Situation
Huillé est une ancienne du Maine-et-Loire, devenue le 1er janvier 2019 une commune déléguée de la commune nouvelle de Huillé-Lézigné. Les communes les plus proches sont Lézigné (1 km), Baracé (4 km), La Chapelle-Saint-Laud (4 km), Durtal (5 km), Daumeray (7 km), Les Rairies (8 km), Marcé (8 km), Montigné-lès-Rairies (8 km), Beauvau (9 km) et Montreuil-sur-Loir (9 km).
Mes ancêtres originaires de Huillé
Huillé est utilisé 40 fois dans mon arbre, dont dix fois par mes ancêtres directs.
Principaux patronymes
BOISARD – CHAIGNON – LASNE
René BOISARD fut baptisé le 23 mai 1599 à Huillé ; fils de René BOISARD et de Jacquine MARION, il épousa Renée CHEDHOMME le 9 février 1627, toujours à Huillé. Cette dernière était la fille d’un chirgurgien, Michel CHEDHOMME, et avait été baptisée le 27 décembre 1594. (Recherches sur le patronyme CHEDHOMME à poursuivre).
Pierre BOISARD, fils de René BOISARD et de Renée CHEDHOMME, naquit le 13 novembre 1627 à Huillé, il épousa Renée HOUDAYER dont j’ignore quasiment tout, si ce n’est qu’elle était la fille de Georges HOUDAYER et de Perrine COUDRIER. ( Recherches à poursuivre).
Plus près de nous, mes ancêtres maternels CHAIGNON vécurent quelque temps à Huillé. Ainsi en est-il de Napoléon CHAIGNON – dont le prénom m’a toujours fasciné – qui y mourut au début de l’an 1874, tout comme son père, René CHAIGNON, mon ancêtre chouan, et sa mère, Renée LASNE.
Histoires insolites à Huilé
Huillé par Célestin Port
Huillé, commune de Durtal (15 kil.), arr. de Baugé (33 kil.) ; à 33 kil. d’Angers. – Terra ulliacus 1035-1060 (1er Cart., St-Serge, p. 2639). – Uillaicus 1072 (Ib., p. 207). – Stus Johannes de Ulliaco 1074, 1159 (Ib. p. 107 et 16). – Ulleium 114-1134 (Ib., p.166). – Uillé 1296 (ch. or.). – Sur les coteaux de la rive droite du Loir, vis-à-vis Lézigné (2 kil.) au SUd et à l’Est, entre Durtal au Nord et au Nord-Est, Daumeray (8 kil.) au Nord et à l’Ouest, Baracé (4 kil.) à l’Ouest.
Y passe, au travers du bourg et dans toute la longueur du territoire, du Nord-<Est à l’Ouest, le chemin de grande communication de Durtal à Tiercé, dont se détache à 500 mèt. au Nord-Est du bourg, le chemin d’intérêt commun de Beauvau, communiquant par un bac du Loir.
Y naissent les ruisseaux des Landes, de Chaufour et de Huillé, dit autrefois d’Amour.
En dépendent les villages ou hameaux de Bastais (13 mais. 33 hab.), des Chenelleries ( 4 mais., 11 hab.), de la Pinsardière (5 mais., 16 hab.), des Saintonnières (6 mais., 11 hab.), de la Barbellerie (4 mais., 10 hab.), de la Bouchetière (4 mais., 9 hab.), de la Rondière (3 mais., 10 hab.), de Chaufour (3 mais., 10 hab.), le château du Plessis-Greffier et 45 fermes ou écarts.
Superficie : 1184 hectares 45 ares, dont 138 hectares 63 ares en vignes blanches, 54 hectares 85 ares en bois taillis, 128 hectates en prés, 842 hectares en labours.
Population : 156 feux, 702 hab. en 1720-1726. – 720 hab. en 1790. – 787 hab. en 1831. – 793 hab. en 1841. – 768 hab. en 1851. – 701 hab. en 1861. – 716 hab. en 1866. – 654 hab. en 1872, dont 501 (102 mais., 103 mén.) au bourg, vieux centre peuplé d’hébergements à murs noirs, à fenêtres demi-rajeunies avec barres de pierre transversales, fleurons découronnés, meneaux brisés, les façades en partie envahies ou cachées par des constructions nouvelles.
Foire autrefois, aujourd’hui simple assemblé, le jour de la St-Jean.
Bureau de poste et Perception de Durtal.
Mairie avec Ecole de garçons construite en 1861 (archit. Dainvile). – Ecole de filles (Soeurs de la Pommeraie).
