- Mes ancêtres originaires de Corné
- Transcriptions BMS
- Histoires insolites à Corné
- Corné par Célestin Port
- Quelques lieux-dits
Mes ancêtres originaires de Corné
ABRINARD – BODIN – MENOU – QUENION – ROGER – SUREAU
Transcriptions BMS
A faire
Baptêmes – Mariages – Sépultures – 1596-1667
Histoires insolites à Corné
A venir…
Corné par Célestin Port
Corné, canton de Beaufort (12 kil.), arrondisssement de Baugé (21 kil.) ; – à 19 kil. d’Angers. – Cohorneium 1050 circa ( Cart. du Ronc., Rot. 3, ch. 62), 1087 (Cart. St-Aubin, fol. 73 v°). – Cohorneum (Cart. du Ronc., Rot. 3, ch. 16). – Cohorniacus 1060-1067 ( Cart. St-Maur, ch. 49), 1050-1080 (Cart. St-Aubin, f. 91 v°). – Cohornacus 1050 circa (Cart. St-Maur, ch 37). – Codurniacus 1050-1080 (2e Cart. St-Serge, p. 355). – Corneium *1130 circa (Liv. d’A., f. 49). – Cororneium 1241 (Chaloché, t. II, p. 79). – Courné XVIIe s. (Et.-C.).
La route départementale d’Angers à Longué traverse de l’O. à l’E. et forme l’alignement du bourg, en y reliant vis-à-vis l’église, le chemin d’intérêt commun de St-Mathurin, sous Quiquère le chemin de grande communication de la Flèche, et sur les confins à l’E. le chemin de grande communication de Baugé.
Y passent l’Authion qui par une large courbe se rapproche à 800 mèt. du bourg, avec un barrage mobile construit en 1857, – et son affluent le ruisseau des Aulnais.
En dépendent les villages ou hameaux de Quiquère (6a maisons, 186 hab.), de la Chapelle et du Bois-d’Epinard (52 maisons, 138 hab.), de Grasseval (31 maisons, 88 hab.), des Dublières (31 maisons, 88 hab.), de la Croix-Blanche (27 maisons, 82 hab.), des Ruisseaux (25 maisons, 67 hab.), des Rouages (23 maisons, 79 hab.), de la Crétaudière (22 maisons, 75 hab.), de la Rue-de-l’Ormeau (19 maisons, 58 hab.), de la Croix-Verte (18 maisons, 64 hab.), de la Coulée (19 maisons, 55 hab.), de Rimou (17 maisons, 40 hab.), du CLos-Gasnier (16 maisons, 49 hab.), de la Daudinière (15 maisons, 57 hab.), d’Etriché (14 maisons, 47 hab.), de la Touche (13 maisons, 48 hab.), du Point-du-Jour (15 maisons, 38 hab.), des Ponts (12 maisons, 29 hab.), de la Blardière (10 maisons, 21 hab.), du Carrefour-Joulin (10 maisons, 23 hab.), du Mans (9 maisons, 24 hab.), de la Moricière (9 maisons, 17 hab.), du Petit-Sacé (9 maisons, 24 hab.), des Fourcelles (7 maisons, 18 hab.), des Boitellières (7 maisons, 18 hab.), de la Mare-Denis (6 maisons, 18 hab.), du Pont-Chaillou (5 maisons, 10 hab.) et 24 fermes ou écarts.
Superficie : 1653 hectares, dont 95 hectares en vignes et 19 hectares en bois.
Population : 1060 communiants en 1635. – 926 en 1643. – 978 en 1646. – 400 feux en 1720. – 1799 hab. en 1726. – 446 feux en 1790. – 2065 hab. en 1831. – 2092 hab. en 1841. – 2143 hab. en 1851. – 1893 hab. en 1861. – 2009 hab. en 1872, dont 460 hab. au bourg (128 maisons, 167 mén.).
Marché le vendredi. – Assemblée le dernier dimanche d’avril.
Recette de Poste. – Perception de Mazé.
Belle Mairie neuve, construite en 1841, décorée en 1863 d’une élégante grille sur la route, acec Ecoles communales laïques de garçons et de filles dans des pavillons. – Ecole libre de filles (Soeurs de Ste-Marie d’Angers). – Salle d’asile construite en 1589-1860.
L’Eglise, dédiée à St-Blaise (succursale, 30 septembre 1807), est un édifice déformé par des remaniements successifs (31 mètres 50 sur 10 mètres 20). Une porte en accolade à montant et clochetons fleuronnés ouvre sur une large et basse nef de quatre travées, la première envahie jusqu’à mi_hauteur par une sorte de jubé en bois. La voûte, à étroits compartiments d’arcs doubleaux encadrés de formerets, liernes et tiercerets en tiers-points et les deux fenêtres d’ogive flamboyante à meneaux remontent sans doute à la première reconstruction partielle de l’église (XVIe s.). – Deux basses et doubles arcades modernes forment le transept, dont un côté contient un mauvais tableau, donné par la famille Beaumont et qui représente : Notre-Dame libératrice de la ville de Salins, 1639. Une toile, de valeur inférieure encore, trône au fond du sanctuaire, terminé par un grand mur droit avec fenêtre flamboyante du XVe s. Sur le flanc nord un pan de mur conserve encore de petites fenêtres à cintres et pieds droits réguliers, noyés de ciment, restes du plus antique édifice (XIe s.). D’épais contreforts, dont deux vers S. sont creusés de niches de saints, un cadran solaire en ardoise, signé J. Dubreuil 1738, un trumeau de porte avec l’effigie sculptée de St Pierre (1705), quelques débris de vitraux et un bénitier orné de deux mascarons (XVIe s.), sont à peine à remarquer dans cet édifice, toujours menacé de reconstruction.
