- Mes ancêtres originaires de Brain-sur-l’Authion
- Transcriptions BMS
- Petites histoires insolites à Brain-sur-L’Authion
- Plan de Brain-sur-l’Authion
- Brain-sur-l’Authion par Célestin Port, Dictionnaire Historique du Maine-et-Loire, 1878.
- Notice sur la commune et la paroisse de Brain-sur-l’Authion par l’Abbé H. Boutavant, 1909. (Gallica)
Mes ancêtres originaires de Brain-sur-l’Authion
Familles (Liens vers fichiers ou Geneanet)
BREGEON – CLAVIER – COUSIN – DELAMARRE – DUPIN – HEURTELOU – HOUDOUIN – LEBRETON – LELIEVRE – LEROUX – MARCADE – MENOU – PETON – REPUSSARD
Transcriptions BMS
Brain-sur-l’Authion -B – 1554-1669 (Et quelques mariages et sépultures…) – En cours.
Brain-sur-L’Authion – S – 1607-1669
Brain-sur-L’Authion – M – 1608-1641
Petites histoires insolites à Brain-sur-L’Authion
Plan de Brain-sur-l’Authion
Brain-sur-l’Authion par Célestin Port, Dictionnaire Historique du Maine-et-Loire, 1878.
Brain-sur-l’Authion, canton S.E. et arrondissement d’Angers kil.). – Parochia quae dicitur Brainius, 1009 (G Chap. St-Laud). – Bren 1080 circa (Cartul. du Ronc., Rot. 5, ch. 93). – Ecclesia de Brenio 1082-1090 (1er Cartul. St-Serge, p. 137), 1159 (Ib., p.16). – Bremum, Braimum 1050 circa (Cartul. du Ronc. Rot. 3, ch. 62). – Brien 1200 circa (Savigny, ch. or. 4). – Breim 1207 (H.-D. B 52, f. 6). – Brenum super Authion 1251 (H st-Nic., Brionneau, f. 281). – Bremium supra Auction 1290 (G Chap. St-Maimboeuf), 1314 (G 7, f. 122). – Breim sur Aution 1333 ( G St-Maurice, Fond. t. I, f. 182). – La ville de Brain 1351 (G archipr. d’Angers) et 1542 (Aveu). Le bourg s’allonge sur la rive droite de l’Authion canalisé et au confluent d’une boire importante dite du petit Authion, d’abords pittoresques surtout vers Sud par l’aspect gracieux de ses maisons échelonnées. – Entre Andard (1600 mèt.), Corné (5 kil. 600 m.) et St-Mathurin (10 kil.) à l’Est, la Bohalle (3 kil. 400 m.) au Sud, la Daguenière (3 kil.800 m.), Trélazé (4 kil. 200 m.), St-barthélémy (7 kil. 200 m.) à l’Ouest et le Plessis-Grammoire (6 kil.1/2) au Nord.
Le chemin de grande communication d’Angers à Baugé et la route départementale d’Angers à Longué traversent de part en part la commune, le premier à 2 kil., le second à 600 mètres du bourg, reliés par le chemin d’intérêt commun de Tiercé à la Loire qui traverse, au sortir du bourg, l’Authion sur un pont en pierre de deux arches, reconstruit en 1854 ; – en aval, à 500 m, a été établi en 1863 un barrage mobile. – Le chemin de fer d’Orléans à Nantes entame l’angle Sud-Ouest de la commune en faisant station à 2 kil. de l’église, mais sur le territoire de la Bohalle.
Y naissent les ruisseaux de la Planche-d’Andard et de Limelle, affluents de l’Authion ; y passe le ruisseau des Grands-Fossés.
En dépendent les villages de la Coutardière (193 hab., 2 kil. 1/2), d’Avalou (91 hab., 2 kil. 1/2), de la Fontaine (38 hab., 2 kil. 800 m.), de la Commune (37 hab., 1 kil. 700 m.), de Vaudoré (43 hab., 3 kil. 1/2), de la Croix-Combaut (93 hab., 900 m.), de la Porée (40 hab., 4 kil. 800 m.), de la Réale (47 hab., 5 kil. 200 m.), de la Prédanière (120 hab., 500 m.) et les châteaux de Narcé, de la Bouteillerie et de Rosseau.
Superficie : 2305 hectares dont 225 h. en vignes et 56 hect. 98 en bois. La commune jouit de 20 000 fr. de rentes en biens fonds, pour partie situés sur le terrtoire des Rosiers et affermés en certains cantons jusqu’à 200 fr. l’arpent.
Population : 373 feux, 1563 hab. en 1720-1726. – 397 feux, dont 120 dans le bourg en 1791. – 1792 hab. en 1793. – 1355 hab. en 1804, dont 272 au bourg. – 1490 hab. en 1821. – 1596 hab. en 1831. – 1614 hab. en 1841. – 1647 hab. en 1851. – 1575 hab. en 1861. – 1540 hab. en 1872, dont 380 au bourg (118 mais., 145 mén.).
