G comme GALLOIS

Gallois, Guingalois (3 mars)

Etymologie – Du celte gwenn, blanc.

Variantes et dérivés – Guénolé, Gwénolé (forme d’origine), Galloys, Guingalloys…

A la saint Guénolé, au taureau ferme le pré.


Gallois Le MAISTRE  ~ 1607- ~ 1660

Gallois LE MAISTRE a vécu a Corzé où il s’est marié en 1634 avec une fille de la paroisse dont il a eu au moins sept enfants.

Début de l’acte de maraige de Gallois LEMAISTRE, 1634, Corzé – (AD49)

Le vingt sixiesme jour d’apvril mil six cent trente et quatre ont esté epousés Galloys LE MAISTRE aagé d’environ vingt sept ans # icy resident depuis neuf à dix ans #, fils de deffunt Michel LE MESTRE et de deffuncte Jeanne GARENTIER de la paroisse de Piacé au Meine et à Jeanne GOUJON fille de deffunt Jean GOUJON et de Jacquine LE BOUCHER, ont esté presents Michel LE MAISTRE frère dudit Galoys LE MESTRE et Maistre Pierre ROBERT prestre cousin de ladite GOUGEON et Guillaume BESTIN aussy parent de ladite et plusieurs autres.

Avec un prénom pareil, il était certain que Gallois venait d’ailleurs. Restait à trouver sa paroisse d’origine… Et c’est en partie grâce à cet acte de mariage – mais surtout grâce à l’étrangeté de son prénom – que j’ai pu retrouver son origine. Voir ici le récit de cette découverte.

Gallois est donc originaire de la paroisse de Piacé, tout comme son frère, Michel, qui y est baptisé le 19 octobre 1605.

Aux alentours des années 1620, 1625, Gallois et Michel, presque encore adolescents, viennent habiter à Corzé, tous les deux s’y marient et y vivent un certain nombre d’années. Gallois et sa femme ont au moins huit enfants. L’un d’entre eux, Jean Le MAISTRE, dont je descends, deviendra architecte. Quant à Michel LEMAISTRE, je lui connais au moins quatre enfants.


Saint Guingallois, Gallois

Saint Guénolé est un saint breton légendaire, fils de Saint Fragan et de Sainte Gwenn, fondateur de l’abbaye de Landévennec.

Il est un lieu secret
Au creux de la clairière
Paradis qu’un rutilant soleil
Éclaire à son lever
Tout embaumé de parfum
De mille fleurs printanières
C’est là qu’avec ses compagnons
Se fixa saint Guénolé

Ainsi raconte Gurdisten, abbé de Landévennec, auteur d’une Vie de saint Guénolé.

Ruines de l’abbaye de Landévennec, (dessin d’Eugène Cicéri, publié dans Félix Benoist, La Bretagne contemporaine, tome « Finistère », 1867)

Si l’abbaye de Landévennec est toujours le principal lieu du culte de Saint Guénolé, il est également le saint patron de nombreuses autres paroisses bretonnes. De nombreuses chapelles lui sont également dédiées, abritant souvent des sources miraculeuses, lesquelles voyaient le pèlerinage de femmes infertiles.

Statue de saint Guénolé, 1522,  actuellement dans les ruines de l’église abbatiale de Landévennec.

Au dixième siècle, les moines de Landévennec fuient les invasions normandes emportant avec eux les saintes reliques de Guénolé, ce qui explique qu’il soit honoré ailleurs qu’en Bretagne occidentale et en particulier, pour ce qui nous intéresse, à Château-du-Loir dans la Sarthe. Guénolé y devient alors Guingalois, ou encore, Gallois…

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