On a trouvé sur le territoire plusieurs celtae ou haches de pierre et en 1847 un véritable trésor de monnaies romaines à Quiquère, V. ce mot. C’est au bas de cette haute butte que se bifurquait la voie d’Angers, suivant à droite la Loire, à gauche se dirigeant sur Beaufort.
L’église faisait sans doute partie des biens détachés en 1010 par Foulques-Nerra du domaine de l’évêché d’Angers, au profit du Chapitre de Loches. L’évêque Hubert protesta vainement. Le Chapitre en conservait la présentation en 1789 et avait dans le bourg un hôtel, dit encore le logis des Mines, avec tourelle en saillie du XVIe s. Il était seigneur de la paroisse, où n’ahbitait aucun autre privilégié que le curé.
Curés : Etienne Détriché, 1604. – En 1615 le bourg est occupé par la compagnie de M. de la Frenaie et tout service curial interrompu. – Julien Bessonneau, 1627, qui résigne après 30 ans de cure. Par trois fois sous son règne, en 1631,1637,1649; la contagion avait dévasté la paroisse. – Pierre Bodin, chanoine de St-Martin d’Angers, installé le 3 mars 1657. – Pierre Foucquet, septembre 1659, ✝ en juillet 1662. – Denis Demust, de Loches, octobre 1662, novembre 1666. – Jean Aubinet, décembre 1666, ✝ le 26 janvier 1684. – Urbain Quiquère, mars 1684, ✝ le 9 avril 1714, âgé de 57 ans. – René Dezaires, mai 1714, ✝ le 16 mai 1719, âgé de 44 ans. – Pichereau, juin 1719, mars 1720. – A partir du 8 août 1720, c’est un autre prêtre, Mathieu Pichereau, qui fait les fonxtions curiales avec le titre de « recteur de Ste-Radegonde de Nantes, » et qui prend possession seulement le 20 juillet 1721 de la cure de Corné en vertu de lettres obtenues à Rome le 5 mars. Il réside et signe « curé de Corné » jusqu’à ses deux derniers actes (6-22 octobre 1722) où il s’intitule : « recteur de Ste(Radegonde de Nantes et de Corné ». – Rébion, octobre 1722, ✝ le 13 octobre 1761, âgé de 70 ans. – Gabriel Goguelet, ancien vicaire, 13 avril 1762. Le 18 août 1766 est posée la première pierre du presbytère et le 22 décembre 1779 a lieu la bénédiction des fonts et du bénitier en marbre. Il meurt le 10 août 1783, âgé de 67 ans. – R. Thomas, août 1783, à partir du 6 novembre 1792, il signe « curé et officier public. »
Le comte Louis d’Anjou donna en 1350 au Chapitre de St-Laud, le fief de la prévôté de Corné, qui se composait de revenus importants et des droits sur les prés et communs. Les Chanoines le possédaient encore à la Révolution et devaient, le mardi de la Pentecôte, quand les officiers du roi venaient de Beaufort percevoir le droit d’herbage, nourrir les chavaux de chasse, tenir prêtes une perche et une poule pour le faucon et servir de plus aux officiers un festin et dîner composé « d’une soupe safranée, un trumeau de boeuf, haut coste de mouton entier, un chevreau entier à corne, teste et pieds dorés et un oison, le tout farci, pain, vin sans compter, un sursumeau de cerises ou à défaut, deux douzaines de liasses de pieds de mouton fricassés. » Ce service fut fait au moins jusqu’en 1770. On voit au XVIIe s. sur la paroisse des tisserands en toile, un huilier, au moins trois hôtelleries, dont la Croix-Verte et la Croix-Blanche, tenues en 1633-1640, par des notaires royaux ; surtout de nombreux « couvreux de romarin » ; – beaucoup de mendiants en 1789.
Maires : Jean Chuignard, 1792, démissionnaire en 1808. – Jacques Leroux, officier de santé, 11 octobre 1808, ✝en 1809. – Guyard, 5 janvier 1810. – Ridard, chirurgien, 30 janvier 1816. – Pierre-Jean Juteau, 25 mai 1821. – M. Guyard, 15 novembre 1831, démissionnaire en 1836. – Thomas Ridard, docteur-médecin, 1837, octobre 1849. Le plan d’alignement général du bourg a été approuvé sous son mairat le 23 octobre 1845. – Jean Piffard, 29 octobre 1849, démissionnaire le 10 mars 1852. – Narcisse Lebouvier, 16 juillet 1852, installé le 26. – Lair, 1864. – Crespin, 1870, en fonctions, 1874.
Quelques lieux-dits
Le Clos-Gasnier. Hameau, commune de Corné.
Quiquère, village, commune de Corné – Sur une haute butte qui formait la bifurcation de la voie antique d’Angers à Tours et à Baugé. On y a trouvé aux lieux dits le Champ-de-la-Ville et les Hauts-Champs, de nombreuses briques et des tombeaux formés de trois grandes ardoises brutes. – C’est à la Gagnerie-de-Quiquère, – et non ici, – que j’aurais dû mentionner la rencontre faite en janvier 1847, à 28 centimètres en terre, d’un vase de terre rouge très-fine, sans ornements, en forme d’urne à col étroit, qui contenait 458 pièces d’or représentant une valeur métallique de 10225 fr., à l’effigie de 13 personnages, dont 5 femmes, de dates comprises entre les années 97 et 192 de J.-C. Pour le détail, voir Bull. de la Soc. Ind. d’Angers, t. XVIII, p. 85 ; Nouv. Arch. de Godard. F., n°3, p. 9 et Répert. arch. 1863, p. 54.
Etriché, Chapelle-d’Epinard, Rimoux…

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