Agriculture. – Culture maraîchère, grains et chanvres renommés ; vastes semis de plantes récoltées en graines pour semences ; pépinières d’arbres fruitiers et d’ornement. – Les vins du Miroir étaient estimés de 2e classe au XVIIIe siècle.
Deux Assemblées : l’une, qui se tient au bourg le 30 juin (St-Pierre), l’autre, le 8 septembre au milieu du marais, à 3 kil., à l’occasion de l’ouverture des prairies pour la seconde herbe. La prémière était réputée pour son marché, encore important et autrefois très considérable, d’échelles à perrayeurs et de rateaux, pelles, fourches en bois. Il y a quelques vingt ans les chalands abondaient dès l’aube, et les instruments s’y débitaient par milliers. L’importance de cette vente s’est de beaucoup réduite, depuis que les ardoisières de Trélazé ont cessé de s’y approvisionner. L’inondation de 1856 a aussi détruit presque tous les saules de la vallée, dont on confectionnait ce matériel.
Bureau de poste de Corné. – Perception de Trélazé.
Mairie avec Ecole de garçons construite en 1835-1836, accrue d’un jardin en 1837, et agrandie en core en 1853. – Ecole de filles (soeurs de Ste-Marie), construite en 1869. On a trouvé dans les fondations 7 ou 8 tombeaux en ardoise et en pierre dure, dont un contenait deux têtes.
L’Eglise, dédiée à St Pierre, fut conservée comme oratoire par décret du 9 avril 1791, et érigée en succursale le 30 septembre 1807. La façade avec fronton triangulaire et étroit avant-porche (ardhit. Villers), date de 1839, ainsi que la nef terminée par un mur de refend, dont le plein en hauteur est décoré de rideaux rouges peints et drapés comme un rideau de théâtre. A un pilier central s’appuie le grand autel, installé dans une niche en coquille. De droite et de gauche des arcs relient cette bâtisse au reste de l’ancienne église, disposée en forme de choeur ou d’abside. A droite se rattache une chapelle, portant une traverse d’arcs d’ogives entrecoisés avec toutes les complications des liernes et formerets des voûtes du XVIe s., dont les moulures se réunissent aux angles en faisceaux interrompus à demi-hauteur. – A gauche, deux travées anciennes, la première du XIIe s., voûtées par deux arcs doubleaux croisés dont la retombée porte sur des chapiteaux décorés à gauche de feuilles de chêne et de vigne, à droite de crochets naissants ; la deuxième, du XVIe s. terminée par un autel où s’étale une informe Résurrection, oeuvre d’un artiste heureusement inconnu ; aux deux côtés, statues de St Pierre et de St Aignan, d’égle valeur.
Le Presbytère, construit à neuf en 1789, a été compètement restauré en 1871. – Le Cimetière qui entourait l’église a été transféré en 1833.
On n’a signalé aucune trace antique sur la commune. Il est certain pourtant qu’une voie la traversait venant d’Angers par Limelle, où le passage en a été reconnu. Une autre, je crois, plus au Nord, par St-Barthélémy, gagnait le Vieil-Baugé. Sous les murs et dans les jardins dits de la Butte du Moulin s’enfoncent de profondes caves qu’on prétend remonter au Xe s. – En reprenant le premier chemin à gauche qui rejoint la grande rue, sur la droite, dans le jardin de l’ancien maire Morigné, existent à trois pieds sous terre plusieurs bassins en ciment d’origine certainement antique.
La paroisse est antérieure au XIe s. L’église appartenait dès lors de longue date à Bouchard de la Pouèze dont le fils la céda vers 1085 à l’abbaye St-Serge d’Angers avec la plupart des dîmes et redevances, en échange de la somme, énorme pour le temps, de 1000 sols. Le pape confirma ce don en 1159. – Elle dépendait de l’archiprêtré d’Andard, de l’archidiaconé d’Angers.
