- Situation
- Mes ancêtres originaires de Gesté
- Histoires insolites à Gesté
- Transcriptions BMS
- Gesté par Célestin Port
- Quelques lieux-dits
Situation
Gesté est une ancienne commune du Maine-et-Loire, devenue le 15 décembre 2015 une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Beaupréau-en-Mauges.
Mes ancêtres originaires de Gesté
Le lieu « Gesté » est utilisé 99 fois dans mon arbre et seulement douze fois par mes ancêtres directs.
Principaux patronymes
BARRE – COUILLAUD – DURANT – PIOU
Le 8 avril 1616 était inhumé au milieu de l’église de Gesté, Crépin BARRE. Sa femme, Françoise ALLAIRE, mourut 5 ans plus tard et fut inhumée à ses côtés. Leur fille, Mathurine BARRE, avait épousé à Gesté, le 7 février 1604, Guillaume COUILLAUD, fils de François COUILLAUD et de Jeanne CLEMOT, tous deux décédés également à Gesté. Ils s’établirent à la Bougrie où Guillaume mourut, le 12 décembre 1639, non sans avoir laissé derrière lui une bonne dizaine d’enfants. Quand sa femme, Mathurine BARRE, décède à son tour, le 9 juin 1646, elle est inhumée dans l’église, auprès de ses parents et non dans le cimetière, auprès de son mari.
Catherine COUILLAUD, fille de Guillaume COUILLAUD et de Mathurine BARRE, est très mystérieuse. Je n’ai retrouvé ni son acte de baptême, ni son acte de mariage, ni d’ailleurs son acte de décès ; son ascendance reste donc à prouver… (Promis, je m’y attelle dès que ce Challenge est terminé !). Epouse de René PETITEAU, ses enfants sont baptisés au Puiset-Doré, paroisse voisine de Gesté.
Autre branche, tout autant mystérieuse, ayant ses racines à Gesté ; celle de Françoise DURANT, épouse d’André CESBRON, dont la fille, Andrée CESBRON, épousera Michel NAU en 1666 au Fief-Sauvin. Françoise DURANT serait née à Gesté le 27 septembre 1618, de Mathurin DURANT et de Françoise PIOU : il me reste à prouver cette acendance.
Histoires insolites à Gesté
Transcriptions BMS
Pas encore de transcriptions à Gesté.
Gesté par Célestin Port
Gesté, commune de Beaupréau (11 kil.), arrondissement de Cholet (29 kil.) : – à 61 kil. d’Angers. – Ecclesiae curtis Gestiacensis 1070 circa (Hauréau, Pr. 173). – Geste 1200 circa (Fontev., Chemillé, ch. or. et Ménage, Sablé, p. 116 ), 1299 (H.-D. B 96, f. 184). – La ville de Geté 1420 (E 1479). – Geté 1579 et 1607 (Cartes d’Anjou). – Gestayum 1579 (H St-Jouin-de-M.). – Geteum 1614 (Cure de Jallais). – Sur la ligne de faîte (103 mèt.) qui sépare les bassins de la Sanguèze et de l’Evre, entre le Puiset-Doré (6 kil. 1/2) et la Chaussaire (4 kil.) au Nord, le Fief-Sauvin (8 kil.) et Villedieu (5 kil. 1/2) à l’Est, la Renaudière (9 kil.), St-Germain (8 kil.) et Tilliers (7 kil.) au Sud, Tilliers, la Chaussaire et la Loire-Inférieure à l’Ouest.
La route départementale de Saumur à Nantes, se dirigeant par le centre du territoire, de l’Est à l’Ouest, relie à l’entrée du bourg vers Sud le chemin de grande communication du Fuilet à TIffauges, qui passe du Nord au Sud (9 kil.), et celui d’intérêt commun de Montrevault, traverse le bourg en formant un crochet vers Nord et en sort en droite ligne vers l’Ouest.
