Calendrier de l’Avent 2016 – 4
La Jumellière, 22 janvier 1671.
Perrine SECHÉ, sœur de la Confrérie de Notre Dame des Agonisants, est inhumée. Ce petit acte porte la trace de ces confréries, créées pour la plupart au XVII ème siècle, mais parfois bien avant, et qui se perpétuèrent jusqu’à la Révolution. En Anjou, et particulièrement dans les Mauges, elles furent très nombreuses. Certaines paroisses en possédaient parfois jusqu’à trois. La Confrérie des Agonisants s’occupait plus particulièrement de préparer ses confrères à mourir du mieux possible, les accompagnant dans leur agonie, soulageant leurs souffrances et priant pour obtenir le pardon de leurs péchés.

Le jeudy vingt et deux janvier mil six cent soixante et onze a esté inhumé en cette église le corps de Perrine SECHÉ aagée de cinquante et trois ans, soeur de la Confrairie de Nostre Dame des Agonizans, es presences de René ROUX marchand son nepveu et Pierre SECHÉ cousin tous de cette parroisse et ont dit ne scavoir signer par moy curé soubsigné, est signé J. Gaudin, Curé.
Notes, Sources et liens
- Dévotions et confréries dans les paroisses du Maine-et-Loire en 1803, Patricia Lusson-Houdemon, Annales de bretagne et des pays de l’Ouest, Année 1988, volume 95, Numéro 3 pp. 311-325. [Lire en ligne]
- Vignette – Image pieuse représentant Notre-Dame des Trois épis. [Source Gallica]

2 réflexions sur “Inhumation d’une sœur de la Confrérie des Agonisants”