Calendrier de l’Avent – Jour 17
Ce curé jardinier nous donne un petit aperçu des variétés de poires de son jardin…

Memoire des sortes de poire que j’ay mis en mon verger en l’année 1682, premier dans la rangée la plus proche de la cour, j’ay enté à commencer du coté de la grange nous avons enté cinq coignassiers, dans le premier de la prime sans peau, le 2è de l’épée, le 3e de la neige, le 4e de la beurrée, le 5e du Muscat vert, dans l’autre rangée à commencer du coté du chemin un coignassier dans lequel il y a de l’epine Royale.

Le curé de Tancoigné cultivait peut-être l’ancêtre de cette poire, citée dans l’ouvrage 50 variétés de poires d’élite, dont l’arbre-mère, écrit l’auteur, aurait été trouvé par M. GIFFART d’Angers en 1825 !

Oh, Ca fait rêver ! Je serais curieux de goûter ces variétés anciennes, ça changerait des quelques variétés, toujours les mêmes, qu’on trouve dans nos supermarchés.
Gilles
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Oh oui ! Quand je pense qu’il y en avait des centaines et des centaines…
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Dans le jardin « ouvrier » – terrain loué modestement par les Ets Couette à Angers – chemin des champs St-Martin – destiné à bâtir une église où je me suis mariée (t-Martin-des-Champs) mon père avait de la Beurrée Giffard, de la Beurrée Hardy etc.. dès l’âge de 9 ans j’avais appris à greffer (enter) les poiriers et autres arbres fruitiers. Mon frère aîné était bardé de diplômes et coupes car jusqu’en 1940 il apprit et travailla dans ce domaine. En 1940, son patron parti au front, il devint … instituteur grâce à son brevet supérieur de l’époque. En 1944 15 jours après le bombardement d’Angers il passa son baccalauréat… J’eus un jardin encore il y a 4 ans planté de fruitiers (poires Williams) et c’est lui qui vint tailler la première fois mes arbres que les prédécesseurs originaires de St-Herblon (44) avaient soigneusement plantés et entretenus.
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« Le jardin de curé »
Un bonheur pour ces prêtres retirés dans la solitude de leur cure…
On y cultivait pour s’auto-suffire,les légumes,les fruits,les fleurs pour la décoration de l’église.
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Au XVI e siècle,Olivier de Serres,le père de l’agronomie moderne,nous livre les variétés de son verger.
Les poires abondent encore plus en variétés et qualités ,si « émerveillables » qu’un verger est indigne,s’il n’en possède plusieurs sortes pour produire presque en tout temps,de mai à décembre:il y a des poires rondes,longues,ovales,pointues,mousses, c’est à dire sans pointe,des petites,moyennes,grandes.
L’or l’argent ,le vermillon,le satin vert,reluisent aux poires.
Le sucre,le miel,la cannelle,le girofle y sont savourés et flairés ,le musc,l’ambre,la civette.
II connaît et décrit les poires Muscatèles,Blanquettes,la Brute bonne,d’une figure mal plaisante,mais d’un goût très bon,la Bergamote,les Bons Chrétiens d’été,les Bons Chrétiens d’hiver,la Coeur -de- Roi,la Miellée,la Cuissedame et tant d’autres ,jusqu’à l’infini.
(« La vie d’Olivier de Serres »-Fernand Lequenne.).
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Belles histoires de poires mais peu sont encore cultivées
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Dans la Vallée de la Loire.
Les délicieuses « pouères » tapées,séchées au four,puis aplaties à la « platissouerre ».
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