Y passent du Sud au Nord, parallèle ou enlacée au chemin du Fuilet, la rivière de la Sanguèze, qui pénètre sur la commune à travers le vaste étang de la Thévinière ; – et les ruisseaux de la Paillerie, de la Brunellière, de Verret, de la Musse, de la Planche-Branger ; y naissent les ruisseaux de l’Aunay-Barbot, de la Brulaire, de la Fourtière, de la Tranchée.
En dépendent les hameaux de la Mercière (7 mais., 41 hab., à 3 kil. 400 mèt.), de la Paillerie (6 mais., 22 hab., à 2 kil. 800 mèt.), de la Brunellière (5 mais., 28 hab., à 3 kil. 3000 mèt.), de la Vaissellière (4 mais., 28 hab., à 4 kil. 300), de la Bâte (5 mais., 29 hab., à 2 kil. 800), de la Fresnaie (4 mais., 30 hab., à 2 kil. 300), des Ardennes (4 mais., 18 hab., à 600 mèt.), de la Normandière, avec moulin à eau (4 mais., 24 h., à 1500 mèt.), de la Grivellière (4 mais., 30 hab., à 2 kil. 800), du Bardeau (4 mais., 10 hab.), de l’Aunay-Barbot (4 mais., 30 hab., à 4 kil.), de la Doltière (4 mais., 20 hab., à 1 kil.), du Gré (4 mais., 27 hab., à 2 kil. 300), de la Tranchée (4 mais., 21 hab., à 2 kil. 900), 12 ou 13 petits groupes de maisons, les châteaux de la Forêt, du Plessis et de la Brulaire et 63 fermes ou écarts.
Superficie : 3555 hectares 10 ares, soit 303 hectares en bois, dont le principal massif avoisine le château de la Forêt, 34 hectares en vignes, 600 hectares en prés. Des labours, des prés ont remplacé les landes qui occupaient il y a 40 ans 350 hectares.
Population : 923 hab. en 1720, – 1442 hab. en 1775, dont 540 au bourg. – 1623 en 1790. – 1140 hab. en 1806. – 1534 hab. en 1821. – 1993 hab. en 1831. – 1983 hab. en 1841. – 2146 hab. en 1851. – 2624 hab. en 1861. – 2746 hab. en 1872, dont 1565 au bourg, tout entier reconstruit depuis la Révolution (412 mais., 420 mén.). – C’est la plus forte agglomération de l’arrondissement, après les villes de Cholet, de Chemillé, de Beaupréau et le bourg de Montjean – et l’on voit de quel pas marche le développement de la commune, qui s’est doublée depuis un siècle et accrue d’un tiers depuis 30 ans sous l’influence des améliorations agricoles.
Bureau de distrubution des Postes. – Perception de Beaupréau.
Foires : Par lettres de mai 1637, obtenues à la sollicitation d’Elisabeth Lanier, dame du Plessis et de la châtellenie de Gesté, le roi Louis XIII autorisa la création de trois foires au bourg, « sis en lieu fertile et composé d’un bon nombre de maisons, hommes et marchands bien aisés, trafiquant avec leurs voisins. » Elles devaient se tenir les jours de St-barnabé (11 juin), St-Pierre (1er août) et St-Hubert (3 octobre). – avec des marchés tous les mardis, qui se continuent encore. – Les foires sont réduites à deux, le 2e mardi de mars et de septembre. – Des Halles ont été construites par adjudication du 1er mai 1850, les travaux reçus le 5 janvier 1852.
Tissage considérable (52 maîtres) de mouchoirs pour Cholet, dans le bourg ; – corderie, teinturerie ; – 4 moulins à eau ; 6 moulins à vent ; – explotation du bois pour la menuiserie.
Mairie avec Ecole communale laïque de garçons, bâtie en 1865 (archit. Bibard). – Ecole libre de garçons (Frères de St-gabriel), construite en 1866. – Ecole libre de filles (Soeurs de St-Gildas), construite en 1864, à la charge, comme la précédente, de M. de la BLotais.
