Renée RABEAU, mon ancêtre numéro 2019

Calendrier de l’Avent 2019 – Jour 19

(Certains présentent déjà leur ancêtre de l’année 2020… Mais il est encore temps de vous présenter mon aïeule de l’année 2019… Défi lancé à l’initiative de la Fédération Français de Généalogie.)

 

Renée RABEAU, mon ancêtre portant le numéro SOSA 2019, est en réalité deux fois mon ancêtre, puisqu’elle porte aussi le numéro 2035.

Descendance de Renée RABEAU. Deux de ses arrières petits enfants sont mes ancêtres, Jean LIZAMBARD et Jacques LIZAMBARD. (Cliquez pour agrandir)

Une famille de maçons

Renée RABEAU fut élevée dans une famille de charpentiers et de maçons. Son père, Claude RABEAU était maçon, son grand-père, Jean RABEAU, l’était aussi. Ses oncles ses grands oncles, ses frères…, tous furent maçons !

Un mariage sous le voile

Claude RABEAU, son père, s’était marié deux fois. Sa première femme, Michelle FOUREAU, était la fille d’un aubergiste, de ceux que l’on appelait « hôte vendant vin » – sans doute pour les différencier de ceux n’en vendant pas… Leur premier enfant, Etienne, naquit hors mariage et fut légitimé un mois plus tard pendant la cérémonie nuptiale, grâce à un passage sous le voile selon la coutume angevine…  Ils eurent ensemble sept enfants, puis Michelle FOUREAU mourut, le laissant veuf à soixante ans.

Un vieux père

C’est ainsi qu’il épousa, à un âge déjà bien avancé, Marguerite BRIBARD, qui lui donna, sur le tard, encore trois enfants, Claude, Marguerite et enfin Renée qui fut baptisée, le jour même de sa naissance, le 28 novembre 1677, à Villevêque. Elle avait quarante ans de différence avec son frère aîné.

Un mari laboureur

Étonnamment, elle épousera un … laboureur. Il est vrai que, dernière fille d’une longue fratrie, les maçons à marier se raréfiaient à Villevêque ! Ses noces avec Pierre LEVOYER eurent lieu à Villevêque au moi de mai 1701. Par la suite Renée eut huit enfants, en perdit deux en bas-âgé et une autre qui mourut dans sa treizième année.

Unis dans la mort ?

Au début de l’année 1731, son époux meurt. Renée le suit dans la tombe, à peine quelques semaines plus tard… Hasard ? Maladie contagieuse ? ou alors désespoir ?

AD49- Villevêque – BMS – 1730-1733, vue 23/63.

Le septieme jour de mars mil sept cent trente et un a eté inhumé par nous vicaire soussigné Renée RABEAU femme de feu Pierre LE VOYER decédée du jour de hier, agée d’environ cinquante ans, ont eté à la sepulture, Symphorien LISEMBAR, gendre de ladite defunte, Michel LE VOYER beau frère de la défuncte et François LE VOYER beau frère, Joseph MENARD frere de la defuncte qui ont dit ne scavoir signer.

Attention, ses beaux-frères sont les frères de son mari, tandis que Joseph MENARD, dit son frère, est le mari de sa sœur, Marguerite RABEAU…

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