Feneu :
- 27 janvier 1602 – Gabrielle ALLARD, femme de Jean GALLOIS et mère de Denis GALLOIS.
- 31 octobre 1613 – Jeanne COUESPEAU, femme d’Etienne SAVARY, enterrée avec l’une de ses filles et dont l’un des fils mourut cinq jours plus tard.
- 1er décembre 1614 – Pierre SAVARY, métayer de la Haye-Georget, mort très jeune après seulement neuf mois de mariage.
- 8 août 1615 – Renée LEBRETON, femme de Jean LEDROIT, métayer du Bas-Coudray et mère d’Andrée LEDROIT, épouse de Pierre SAVARY.
- 20 novembre 1630 – Marie DELAHAYE, veuve du métayer des Bas-Ponts-Chaignon, Jean CADOT.
- 8 mai 1637 – Etienne SAVARY, âgé de 67 ans, mort plus de vingt ans après son fils, métayer de la Haye-Georget.
- 21 octobre 1639 – Jean GALLOIS, veuf de Gabrielle ALLARD et père de Denis GALLOIS.
Principaux patronymes
CADOT – CROCHET – GALLOIS – GODILLON – SAVARY
Histoires insolites à Feneu
11 janvier 1595 – Baptême d’un enfant de « passagers » originaires de Chateau-Gontier.
11 mai 1595 – Baptême de triplés. Deux filles et un garçon anonymes TOUZÉ.
29 mai 1600 – Robert FERRANT succombe à un accident mortel.
1601-1646 – Nombreuses fondations de messes à Feneu.
28 janvier 1625 – Hypothèque d’une vigne en échange d’une messe à perpétuité.
11 juillet 1634 – Mort d’un marchand dans un accident de charrette.
14 janvier 1638 – Testament d’un scieur de long, auvergnat de nation.
13 juin 1645 – Un mariage est annulé en raison de l’impuissance de la femme.
12 mars 1648 – On enterre une pauvre femme abandonnée par son mari.
1er janvier 1652 – On enterre un jeune garçon mendiant qui était sur les routes à la recherche de son oncle.
Et cet inventaire ne serait pas complet si je n’évoquais pas les nombreuses noyades qui eurent lieu à Feneu ainsi que les nombreux pèlerins de Saint-Méen qui y périrent en cours de route. (Voir les actes dans les deux pages ci-dessous).
Transcriptions BMS
Bien que j’ai longuement arpenté les registres de Feneu, je n’y ai pas encore fait de relevé ni de transcriptions, mais cela viendra peut-être…
Feneu par Célestin Port
Feneu, canton de Briolay (8 kil), arrondissement d’Angers (13 kil.). — Fanum (Cart. du Ronc., Rot. ch. 32 et 49 ; 1er Cartul. St- Serge. p. 123), 1097 (Epît. St-Nic., p. 26 et 319), 1124-1134 (2e Cart. St-Serge, p. 103, 283) — Capella de Fano 1150 (Epît. St-Nic., p. 76). Phanum 1032-1052 (St-Serge, 1er Cart., p. 247), 1124 (lb, p. 271). — Fanocus 1030-1050 (Cart. du Ronc., Rot. 1, ch. 49 et Cart. St-Nic., p. 116). — Fanou 1082-1094 (2e Cart. St-Serge, p. 296). — Phanou 1134-1150 (Ibid, p. 173). — Fanum novum 1050-1060 (Epît. St Nic., p. 47). Fanu 1114-1132 (2e Cart. St-Serge, p. 57). — Ecclesia de Fenis 1067-1070 (Epît. St-Nic. p. 21). — Fenou (St-Aubin. ch. or.), 1240 Chaloché, t. II, p. 78). — La paroisse de Feno 1284 (St-Serge, Sceaux, t. II, p. 1). — Founou 1326 (G 16). — Fenou, Fenu 1595 (Et.-C.). — Sur les coteaux, coupés de nombreuses vallées, qui s’inclinent vers la rive gauche de la Maine, entre Sceaux (5 kil. 1/2) au Nord, Ecuillé (6 kil. 1/2) et Soulaire (4 kil.) à l’Est, Cantenay (5 kil.) et Juigné (10 kil.) au Sud, la Membrolle (5 kil.) et Grez-Neuville (8 kil.) à l’0uest.
La route départementale d’Angers à Mamert traverse, par le centre, du Sud au Nord, le territoire et le bourg, où s’en détachent le chemin d’intérêt commun de Briolay et plusieurs chemins vicinaux.