L‘Eglise, dédiée à St-Pierre (succursale, 5 nivose an XIII), avait été incendiée pendant la guerre et fut aliénée nationalement le 12 nivose an V, avec le presbytère, à trois habitants, qui en firent cession le 1er germinal an VIII à M. Bon-Dufou et à la famille d’Escoubleau de Sourdis. Une restauration en eut lieu immédiatement, avec addition de deux petites chapelles. – La commune en redevint propriétaire en 1814 par une cession volontaire des intéressés. Après une reconstruction presque intégrale en style néo-grec, de 1844 à 1855, une église nouvelle a été entreprise vers 1867 (arch. Tessier), l’ancien choeur (XVe siècle), jeté bas, et un nouveau choeur, agrandi d’une abside de style XIV e siècle, raccordé tant bien que mal à la nef, dotée d’une belle chaire en pierre blanche à panneaux sculptés et d’un bénitier remarquable de marbre rose, en forme de coupe. Les vitraux des fenêtres et les clefs des voûtes portent les armoiries des principaux donateurs. Sous le choeur, une crypte, toute en granit rose, sert aux exercices des confréries.
La Cure, établie dans l’ancien prieuré, a été échangée contre un bâtiment nouveau par acte du 1er septembre 1849.
On ne signale aucune trace des temps celtiques. – Le territoire, bordé à l’Est par la voie de Tiffauges, était dans sa partie Nord traversé par la voie, encore apparente sur certains pints, de Nantes à Poitiers, qui y pénétrait au Nord de la Cour St-Jean, passait au Sud du château de la Forêt, au Nord de la Grivellière, au Sud de la Guérivière et se poursuivait vers St-Vincent.
Il y existait au XIe siècle deux églises, dont la fondation est inconnue. Elles appartenaient dès lors à l’abbaye St-Martin-de-Vertou, à qui l’évêque de Nantes, Quiriac, les confirma vers 1070, et plus tard par suite à l’abbaye St-Jouin-de-Marne. Jusqu’à la Révolution un prieuré du vocable de St-Pierre, comme l’église, y attenait, ayant pour annexes le prieuré de St-Christophe de la Blouère et les fermes du Gré, du Quarteron, de la Fourtière, de la Vieillère et de l’Ecorcheloire.
Je ne connais, comme Prieurs, que Pierre-Benjamin de la Brunetière, 1607, 1631. – La Bédoyère, 1691. – J.-B. Vergély, 1734. – Guy Verdon, 1772. – J.-B. Lesage, 1773. – Rollan, 1774.
L’église, d’abord à la présentation de l’abbé de St-Jouin, était revenue au XVIIe siècle à la présentation et à la collation de l’évêque. – Curés : Mathurin Barré, 1602, mort le 18 août 1631. – Jacques Barré, août 1631, résigne en 1675, sans quitter la paroisse. – Yves Déniau, novembre 1675, mort le 30 novembre 1704, âgé de 53 ans. – J. Robin, 1704, mort le 9 octobre 1717. – J. Boufteau, octobre 1717, novembre 1718. – T.-L. Goyet, mars 1719, juillet 1745. Jacques Courtin, 18 août 1745, mort le 27 avril 1779, âgé de 65 ans. Depuis 1770 jusqu’à sa mort il avait chaque année ajouté quelque décoration à son église, transformé le grand autel, changé les autels secondaires, les statues, le jubé. Il fit mieux encore. De 1767 à 1772, pendant une disette extrême, accrue encore en 1772 par une épidémie, il nourrit de sa bourse plus de 60 ménages. – P. Boulloys, mai 1779, 1783. – RL Taugourdeau, 1785, 1792. – Pierron, juillet, septembre 1792.
On trouve dès 1604 mention d’une Ecole, tenue au prieuré par deux régents. – Michel Paviot, « maistre d’école de la paroisse », meurt le 2 mai 1710. Ce « collège de charité » existait encore en 1788, avec 120 livres de revenu.
