Selon Geneanet, une correspondance intelligente me permettrait de compléter mes informations sur Jeanne NEPVEU, femme de Jean GUILLOT.
Sur mon arbre elle est encore en vie après 1646, mais selon d’autres sources, elle serait décédée le 12 novembre 1626 à Tiercé.

Allons tout simplement vérifier l’acte à Tiercé (49).

La réponse est sans appel. Il s’agit de Jeanne NEPVEU, femme d’Hervé CROSNIER. Bon. Encore une petite erreur à corriger…
Le douziesme jour dudit mois et an inhumé au grand cimetiere dudit Tiercé le corps de Jeanne NEPVEU femme Hervé CROSNIER.
En réalité, Jeanne NEPVEU aura une très très longue vie, si longue que l’on en a même oublié le prénom de son mari lorsqu’on l’enterre ! C’est le 12 mai 1691. Elle est alors âgée de 88 ans et ce sont pas ses enfants, morts avant elle, mais ses petits-enfants qui sont auprès d’elle.

Le 12è dudit mois et an que dessus, a eté par moy viciare soussigné inhumé au grand cimetiere le corps de Jeanne NEPVEU vefve de [blanc] GUILLOT aagée de quatre vingt huict ans ou environ, ont assisté René et Jacques les TOURNEUX ses petits fils et Jean et Claude les PAPIAU aussy ses petits fils et plusieurs autres.
Un autre petit problème est celui de l’acte de baptême d’une de ses filles, Julienne GUILLOT. En effet, Jeanne et son mari Jean GUILLOT n’ont été mariés que très peu de temps, puisque entre leur mariage en janvier 1620 et la mort de Jean, en octobre 1626, il s’est écoulé à peine 6 ans. Dans ce laps de temps, ils ont eu au moins trois filles.
Michelle GUILLOT baptisée le 26 novembre 1622.
Jeanne GUILLOT baptisée le 20 juillet 1625.
Michelle GUILLOT baptisée le 24 août 1626.
La première des deux Michelle est sans doute décédée en bas-âge. On retrouve la seconde en 1646 lors de son mariage avec Jean PAPIAU. Mais on ne trouve aucune trace du baptême de Julienne. On peut supposer qu’elle est née en 1623 ou en 1624 et que son acte de baptême s’est perdu. On peut aussi imaginer que le baptême de Jeanne est en réalité celui de Julienne et qu’il y ait eu, de la part du curé, une erreur de prénom.
J’ai adopté cette dernière solution, sachant, d’une part, qu’aucune Jeanne n’est retrouvée par la suite, et d’autre part, que son parrain, Mathurin OUVRARD, sera, comme il est d’usage, présent à son mariage.

Le treziesme jour de may mil six cent quarante et un, apres les proclamations faictes en l’église de Tiercé au desir des ordonnances sans empeschement, benediction nuptiale fut conferée en ladite église par moy vicaire dudit lieu soubzsigné, à honnestes personnes Jean LETOURNEUX filz de deffunctz Toussaint LE TOURNEUX et Anne BELLEMOTTE d’une part, et Julianne GUILLOT fille de deffunct Jean GUILLOT et Jeanne NEPVEU d’autre part, en presence de honnestes personnes Thomas NEPVEU, Messire Martin BERRUER Sénéchal et Juge ordinaire des Juridictions du Verger et Saint Germain à Doucé paroisse de Daulmeré, Mre Mathurin OUVRARD notaire royal, René et Ysaye les GUILLOTs, Laurent LE SAYEUX, Michel EON et plusieurs aultres dudit Tiercé.
Signés – M. Berruer – M. Ouvrard – Crosnier – T. Nepveu – L. LeSayeux – R. Guillot – R. Oustin – M.Eon – Syette vicaire.
Vignette – Manufacture Berthelot. Papier à motif répétitif. Motif répétitif à quatre chemins de semis de feuilles et rosettes de fantaisie. Paris, 1799. (GallicaBnF)

Ha les correspondances intelligentes de Généanet … entre surprises agréables et grosses déceptions
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Oui exactement ! Parfois décourageant …
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N comme « Noeud à défaire »…
N’y aurait-il pas deux Jeanne Nepveu :
– l’une, femme d’Hervé CROSNIER, décédée le 12 novembre 1626
– l’autre, veuve de GUILLOT, décédée le 12 mai 1691. Et dont le mari Thomas GUILLOT est décédé en octobre 1626. Même année que l’autre Jeanne Nepveu ?
En tout cas, la même Jeanne ne peut pas être morte deux fois, à 65 ans d’intervalle…
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Heu… J’ai dû mal m’expliquer parce que c’est ce que j’essaye de montrer dans mon article…. Bouh !
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Pour demain : O comme Olive et pépin… euh… (sourire)
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