Y passe, outre la Maine, qui forme bordure intérieure vers Sud-Ouest, le ruisseau de la Suine ; — y naissent les ruisseaux de la Tannerie et de la Fontaine-Rouillée. En dépendent les villages et hameaux des Bigotières (17 mais., 51 hab.), des Beurlières (10 mais., 28hab.), des Angenais (6 mais., 21 hab.), des Riotières (6 mais., 18 hab.), des Cornuetteries (5 mais., 16 hab.), de la Mare (5 mais., 19 h.), du Pin (5 mais., 13 hab.), des Martinières (4 m., 16 hab.), des Bellangeries (4 mais., 13 hab.), de la Fouardière (4 mais., 15 hab.), des Ribaudières (4 mais. , 16 hab.), de la Fontaine-Rouillée (4 mais., 11 hab.), de la Grange (4 m., 8 hab.), une dizaine de petits groupes de 2 ou 3 maisons, les chateaux de Montrion et de Sautré et 114 fermes ou écarts.
Superficie : 2551 hect., dont 54 hect. en vignes, 169 hect. en bois, 1,890 en labours, il y a 100 ans pour la plus grande partie en landes.
Population : 220 feux en — 948 hab. en 1790. — 1331 hab. en 1831. — 1247 hab. en 1841. — 1376 hab. en 1851. — 1410 hab. en 1861. — 1357 hab. en 1872, dont 536 hab. au bourg (148 mais., 195 mén.).
Foires les 13 avril, 29 juin et 11 novembre. — Avant la Révolution . Marché tous les 15 jours, dans des halles, maintenant tous les mardis. — Elève de chevaux et de bestiaux.
Bureau de distribution de poste. — Chef-lieu de Perception pour les communes de Feneu, Cantenay, Cheffes, Ecuillé et Soulaire.
Mairie avec Ecole de garçons, établie en 1834 dans des dépendances du presbytère (ordonnance du 28 décembre 1833), reconstruite en 1861 (Arch. Geslin). — Ecole de filles (sœurs d’Evron), dans une maison donnée par Mme Houdbine, dont partie en 1869 a été transformée en Hôpital.
L’Eglise, dédiée à St Martin (succursale 5 nivôse an XIII) est un édifice en forme de croix latine (76 mèt. sur 8), reconstruit en partie au XVIIIe siècle, et de nos jours transformé par une élégante restauration. De beaux vitraux la décorent, donnés, ceux du chœur, dont un représente St Martin, « par le curé de Feneux, Clouard,» ceux de la nef par Mme Houdbine, «en mémoire de son mari et de sa fille, » par Mme LEMASSON et par Mme RICHOU, Désiré « en mémoire de son mari, adjoint d’Angers. »
Sur le côté, vers l’0uest, le Presbytère est logé dans l’ancienne cure restaurée en 1869.
Nulle trace antique n’est signalée sur le territoire. La grande voie d’Angers traversait la lande de la Coulevrière, presque parallèle au nouveau chemin construit en 1788. Le nom du bourg semble indiquer l’existence d’un petit temple ou de quelque chapelle antique, fanum, que remplaça sans doute l’église. Elle appartenait au XIe siècle à Hugues de Chantocé, qui, ayant avec l’aide de St Nicolas, vaincu ses ennemis, en fit don à L’abbaye de St-Nicolas d’Angers vers 1064-1070. Le bourg existait déjà, et les moines vinrent aussitôt s’y établir sous la direction de Rainaud de Chemillé ; mais gratifiés peu de temps après (1111) d’une nouvelle fondation près Sautré, ils s’y transférèrent pour y constituer plus à l’aise un prieuré, V. le Bignon.
