B comme BLAISINE

BLAISE, Blaisine (3 février)

Le lendemain de la Saint Blaise, souvent l’hiver s’apaise.


Blaisine POIRIER (~1580-1624)

Blaisine, féminin de Blaise, a été porté par deux de mes ancêtres, dont Blaisine POIRIER (sosa 16019) qui, née aux alentours de 1580, mourut le 21 janvier 1624 à Saint-Sylvain-d’Anjou, âgée d’une quarantaine d’années, après avoir mis au monde au moins huit enfants.

Le vingtiesme jour dudit moys et an que dessus fut inhumé au petit cimetiere de St Silvin le corps de deffuncte Blaizinne PERIER vivante femme de Loys GAIGNARD.

Les archives de Saint-Sylvain-d’Anjou ont conservé la trace des baptêmes de ses enfants, baptisés entre 1607 et 1623, dans lesquels son prénom apparaît, orthographiée de différentes manières : Blezinne, Blazinne… Après sa mort, qui survient alors que sa dernière fille n’a pas encore un an, son époux, Louis GAIGNARD, semble avoir pour un temps vécu aux Bouvetteries à Villevêque.

          1. René GAIGNARD 1607-
          2. Jacques GAIGNARD 1609-
          3. Nicole GAIGNARD (1611 Saint-Sylvain-d’Anjou – 1647 Villevêque). Mariée à Pierre CLAVIER dont postérité.
          4. Louis GAIGNARD 1612-
          5. Jean GAIGNARD 1614-
          6. Jean GAIGNARD 1616-
          7. Jean GAIGNARD 1621-
          8. Ambroise GAIGNARD (1623 Saint-Sylvain-d’Anjou – 1626 Villevêque) – Sans postérité.

Malheureusement, de tous ces enfants seule Nicole GAIGNARD, dont je descends, semble avoir eu une descendance…


Mes autres Blaise… Blaisinne…

Ancêtres directs

  • Blaise BIBARD (1616-1659), baptisé et inhumé au Voide (49) où il fut journalier, époux de Mathurine LEROY.
  • Blaisine ESTRIE (~1570-~1625), épouse de Jean LEBOUCHER, paroissiens de Pellouailles(49).

Baptisés un 3 février, jour de la Saint-Blaise

  • Blaise DABURON, baptisé le 3 février 1664 à Bauné, fils de René DABURON et de Renée GIRARD.
Le martyre de Saint Blaise, Église Saint Marien, Mézilles (89)

Saint Blaise

D’après La Légende dorée, après que Blaise fut désigné comme évêque de Sébaste et pour échapper aux persécutions de Dioclétien, le saint gagna une caverne où il vécut en ermite. Assis à l’entrée d’une grotte, les oiseaux lui apportaient sa subsistance, et les animaux s’assemblaient autour de lui pour recevoir sa bénédiction ou pour être guéri lorsqu’ils étaient malades : on le voyait ainsi nourrir un renard, caresser la tête d’un lion ou d’une panthère. Lors d’une partie de chasse, les soldats du gouverneur local tombèrent sur cette grotte, et virent la foule des animaux autour de Blaise, mais ils n’en purent capturer aucun. Aussi le gouverneur fit-il amener le saint sous bonne escorte. En route, Blaise sauva un enfant mourant qui avait avalé une arête de poisson, et obtint d’un loup qu’il restituât un pourceau qu’il avait ravi à une pauvre veuve. Le gouverneur, ne pouvant obtenir de lui qu’il sacrifiât à ses dieux, le fit jeter en prison. Là, la veuve lui apporta du pain et la tête de son pourceau, ainsi qu’une chandelle : ceci explique l’utilisation de chandelles dans le culte du saint. Par la suite, le gouverneur le fit torturer à l’aide de peignes de fer qui lacéraient ses chairs, puis ordonna qu’on le jette dans un étang. Mais alors Blaise fit un signe de croix, et la surface de l’étang devint pour lui solide. Le gouverneur le fit alors décapiter. Lors de sa mort, le saint demanda à Dieu que quiconque l’invoquerait pour un mal de gorge ou une autre maladie fût exaucé, et cela lui fut accordé.

Blaise de Sébaste, Wikipedia, Lire en ligne.

Image de Saint Blaise 

Sources, Notes et Liens

On trouve une église dédiée à Saint Blaise dans la paroisse de  Corné, située à quelques kilomètres seulement de Saint-Sylvain-d’Anjou.

11 réflexions sur “B comme BLAISINE

  1. A Martignas-sur-Jalles (origines paternelles de mes fils) l’église se nomme Saint Blaise et date de 1855 (reconstruction sur une autre vétuste à l’époque). Les grands parents de mon ex- et défunte belle-mère avaient offert un des vitraux (je crois celui de Saint-Eloi)

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  2. La rue St Blaise : étude faite par les archives municipales d’Angers :

    « Noms révolutionnaires :
    Promenade (rue de la)
    Histoire du terme choisi :
    Tire sa dénomination de la proximité de l’ancienne commanderie de Saint-Blaise dépendant à sa fondation en 1206 de l’ordre du Temple. En 1311, au moment de la dissolution de l’ordre par le pape Clément V, la commanderie passe sous la tutelle des Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem.

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  3. La rue St Blaise,vient finir au haut de la rue St Julien.Elle est ainsi nommée parce qu’elle contient la commanderie St Blaise,qui dépend de l’ordre de Malthe ou de S Jean de Jérusalem.
    Cette maison fut bâtie par des chevaliers du temple,dont l’institution était d’escorter les voyageurs qui alloient aux Saints -Lieux;mais cet ordre de chevalerie,très fameux autrefois,fut entièrement détruit par le pape Clément V,sous le règne de Philippe-le-Bel,l’an 1311 ou 1312.
    La chapelle S.Blaise,dont il ne reste plus que le choeur de voûté et peint à la fresque,a trois autels.Il y a une espèce de cloison qui sépare le sanctuaire de la nef ou du bas de la chapelle.On devroit l’entretenir mieux qu’on ne fait,pour l’empêcher de tomber en ruine.On y va en voyage,tous les ans le 3 février.
    Cet endroit,que l’on nomme aussi l’hôpital du temple ou de S.Blaise,est à présent de la commanderie de Saulgé-l’Hôpital.
    De la on entre dans la rue de l’Hôpital,qui reçoit son nom de l’Hôpital du Temple ou S.Blaise.
    (Description de la ville d’Angers -Péan de La Tuillerie.)
    Réédition de 1845.

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