Aujourd’hui nous quittons les Mauges et nous partons à Iffendic en Bretagne, lieu de naissance de la grand-mère maternelle de mon grand-père, c’est-à-dire de mon arrière-arrière-grand-mère, Anne-Marie HERVAULT, qui naquit à Iffendic le 8 avril 1862, de Joseph HERVAULT et de Joséphine TROUVÉ.
Orpheline très tôt, Anne-Marie fut placée en domesticité sans doute aux alentours de ses dix ans, comme cela se faisait couramment à l’époque dans les familles pauvres. On la retrouve à Villevêque quelques années plus tard où elle épousera Jean GANNE. Leur fille Léonie sera la seconde femme de Pierre DELAVIGNE, mon arrière-arrière-grand-père, apportant ainsi un peu de sang breton dans notre famille.
Mais nos ancêtres bretons sont-ils tous d’Iffendic ? Essayons de faire un rapide tour d’horizon de cette branche que je n’ai pas encore explorée totalement, loin s’en faut.
Joseph HERVAULT, père d’Anne-Marie HERVAULT, est né à Treffendel, tout comme le père de Joseph ainsi que son grand-père et ainsi de suite. Il en est de même pour leurs femmes et les ancêtres de celles-ci, à l’exception de quelques uns qui sont de Monterfil.
Qu’en est-il de Josephine TROUVÉ, la mère d’Anne-Marie ? Bien qu’elle soit née à Montfort-sur-Meu la plupart de ses ascendants étaient d’Iffendic. Du côté de Mathurin TROUVÉ, le père de Joséphine, on fait quelques escapades à Talensac ou encore à Saint-Malon-du-Mel, mais l’on revient bien souvent à Iffendic. C’est également le cas pour Françoise TROUFFLARD, sa mère, dont la plupart des ancêtres sont également originaires d’Iffendic.
Sur cette carte ci-dessous, vous pouvez localiser les principaux lieux occupés par mes ascendants bretons qui, comme on peut le voir, ne sont guère éloignés les uns des autres.
Une autre façon, très simple, de visualiser les différents lieux frequentés par une famille consiste à utiliser « l’arbre des régions », fonction proposée par le logiciel Heredis. Voici successivement :
L’ascendance de Joseph HERVAULT (cliquez pour agrandir).
L’ascendance de Joséphine TROUVÉ.

Dans la mesure où je ne suis passée qu’une seule fois à Iffendic, il y a une vingtaine d’années, et que je connais pas du tout la région, ces visualisations sont précieuses. Elles me permettent de prendre toute la mesure des déplacements de mes ancêtres et de les relativiser.
Et pour visualiser encore mieux ces lieux que je ne connais pas, quelques liens :
- Iffendic au passé
- L’Église d’Iffendic. (Roger Blot)
- Iffendic (Wikipedia)
Mes I précédents
2014 – I comme Inventaire
2015 – I comme IGNORANCE
2016- I comme ISAMBART
2017 – I comme INCONNU
2018 – I comme ILLUSTRE
2019- I comme IMPOSSIBLE
2020- I comme ISABELLE
2021 – I comme INCOHÉRENCES
2022 –I comme INHUMATIONS PARTICULIERES






Habitant Treffendel, j’ai tout de suite été attirée par le titre de votre article puis ai parcouru les autres articles liés à vos ancêtres bretons. Toutes ces communes me parlent puisque toutes proches. Une partie des ancêtres de mon mari étant de Treffendel et des environs, j’ai espéré trouver des ancêtres communs avec vous, mais à priori, non. Dommage !
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Comme j’aime ! Très intéressant.
Tu écris : « mes ascendants bretons […] ne sont guère éloignés les uns des autres ». Quand même, on est au milieu du 19e, pas de voiture, ni mobylette, seulement une voiture à cheval, un vélo peut-être. Alors, se marier avec un conjoint habitant à 10 ou 15kms, c’est peut-être bien pas si courant pour cette époque !
Et ça se passait encore ainsi dans les années 1950. Cinq frères et soeurs de nos père et mère se sont mariés avec un conjoint habitant le même village de Melay ! Un venait de Cossé, à 4kms. Trois ont fait 15kms (Neuvy, Chanzeaux, Jallais). Et, après 1960, trois ont fait plus de 50kms pour trouver leur promise !!!
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