A la lettre E de ce challenge, j’ai découvert quasi en même temps que vous que Renée EMERIAU n’était pas la mère de Charles PESNOT mais sa première femme. J’ai évoqué le fils de Charles, Louis PESNOT, qui avait ordonné pour son père une fondation de trois messes, six ans après la mort de celui-ci. Louis PESNOT était alors marié à Marguerite HÉRISSÉ avec laquelle il eut six enfants, dont René PESNOT, l’aîné.
Je sais peu de choses de ce René, mais j’en sais encore moins de sa femme, Etiennette GRANJEON, qu’il épousa en 1688 au Fuilet. Elle était sa deuxième femme.
Le quatorziesme jour de may audit an en l’église du Fuillet furent espousez par Messire Louis De DAVON abbé de Sainte Anne demeurant à Saint Rémy, René PESNOT veuf de deffunct Renée GOGUER et Estiennette BRANGEON veufve de deffunct Messire Mathurin GRIMAULT de cette paroisse apres les proclamations des bans de leur futur mariage, ont esté canoniquement faites sans opposition assistez, scavoir ledit PESNOT, de Jean PESNOT son frère et de [blanc] GOGUER son beau frère et ladite BRANGEON de François BRANGEON son père et de Pierre BRANGEON son frère qui ont déclaré ne signer, en presence de Messire Pierre HERISSÉ prestre, de Messire Laurent PIONNEAU et autres tesmoins.
Coup de théâtre ! Peut-être cela vous a-t-il échappé, mais mon Etiennette GRANGEON n’existe pas ! Sans doute avais-je mal lu cet acte de mariage autrefois, car il s’agit d’Etiennette BRANGEON et non GRANGEON. Aujourd’hui cela me paraît évident, mais il y a une dizaine d’années, j’avais beaucoup moins d’expérience en paléographie, d’où ma confusion entre le B et le G majuscule !
Bref, c’est un peu raté pour la lettre G… Tant pis ! Une erreur de moins, c’est toujours bon à prendre !
Mes G précédents
2014 – G comme GALLIA
2015 – G comme GUERRE
2016- G comme GUILLOT
2017 – G comme GEL
2018 – G comme GAMELLE
2019- G comme GUÊPIER
2020- G comme GALLOIS
2021 – G comme GAUCHERIE
2022 – G comme GENS d’ÉGLISE
(Note à moi-même – Ascendance d’Etiennette BRANGEON à faire)
Une réflexion sur “G comme GRANJEON ou Etiennette GRANGEON l’ancêtre qui n’existait pas (2)”