Hardouin, Hardouine (20 août)

Etymologie – Prénom masculin d’origine germanique, composé des racines ard (« fort ») et win (« ami ») – Variantes – Hardouyn, Hadouin, Ardouin, Arduin… etc.

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Hardouin GAZEAU (~1535-~1600)

Avec Hardouin GAZEAU, nous nous approchons dangereusement des profondeurs abyssales de mon arbre…

Demeurant à Cheviré-le-Rouge et marié à Jeanne ESNAULT, il eut en 1566 un fils prénommé Mathieu. Dans l’acte de baptême, on peut lire  son prénom orthographié Hardouyn.

Le XXIè jour de septembre an que dessus fust baptizé Mathieu filz de Hardouyn GAZEAU et de Jehanne HESNOUST sa femme, ses parains discret Me Pierre GAZEAU prestre et Mathieu BENOIST, sa marenne Mathurine femme de Ambroys DOUBLET demeurant à Montigné par moy Rondeau.

Les seules autres traces d’Hardouin GAZEAU que j’ai trouvées pour l’instant, sont deux autres actes de baptême, en l’an 1560 et l’an 1562, dans lesquels il est cité comme parrain. Dans l’un d’entre eux, il est même dit « fils de défunt Maurice GAZEAU« , ce qui me permet de remonter à la Génération 15…

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Le prénom Hardouin à Cheviré-le-Rouge

La paroisse de Cheviré-le-Rouge est relativement riche en Hardouin. En effet, outre son curé, Hardouin de DOMMAIGNE – voir Quelques alexandrins et de jolies signatures – qui a officié de 1549 à 1572, on y rencontre également Hardouin de CHAMPCHEVRIER, écuyer, inhumé dans l’église de Cheviré-le-Rouge, le 11 mai 1638, (voir Inhumations particulière à Chéviré-le-Rouge).

Ces deux personnages sont sans doute à l’origine, de par leurs parrainages, d’un certain nombre de Hardouins, très nombreux, à Cheviré-le-Rouge.

Mes autres Hardouins

• Hardouin CHAUDET, fils de mes ancêtres Claude CHAUDET et Simone BARILLER, baptisé le 2 décembre 1630 à Cheviré-le-Rouge, il ne vécut qu’un mois ; son parrain était Hardouin SAULEAU.
• Hardouin BELLEMOTTE, fils de mes ancêtres Pierre BELLEMOTTE et Anne ROBERT, baptisé en avril 1575 à Briollay, et dont la marraine était Hardouine BELLEMOTTE.
• Hardouin GUYARD, fils de mes ancêtres Pierre GUYARD et Marie CORNIERE, baptisé le 20 août 1611 à Saint-Sylvain-d’Anjou, jour de la Saint Hardouin, qui donnera son nom à de nombreux petits Hardouins.
  • Les filleuls d’Hardouin GUYARD :
    • Hardouin DELAUNAY, fils de Charles DELAUNAY et Renée GUYARD , baptisé le 27 février 1631 à Ecouflant.
    • Hardouin TROUILLARD, baptisé le 17 novembre 1669 au Plessis-Grammoire, fils de René TROUILLARD et Etinenette FLON.
    • Hardouin MAILLARD, baptisé le 8 mars 1645 à Briollay, fils d’André MAILLARD et de Renée GODILLON, qui donnera à son tour son prénom à deux de ses enfants.
      • Hardouin MAILLARD, fils d’Hardouin MAILLARD et d’Anne ARTHUS, premier du nom, baptisé le 4 novembre 1678 à Briollay, ne vécut que huit jours.
      • Hardouin MAILLARD, fils d’Hardouin MAILLARD et d’Anne ARTHUS, deuxième du nom, baptisé le 22 avril 1683, dont voici la signature. Soyez indulgents, il a à peine neuf ans !

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HARDOUIN, Evêque du Mans

Saint Hardouin (ou Hadouin) était évêque du Mans, il eut le souci d’augmenter la ferveur de ses fidèles en multipliant les monastères. Il eut aussi à rétablir la paix entre les Francs et les Bretons qui, non seulement se faisaient la guerre, mais en profitaient aussi pour piller les églises.  Il est à l’origine du pèlerinage à la Basilique de Notre-Dame de l’Épine, à Evron, dans le diocèse de Laval. Il est honoré le 20 août. (Source Nominis)

La légende dit qu’un pèlerin fatigué posa sa besace près d’une source au pied d’un aubépin qui grandit tellement dans la nuit qu’il ne pouvait plus l’atteindre, les gens d’Evron ne pouvaient l’abattre… Hadouin l’évêque du Mans, était en visite et se mit à prier, la branche s’inclina et la besace vint se placer dans ses mains. Hadouin fit bâtir en ce lieu une abbaye et un sanctuaire dédié à Notre Dame de l’Epine.

Dans le Dictionnaire des noms de baptême de Belèze, on trouve HARDOUIN (Saint), Harduindus, évêque du Mans, honoré le 20 janvier, ainsi que ARDOUIN (Saint), Arduinus, confesseur à Rimini, honoré le 15 août.

(Donc, 20 janvier ou 20 août…? Le baptême d’Hardouin GUYARD, baptisé le 20 août 1611 à Saint-Sylvain-d’Anjou, semblerait donner raison à Nominis…)