Le 16 avril 1651, mourut à Saint-Lambert-du-Lattay, Jean LE CONTE, dit La Fortune, soldat d’une des compagnies logées à Beaulieu. 

Encore une petite preuve de la présence de gens de guerre, installés partout dans le pays d’Anjou en ce temps-là. (Voir aussi Le siège d’Angers).

Le seziesme jour Apvril mil six cens cinquante et un fut inhumé dans le cimetiere de la Chappelle de Beaulieu le corps de deffunt Jean LE CONTE dit La Fortune, soldat d’une des compagnies logées à Beaulieu. M. le curé, M. Clément. M. Le Teule – M. Poullain.

Beaulieu, deviendra plus tard une paroisse à part entière, Beaulieu-sur-Layon. mais au 17ème siècle, la chapelle qui s’y trouvait était une fillette de Saint-Lambert-du-Lattay, comme on peut le lire ci-dessous :

L’ancienne église, s’élevant à l’entrée du bourg, vers Nord, n’était primitivement qu’une simple chapelle, type complet en son ensemble du XIIème siècle. […]

Le territoire de Beaulieu dépendait jusqu’au XVIII ème siècle de St-Lambert-du-Latay et composait un bailliage de la châtellenie de Cour-de-Pierre, domaine important de l’abbaye du Ronceray d’Angers. […]

Aucun titre ancien ne mentionne l’érection de la chapelle Notre-Dame qui dut être édifiée dès les premières années du XII ème siècle, avec cimetière, et prêtre pour la desservir, le Layon, que deux ou trois jours de pluie en hiver, un orage en été rendaient inabordables, interceptant trop souvent les communications avec l’église-mère de St-Lambert. C’est sur la fin du XVIIIème siècle seulement que les habitants obtinrent l’érection de leur chapelle en paroisse. [Dictionnaire de l’Anjou, Célestin Port, article Beaulieu.]

Dans ma généalogie…

Familles rencontrées à Saint-Lambert et Beaulieu – ALUSSON – BENION – FOREST