Curés : Jean de St-Aignan, 1207. – Pierre de Soeurs, 1251. – Jean de Souvigné, 1314. – Jean Delâtre, de Atrio, professeur en droit civil et canon, à Angers, 1393. Il ne résidait, comme on voit, non plus que ses successeurs, dont les registres quoique remontant à 1554, ne donnent ni le nom ni la signature jusqu’au milieu du XVIIe s. – Julien Leheurt 1641, ✝ le 20 avril 1678, âgé de 78 ans. – P. Aubin, 17 août 1678. – Mathieu Marquet, juin 1867, ✝ le 12 décembre 1703, âgé de 59 ans. – Louis-Antoine de la Rouvraie, 30 août 1704, ✝ le 5 septembre 1732, âgé de 57 ans. – François de Linière, précédemment vicaire, 31 novembre 1732, ✝ le 23 février 1743. – Jacques Guillon, 8 mars 1742, ✝ le 14 mars 1786, âgé de 80 ans. – Urbain Bardoul, natif d’Angers, vicaire de St-Pierre, vice-promoteur de l’officialité, nommé le 15 mars, installé le 4 mai 1786. Il prêta serment et, sa cure supprimée, devint premier vicaire d’Andard, en restant secrétaire greffier de la municipalité de Brain. Néanmoins on le voit suspect et arrêté dans les prisons de Doué en l’an II. Ses meubles sont vendus le 23 nivôse. Les habitants, l’abbé Rangeard en tête, attestaient son parfait civisme, et réclamaient sa liberté.
Tout le pays, dépendant du domaine d’Anjou, était tenu au XIe s. en arrière fief par la famille de la Pouèze, qui le relevait directement de Beaupréau. Giroire de Beaupréau et Regnier de Fougeré, qui percevaient les droits coutumiers, les cédèrent vers 1050, notamment la redevance d’un denier à Noël sur chaque maison d’Andard, à l’abbaye du Ronceray, qui posséda dans le bourg, jusqu’à la Révolution, une Chapelle de Sainte-Catherine, aujourd’hui détruite. On retrouve comme seigneurs Mathilde dame de Foudon, femme de Guy de Senecé 1180, 1207, dont la fille Ada épousa vers 1211 Beaudouin de la Roche, et en secondes noces, 1218, G. de la Ferté ; – Jousselin de Beaupréau, 1260, sans doute au défaut des héritiers du fief ; – Jean de B. 1351 ; – Jean Des Roches, mari de Jeanne de Beaupréau, 1387 ; – Jean de Ste-Maure, par sa femme Jeanne Des Roches, 1416 ; – Gui de Laval, au profit de qui le roi René affranchit la terre, bois, forêts, marais, de toutes les servitudes et prérogatives qu’y prétendaient les officiers de Beaufort (13 mai 1453) ; – Gilles de L. 1540. Son aveu témoigne qu’il n’y existait dès lors aucun logis seigneurial. La maison dite Le château, qu’on voit encore dominer les toits voisins, à l’entrée du bourg, n’était que la résidence du fermier général. La terre même, titrée de châtellenie et qui relevait en plein fief du roi, était dès lors aliénée à Me Victor Burgouin, tésorier d’ANjou, mais à réméré. Le seigneur percevait à la mi-carême 7 l. t. sur ses étagers qui élisaient deux d’entre eux pour égailler et percevoir la somme ; tout cheval ou jument devait trois corvées au cours des vendanges et avait ensuite libre pacage durant quatre mois (mai-août). Tous les pêcheurs étaient tenus à courir la quintaine dont l’écu devait être fourni et planté par le prieur du Temple. Le seigneur avait encore droit de bac et passage sur l’Authion, de visite des engins de pêche et de vente exclusive de son vin en détail pendant 40 jours à son choix, sauf les Hospitaliers qui le pouvaient aussi, mais à consommer dans leurs maisons. Le principal domaine, outre ses métairies, comprenait des prés, provenant partie des marais asséchés, partie des défrichements ou des terres basses, que les tenanciers furent autorisés en 1635 à ne pas laboureur et qui sont devenus la fortune du pays. – Jean Bourbon, sieur de la Bourdaisière, gouverneur du duc dAlençon, par acquêt de Me Victor Burguin, 1564 ; – Françoise Robertet, sa veuve, 1586 ; – Georges Babou, capitaine de cent gentilhommes, 1606 ; – Marie de Verdun, veuve de Pierre Molan, par acquêt en 1614 ; – Madeleine et Marie Mola, cette dernière femme de Roger de Gast, 1627 ; – Louis de Rohan-Guéméné, par décret judiciaire du 18 août 1642 sur les enfants de Ch. Durand de Champforest et de Madeleine Mola ; – la famille Rohan-Guéméné jusqu’à la Révolution. – A cette époque le quart de la paroisse était composé de biens ecclésiastiques, appartenant aux abbayes St-Aubin et St-Nicolas d’Angers, du Louroux et de la Boissière, l’Hôtel-Dieu d’Angers, au Temple, à la Charité d’Andard, au Chapitre de St-maurice et au Séminaire, aux Minimes et aux Cordeliers d’Angers sans compter cinq ou six chapellenies. – la quinte ou ressort judiciaire comprenait les paroisses de Foudon, Saint-Barthélémy, Andard, Brain, Trélazé, Saint-Léonard, Sorges, St-Augustin, St-Aubin des Ponts-de-Cé et Ste-Gemmes-sur-Loire.