Curés : Jean Deschamps, mort en 1469. — Jean Du Bouchet, 10 avril 1469. — René Pinaud, 1588, 1595. — A cette dernière date commence la série des registres paroissiaux. — Christophe Ogier, août 1598. — Jean de Vaulx, 1603, mort 1er juillet 1612 . — Jacques Dufay, 1618. — René Bodrais, nommé le 17 décembre 1620, mort le 18 avril 1649. II avait fait bâtir, aidé d’un don de 80 livres et de corvées gratuites, la chapelle N.-D.-de-Pitié, bénite le 14 juin 1648, et qui s’élève encore dans le carrefour, à l’entrée, vers Nord-Ouest, du bourg. — Urbain Potier, avril 1650, 1655. — René Rivière, avril 1656, mort le 24 août 1669. — Julien Leroyer, (V. ce nom), janvier 1670, mort le 19 mai 1680. — Jean Largent, prêtre du diocèse de Paris, installé le 21 mai 1680, mort le 26 février 1709, âgé de 70 ans. — Franc. I.e- moyne, mai 1109, mort le 23 août 1724, agé de 49 ans. — J.-B.-PhiIippe Delespy, vicaire, fait fonctions de curé pendant trois ans. — Franc. Lemoine-Degormeaux, septembre 1727, mort le 30 juillet 1746, âgé de 63 ans. — Louis-Florent Péton, novembre 1746, gai compère, qui sème de notes plaisantes les marges des registres de ses prédécesseurs, et qui tenait à ce que la postérité sût « qu’il vivait bien« , V. I.ande-FIeurie. — Le 20 mai 1770 il bénit la première pierre de la nef nouvelle, reconstruite aux frais des habitants qui en restaient fondateurs, à l’exclusion de tout seigneur. Une chapelle, collatérale au chœur, fut en même temps édifiée et par-dessus un nouveau clocher. d’après les devis et sous la direction de Pierre Launay, le jeune, et de Jean Maussion. Les travaux furent reçus le 11 avril 1771. — F. Péton est curé encore en janvier 1793, assisté de son frère Francois-Louis, ex-prieur du Bignon et ancien curé de St-MauriIte de Chalonnes, qui en ces temps lui sert de vicaire.
La paroisse avait pour seigneur temporel le baron de Sautré. Elle dépendait de l’Archidiaconé d’Outremaine, du Doyenné D’Ecuillé, de l’Election et du Grenier à sel d’Angers, – avec résidence d’une brigade de gabelle, – du District de Châteauneuf. – On y comptait en 1788, 30 familles, soit 120 personnes à la mecdicité, et pour toute ressource, 35 livres de rente.
Maires : Pierre NOURY, 1793 – MÉNARD, 27 prairial an VII, démissionnaire le 7 fructidor an VIII. – A.-F. GODDES de Varennes, 2 janvier 1808, mort le 5 août 1811. – Pierre-Vincent Gatin de La Mothe-Baracé, marquis de Senonnes, son gendre, ancien capitaine des armées royales, 28 août 1811. LEMASSON, 7 avril 1815. – MORDRET fils, 17 avril 1815. – Marquis de Senonnes, 12 juillet 1815. – Louis-Jacques DUPRÉ, 13 août 1830, installé le 15. – Léon SAULNIER, 8 juillet 1852, installé le 5 mars 1853, mort en 1856. – Athanase TOUTAIN, 13 janvier 1857, installé le 25.
Quelques lieux-dits
La Haie-Georget. Ferme, commune de Feneu. – Le fief, domaine et seigneurie de la Haie-Geroget 1540 (C 105, f. 116). – Acquis vers 1535 du sieur de Chambellay par Clément LECOQ, relevait de Sautré. En est sieur Pierre BUIGNÉ 1710.

Le Coudray. Commune de Feneu. – Herbergamntum de Codraio 1241. – Manerium de Codreio 1247. – Marguerite, comtesse de La Flèche, acquit en 1241 de Jean MARQUILLEAU et de Jean de l’HÔPITAL l’hébergement ou manoir avec les vignes et bois y attenant, et y établit l’année suivante des religieurses que l’évêque d’Angers ecempta en 1244 de sa juridiction en les reconnaissant soumises à l’ordre de Citeaux. La fondation ne tint pas, puisque la même bienfaitrice fit don du tout en 1247, avec Dolon et ce qu’elle possédait déjà entre Sarthe et Maine dans les paroisses de Grez et de Feneu, au Chapitre de St-Maurice d’Angers, du consentement du seigneur de Sautré, seigneur du fief. Le Chapitre y garda jusqu’à la fin du XVVe siècle, un riche domaine avec maison seigneuriale, chapelle, colombier, jardin, cour entourée de murs, constructions en partie refaites à neuf vers 1640 aux frais du chanoine Claude TAILLEBOIS. – Il s’en est formé trois fermes, le Haut, le Bas et le Petit-Bas-Coudray.

Les Ponts-Chaignon. Les Bas Ponts-Chaignon. Ferme, commune de Feneu. – Le haut pont chesnon (1624). – Les Chaignons 1685. – Les Ponts Chaignons 1687. (Et.-C.). – Les Ponts Chignons (C.C.). [Décès de Marie DELAHAYE, épouse du métayer des Bas Ponts-Chaignons, 1630.]


Je trouve que c’est une bonne idée de faire le point sur les localités de sa généalogie et d’y introduire les billets qui s’y rapportent.
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Incroyable le mariage annulé pour cause d’impuissance de la femme 🤦♀️🙈… j’étais passé à côté à l’époque de ce calendrier de l’avent.
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