L’Eglise dédiéd à St Jean-Baptiste (succursale 5 nivôse an XIII), a été incendiée en 1810 par la foudre et par suite tout entière remaniée. Le pignon conserve encore sa large fenêtre ogivale à double meneau, entre deux hauts contreforts (XVe siècle). Dans la nef nue, les baies sont déformées et agrandies. – Au fond, deux autels, à droite, de St Sébastien, à gauche, de la Vierge. – A gauche dans le transept une chapelle, voûtée de huit tores ronds d’ogive en saillie, réunis sur une clé armoriée, ouvrait autrefois à l’estérieur par une baie en anse de panier aujourd’hui condamnée. Au-dessus, une fenêtre ogivale à meneau. C’est la chapelle de la Conception bâtie et fondée par messire Pierre Guémar prêtre, comme le relatait une longue inscription française en marbre blanc, encastrée dans la muraille, après avoir longtemps servi de dalle. Je l’y ai vue en place au mois de juin 1870 – et on l’a laissé depuis desceller du mur, abattre et briser ! Elle est du moins reproduite au Répert. arch., 1868, p. 236. – Dans l’abside ronde allongée, trois statuettes, Ste Anne et St Joseph en plâtre, et un informe St Jean-Baptiste en pierre.
Dans le haut bourg se trouvait l’ancien cimetière où subsiste encore, transformée en habitation particulière, une ancienne chapelle St-Eutrope dont l’origine reste inconnue mais dont la présentation appartenait au seigneur du Plessis-Greffier. Ce droit lui fut contesté au XVIIe siècle par le grand-archidiacre et devint alternatif. Large de 5 à 6 mètres sur 15 mètres de longueur, le logis offre en façade un pignon, soutenu presque jusqu’au faîte par deux contreforts, entre lesquels apparaît une fenêtre ogivale XIIIe siècle ; la porte primitive est détruite ; à l’intérieur, dans le grenier, se dresse encore la voûte en bois, dépouillée de son lambris. – Trois tombeaux en pierre calcaire s’y sont rencontrés dans le choeur, sous une voûte en ciment : – à droite apparaît une double piscine, formée de deux niches plein cintre porfondément évasées, avec conduits d’écoulement en briques. – Sur la place, devant la chapelle, le prieur avait un carcan à ses armes et une foire s’y tenait le jour de la St-Eutrope.
Le presbytère actuel a été acquis de M. de BLois par échange autorisé le 3 décembre 1843, contre l’ancien presbytère, qui a été détruit. Il avait été vendu nationalement le 2 thermidor an IV et donné ensuite à la fabrique par M. Lejeune de Créqui, autorisé par ordonnance du 12 avril 1813.
Dans le cimetière subsistent plusieurs croix avec inscriptions du XVIIe siècle.
On ne signale aucune trace celtique sur le territoire que traversait de part en part la route latérale à la rive droite du Loir. L’église, dont le ressort s’étendait au moins jusqu’à St-Blaise, vers Durtal, appartenait pour moitié seulement à l’abbaye St-Serge d’Angers, à qui le comte Geoffroy délaissa toutes ses redevances dans le pays. L’autre moitié, en mains laïques, fut donnée aux moines par Albéric de Laigné, qui céda en 1074 à l’abbaye de St-Serge d’Angers tous ses droits de propriété et de seigneurie. L’abbaye y établit alors un prieuré, dont dépendaient au XVIe siècle deux moulins à eau avec grande chaussée et un important domaine, relevant directement du château de Baugé. Le logis, situé vers l’Est, un peu à l’écart du bourg, n’offre aucun intérêt. Il a été vendu nationalement le 27 mai 1791.
Prieurs : Antoine Maschac, 1525. – Noble homme Pierre Geoffre, dit de Chabrignac, gourverneur de la vicomté de Turenne, 1569, 1573. – Mathieu Cointerel, 1576. – Philippe Foucquier, 1615, 1619. – Guy Loisel, conseiller au Parlement de Paris, 1631. – Antoine Avril, prieur-curé de Vaux, 1663, mort le 5 novembre 1686, âgé de 72 ans. Il avait dû plaider pour entrer en possession contre Nicolas Pillon, maitre ès-arts de l’Université de Paris. – Joseph-Nicolas Chol de Torpanne, 1700, qui résigne. – Laurent Rouault, 1707. – Jacques-Michel Le Pontois, qui prend possession le 6 mars 1752 et résigné en 1772. – De Péricard, 1772.
Les registres de la paroisse remontent à 1586.