Le boisseau local mesurait 12 pour 14 des Ponts-de-Cé.
Maires : Jean-Baptiste THUAU, 24 janvier 1790. – Louis-J.-B. BAGUENIER, 16 décembre 1792. – Pierre BEAUMONT, 18 août 1793. – La commune fut supprimée et réunie à Andard dès la fin de cette année jusqu’en septembre 1796. – J.-B. THUAU, décembre 1796. – Blaise DELÉPINE, 10 messidor an VIII. – Jos. Bertrand du Platon de Narcé, ancien colon de St-Domingue, gentilhomme ordinaire de la chambre en survivance, 2 janvier 1808. – René GAULTIER de Brulon, V. ce nom, 12 septembre 1813. – René BARDOUL, 12 juin 1815. – Pierre-Armand TRIPPIER de Lozé, 4 décembre 1815. – Gabr. MASSONNEAU, 6 septembre 1830. – Pierre-Jacques THUAU, 14 avril 1832. – Jacques MORIGNÉ, 28 septembre 1840. Robin, 1870.
Voir à son article, la Réale, Narcé, Avalou, la Guichardière, la Malboire, Limelle, Rosseau, le Miroir, la Jaille, Rousson, le Vaudoré, la Porée, les Landes, …
Avalou, Le Grand Avalou, village – Colin des Portes en fit don, en 1322, avec tous ses biens, à l’Hôtel-Dieu d’Angers, qui, au commencement de ce siècle, y avait réuni le Petit-Avalou et une propriété voisine dite la Bonde-d’Avalou, et a vendu le tout, en 1868, à M. Thuau, d’Angers. – Le Petit-Avalou – Cette terre, avec ses bois, avait été donnée par Foulques-Nerra à Guillaume d’Orléans qui, le jour de la dédicace de l’abbaye Saint-Nicolas d’Angers, en fit don aux moines, en présence du pape Urbain II. Elle leur appartenait encore à la Révolution et fut vendue nationalement le 4 février 1791. – Réunie au Grand-Avalou et vendue par l’Hôtel-Dieu.
Coutardière (la), village. – Ancienne terre noble dont dépendaient les closeries des Ruelles, de la Place Royalle, du Mortier-Lisard et de Gueniveau au XVIIIe siècle. – En est sieur François COCHELIN, 1577.
Limelle, Le Grand-Limelle, ferme – Antique villa gallo-romaine, placée dans la forêt de Bellepoule, à laquelle elle donnait son nom jusqu’au Xe siècle, et que les chroniqueures, anciens et modernes, ont confondue dans leurs légendes avec la forêt de Nyoiseau. Le domaine était borné vers Sud par l’Authion, et vers Nord par la voie romaine d’Angers à TOurs. On en a trouvé des tronçons en 1865, ainsi que deux tombeaux sur des dépendances en Trélazé. – Il y existait un moulin sur l’Authion au Xe siècle, qui appartenait, comme le domaine, à l’abbaye St-Aubin d’Angers. Arrentée, puis aliénée, la terre rachetée encore à la fin du XVe siècle à Jean de St-Melaine 1489, 1500, et fit sans doute bientôt après retour aux moines qui la possédèrent jusqu’à la Révolution. Elle dépendait de l’office de l’aumônerie et fut vendue nationalement le 4 février 1791. – Des lettres patentes du duc d’Anjou de 1583, accordaient au propriétaire le droit de jeter un pont sur l’Authion pour mener ses bestiaux dans les communs. – La terre donne son nom à un petit ruisseau qui, né vers Nors-Est en Brain, borde la commune de Trélazé et se jette dans l’Authion ; – 4 kil. de cours ; Le Petit-Limelle, ferme, exploitée en culture de graines et pépinières
Le Miroir, maison et vigne – La terre appartenait au docteur Jacques DUGUÉ et échoit dans sa succession à son fils Richard en 1605 ; _ à n. h. Nic. ROUSTION en 1649. – Le clos presque tout entier périt de sécheresse ou de froid en 1616, au témoignage de Louvet. Il fut replanté et conservait sa renommée jusqu’à nos jours. On en classe les vins au XVIIIe siècle au second rang des crus d’Anjou. L’abbé RANGEARD a chanté dans une Épître ce vin dont il
admire la clarté
A la délicatesse égale,
La douce vapeur qu’il exhale,
La sève et la légèreté.
Notice sur la commune et la paroisse de Brain-sur-l’Authion par l’Abbé H. Boutavant, 1909. (Gallica)
Villages de Brain-sur-L’Authion. AIGREFOIN – AVALOU – La COMMUNE – La CROIX-COMBAULT – La COUTARDIERE – La FONTAINE – La PORÉE – Le VAUDORÉ.
Châteaux – La BOUTEILLERIE – Les LANDES – NARCÉ – ROUSSON.



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