Y comme YOUPI


Voilà des années que je suis à la recherche de l’ascendance de François QUENION. Il était d’ailleurs au coeur de l’un de mes articles écrit pour le Challenge AZ 2014 Q comme QUENION. J’y avais publié une carte sur laquelle j’émettais l’hypothèse que le berceau des QUENION était sans doute Le Plessis-Grammoire.

Carte des déplacements de la famille QUENION (publié en 2014 sur Feuilles d’Ardoise)

Quelques années plus tard, toujours dans le cadre d’un Challenge AZ, je parlais de nouveau de mes ancêtres QUENION et m’interrogeais au sujet d’un certain Michel QUENION.

J’avais écrit :

Le 23 février 1661 était baptisé Michel QUENION, fils de François QUENION et d’Etiennette TARDIF à Andard, son parrain était Michel QUENION, sa marraine Marie RENARD. Ce Michel QUENION pourrait être une piste. Je découvre le mariage d’un Michel QUENION qui a eu lieu le 28 octobre 1635 à Sarrigné. Son épouse est Françoise PELLETIER. Leur premier enfant est baptisé à Sarrigné, ensuite le couple demeure à La Dubelière à Corné, paroisse où est inhumé François QUENION en 1668. Michel QUENION est fils de Jean QUENION et de Jeanne BODIN. Une relecture des registres de Sarrigné à la recherche des QUENIONS s’impose.  Je suis à peu près certaine qu’un lien existe entre ce Michel et mon François QUENION, reste à trouver lequel. (V comme VOYAGE ou Étiennette TARDIF, 2018)

Suite à la publication de cet article, je découvrais grâce à mes lecteurs le mariage de François QUENION et d’Etiennette TARDIF qui eut lieu le jeudi 12 novembre 1654 au Plessis-Grammoire.

Le douziesme jour de novembre mil six cens cinquante et quatre, furent espousés dans l’Eglise du Plessis au Grammoire chacun de François QUENYON et Estiennette TARDIF de cette paroisse en presence de nous, Guillaume RENARD et Estienne LESTRIS et de Michel QUENION frère du dit espoux et de Laurent TARDIF père de ladite espouse.

Je n’avais pas encore confronté ces deux informations, mais hier, en tombant de nouveau sur le mariage de Michel QUENION dans les registres de Sarrigné, j’ai enfin fait le rapprochement. Ce Michel est bien le frère de François, et les parents de Michel, Jean QUENION et Jeanne BODIN, sont donc mes ancêtres.

Le vingt et neufiesme jour d’octobre mil six cent trente et cinq apres que les dénonciations ont esté faites par trois divers jour de dimanches et festes solennelles au dedans des messes parochialles celevrées dans l’église de Sarrigné et qu’il ne s’est rencontré aucun empeschement, je curé dudit lieu de Sarigné ay interrogé Michel QUENION fils de Jean QUENION et de deffuncte Jeanne BODIN et Françoise PELETIER fille de Jean PELETIER et de deffuncte Marie PRIME tous paroissiens dudit Sarrigné et ayant prins leur consentement, je les ay conjoinct solennellement au mariage par parolles de présens […]

Finalement le berceau des QUENION est à Sarrigné, non loin du Plessis-Grammoire. Il me reste peut-être d’autres éléments à découvrir dans les registres de cette paroisse… Quoi qu’il en soit, me voici avec deux ancêtres de plus. Youpi !

5 réflexions sur “Y comme YOUPI

    1. Au sujet de l’origine du nom QUENION, oui, origine probable de « queniot, quenot », enfant ou encore dérivé de Quène /chêne, Quénion/ petit chêne.
      Quelques notes :
      Ce patronyme semble spécifique au Maine-et-Loire. Tous les arbres en ligne de GeneaNet comportant des QUENION se trouvent dans le Maine-et-loire.
      Origine du patronyme selon Léon PISSOT, : « Quenot, forme de Quenaud, enfant (du vieux verbe quener, vagir), caractère léger, sans réflexion ou dérivé de Quène, chêne, petit chêne, et alors nom de voisinage ou d’habitation. »
      La deuxième solution est plus proche phonétiquement, d’après les graphies QUÊNION et CAIGNON que j’ai souvent rencontrées.
      Le patronyme CHAIGNON est une variante de QUENION (palatalisation de la consonne [k]).
      On trouve ainsi dans Godefroy (Dictionnaire de l’ancien français) :
      « CHASGNON, s. m., échelle de charrue, traverse de chêne reliant la jauge au manche ou les deux poignées entre elles. »

      Alors il me plaît de penser que mes ancêtres QUENION et CHAIGNON vivaient à l’origine sous les chênes…

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