Angers Saint-Léonard

  1. Mes ancêtres à Saint-Léonard d’Angers
  2. Saint-Léonard, par Célestin Port.

Mes ancêtres à Saint-Léonard d’Angers

CHARON – AUBRY

Les registres y commencent en 1592 et on y trouve des DELAVIGNE… [Jean DELAVIGNE x Michelle GIGAULT]

Saint-Léonard, par Célestin Port.

Saint-Léonard, village, commune d’Angers. Ancienne paroisse, créée primitivement à l’extrémité de la paroisse St-Jean-Baptiste d’Angers et sur le domaine de l’abbaye St-Aubin. L’abbé percevait le tiers de la dîme, le Chapitre de St-Jean les deux autres tiers.

Curés : Jean Milier, 1434. – Jean Marpault, 1484. – Guillaume Lelardeux, 1520, qui permute. – René Haultarbre, février 1525, n.s., décédé en juillet 1555. – Pierre BOuglier, juillet 1555, qui permute en novembre. – Jacques GODINEAU, novembre 1555, 1561. – Hardouin de La NOE, 1573. – Jean GIRAULT, 1582. – Anceau GEOFFRAULT, 1604. – Jean CHETOUL, mort en août 1630. – Etienne JAHIER, août 1630, 1644. – François DUPONT, 1688. – RAGAIGNE, 1767, mort le 5 décembre 1784, âgé de 54 ans. – Gabriel POLLU, natif de Jallais, déporté en Espagne en septembre 1792.

Le domaine formait un fief et seigneurie, qui jouissait des droits de fondation et de prééminence dans l’église. Il appartenait au XVIe s. à la famille de Pincé et fut vendu par demoiselle Jeanne de PINCÉ le 31 mars 1655 à Noël HERBEREAU, sieur des Chemineaux, président du Grenier à sel d’Angers. – Noël HERBEREAU, sieur de Beauvais, son petit-fils, revendit la terre le 24 octobre 1719 à Charles-François LEFEBVRE, qui la réunit à son marquisat de l’Aubrière.

La paroisse comptait 97 feux en 1789. Elle fut un instant érigée en commune et eut pour maires : FABRE en 1789-1790, – POIRIER, jusqu’en l’an II. – La cure avait été vendue nationalement dès le 18 octobre 1791, l’église et le cimetière le 17 ventôse an II, mais la paroisse a été rétablie par ordonnance du 5 novôse an XIII.

En 1773 une ouverture de carrière, tentée sur un terrain de la cure, à l’Est de la Chanterie, se trouva immédiatement arrêtée par la mauvaise qualité du rocher. – Sur les confins extrêmes, à l’Est du beau cimetière actuel, qui borde la route, dans un angle formé par deux chemins, limite de St-Barthélémy, a été établie la scirie mécanique de la Commission des Ardoisières.

Saint-Léonard. (Ancienne église) Primitivement succursale, croit-on, de la paroisse St-Julien l’église était, à la nomination du chapitre, sur la présentation d’un des chanoines. Décorée d’un grand autel neuf en 1688, rebâtie en grande partie en 1733, c’est une simple nef (25 m. 50 de long sur 7 m/) avec deux chapelles latérales de 6 m. carrés, qui n’offre aucun intérêt d’art. On y conservait un doitgt du saint patron, et encore aujourd’hui, le jour de la fête, la dévotion y amène de nombreux pèlerins empressés à faire réciter des évangiles. – Le village en 1794 portait le nom de Fruits sucrés.


VignetteAncienne église Saint-Léonard d’Angers (Archives départementales du Maine-et-Loire).