Le bourg formait une châtellenie distincte, dépendant de la Thévinière, qui, ruinée dès les premières années du XVIIe siècle, fut réunie à la terre du Plessis.
La paroisse, quoique située en Anjou, faisait partie au XVe siècle de la seigneurie de Clisson. Elle avait été exempte, comme marche, de toute taille et gabelle jusqu’au règne de Louis XI et plus tard dépeuplée par l’établissement de ces impôts.
Elle dépendait au XVIIIe siècle de l’Evêché d’Angers, de l’Archidiaconé d’Outre-Loire, du Doyenné des Mauges, de la Sénéchaussée et de l’Election d’Angers, du Grenier à sel de Cholet, du District de Beaupréau en 1788, de CHolet en 1790, du canton en l’an V de Montfaucon, en l’an X de Beaupréau. – On y comptait 70 métiers de tisserands pour Cholet en 1788, et 40 maisons d’indigents, mal assistés par les bénéficiers.
Un combat y eu lieu le 13 pluviôse an II (1er février 1794), entre les Bleus et les Vendéens que commandait, au dire de Turreau, une comtesse de B., qu’il ne désigne pas autrement et qui aurait été tuée dans une troisième et dernière charge. Peut-être fait-il confusion avec la comtesse de la Bouère, dont le mari seulement y fut blessé. (V. Ci-dessus, p. 240.) – Cordelier y soutint aussi divers combats et à sa suite passèrent les colonnes infernales. Dès messidor an V pourtant des processions de 800 personnes s’y promenaient avec drapeaux blancs fleurdelisés, sans trouble aucun et sous les yeux des officiers républicains.
Maires : Brunet, 1790. – De la Morlais, septembre 1792. – Chené, …- Nicolas Bauné, 2 janvier 1808. – Chené, 7 avril 1815. – Nicolas Bauné, 12 juillet 1815, mort en juillet 1816. – Amand de la BLotais, 2 août 1816. – Girard, 16 novembre 1830. – Julien Lamprière, 1839, mort le 17 mai 1845. – Jacques Sicher, 19 février 1847. – Bonaventure Dufou, 20 août 1848. – Léon Jacquet, 24 février 1852. – Esprit-Michel Girard, 18 septembre 1852, installé le 3 octobre. – Léon Jacquet, installé le 23 septembre 1855, démissionnaire le 5 novembre 1861. – Benjamin-Pierre Rassineaux, 1862. – L. Jacquet, 1864. – De la Blotais, 1870, en fonctions, 1875.
Quelques lieux-dits
Le Bois-Morin. Ferme. Commune de Gesté, dépendance de La Perrinière. Les religieuses de la Regrippère y levaient la dîme. [Y décède Jean PIOU en 1616.]

La Bougrie. Hameau, commune de Gesté. – La Bougrie alias l’Arpent-au-Bougre 1630 (E 929). – La Bougrie et l’Arpent au Bourge y annexé 1718 (E 939). – Ancienne métairie dépendant de la terre de la Forêt-Clérembault (E 1125). [Y décède Guillaume COUILLAUD en 1639.]
Le Sauzay – hameau, commune de Gesté.


Jolis teasing pour des récits à venir sur les demoiselles Couillaud et Durant 😊 C’est sans fin les enquêtes et c’est ça qui est bien !! 😉
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Oui c’est vrai ! Il faudra juste que je n’oublie pas d’y revenir… Je crois que je vais créer une étiquette dans mon logiciel « à creuser » ou quelque chose comme ça. ( Le concept « incomplet » est trop vague… Il faut que j’y réfléchisse…)
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Mazet, sacré travail de recherches, écrits avec beaucoup de fluidité et prenant le lecteur jusqu’au bout.
Ces lieux me sont tellement familiers par leur nom, que j’entrevois le jour ou notre route va se croiser par un quidam, devenu par alliance notre cousin commun.
Qui sait !!
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merci pour cette information des drapeaux blancs fleurdélisés devant les officiers républicains
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