Curés : Thomas Flouri, 1407, 1410. – Jean Joullain, licencié en droit canon, 1437. – Pierre Boivin, licencié en droit canon, qui permute en janvier 1487 n. s. – Michel Couldoye, ancien curé de Corzé, 1487. Jean Tréhandeau, 1497, 1502. – Pierre Maschac, 1526. – Guillaume Meslet, prieur de Brissarthe, 1544. – Guillaume Denoyau, 1550. – Octavien Denyau, 1569. – Daniel Gaudin, 1589. – René Belot, 1601, mort en 1633. – Augustin Martin, en concurrence avec Urbain Poppe, qui est débouté par arrêt du 1er juin 1635. – Pierre Mouteul, 1637, 1654. – Charles Lemasier, licencié en droit, installé le 2 mars 1655, mort le 18 octobre 1658, âgé de 38 ans. – Mariet, 1659. – Boyer, 1660. – René Tandon, ancien curé de St-Pierre de Durtal, 1664,1683, mort le 6 décembre 1688, âgé de 88 ans. Il rédigeait ses actes en latin. – Jean Cureau, 1683, permute en mai 1697. – Claude Charlet, ancien curé de St-Rémy-la-Varenne, installé le 17 mai 1697, mort le 9 septembre 1712, âgé de 46 ans. – Guillaume Soyer, d’Ingrandes, ancien sous-scholastique de Nantes et curé de Trèves, installé le 20 septembre 1712, mort le 25 juin 1725, âgé de 54 ans. – Pierre Thibault, ancien vicaire, juin 1725, mai 1734. Il signe plus tard « ancien curé. » – Pierre Hamelin, juin 1734, mort le 8 septembre 1773, âgé de 72 ans. – De Tusseau de Maisontiers, 23 octobre 1773, 10 janvier 1775. – F. Farayres, V. ce nom, 11 mars 1775, 8 janvier 1791, et en novembre déporté en Espagne, avec son vicaire Clémot. – Augustin-Joseph Brossier, 20 juin 1791, qui signe officier public à partir du 20 décembre 1792 et fait en l’an V fonctions de secrétaire de la commune.
Les habitants avaient fondé une Ecole dont le titulaire percevait la dîme dite de la St-Jean, à charge par lui « d’instruire la jeunesse aux bonnes et vertueuses doctrines, comme régent de la paroisse. » Ils retirent ces fonctions par ace du 6 août 1629 à Et. Chevalier, prêtre, qui ne s’en acquittait pas.
Le fief formait une châtellenie relevant de Châteauneuf et que le ruisseau d’Amour séparait du domaine du prieuré. – En est seigneur Hugues Lejau 1369, Thibault Lejau 1387, – Pierre de Bueil 1390, – Etienne Filastre, beau-frère du chancelier Lemaçon, 1394, Jean de Mongeroul, chevalier, 1412, Guillemette Lemaçon 1437, Roberde Fillastre 1451, René de Montecler 1476, Aliette de Rohan 1490, Pierre de Thouars 1495, Louise Coisnon, sa veuve, 1511, 1539, Nicolas de Thouars 1544, Pierre de Thouars 1572, dont la cloche, refondue en 1725, portait le nom et les armoiries, Anne de Beauvilliers 1588, Jacques Levasseur, seigneur de Thouars et Fargol, 1616, gentilhomme ordinaire de la Chambre, Henri d’Espeigne, marquis de Venevelle, 1655, Suzanne Levasseur, sa veuve, 1662, Jacques Levasseur 1663, Pierre de Brizay 1671, 1688, Henri d’Espeignes, mari de Claude Chanson, 1686. La terre passe par acquêt en 1690 à Théodore de Berenghem, vicomte de Plédec, mari d’Elisabeth-Marie Goion, veuve en 1725. Leur fille Elisabeth-Marie de Beringhem la revend en 1756 à Jean-François-Prosper-Elisabeth de Grimaudet, mari d’Elisabeth-Genevièce Oursel, mort le 29 juillet 1781, âgé de 64 ans. Jean-Louis-Marie de Grimaudet, son fils, la vendit à son tour le 15 janvier 1787 à Pierre-Jean-Marie Lejeune de Créquy, dont la descendance la possède encore, représentée par Mme Clécile-Julie de la Bonninière de Beaumont, veuve Albert de BLois. L’anienne maison seigneuriale est adossée au bourg, faisant face au Loir, sur soubassements, caves et premier étage en partie d’appareil du XIIIe siècle. Au centre s’applique une jolie tourelle d’escalier, XVIe siècle, chargée d’élégantes moulures. Le principal corps de l’habitation date du XVIIIe siècle, ainsi que la terrasse sur la vallée. L’intérieur a conservé sa décoration d’avant la Révolution, et dans le salon, de belles tapisseries de Flandres XVIIe siècle, quatre beaux pastels de La Tour et de Valentin et divers portraits des Lejeune et des Grimaudet.
La paroisse dépendait de l’Archiprêtré et de l’Election de la Flèche, du Grenier à sel de Malicorne, du District en 1788 de la Flèche, en 1790 de Châteauneuf.
Maires : Godefroy Lejeune de Furjon, 1789-1792 et an VIII-1830. – Jean Lebrun, 16 septembre 1830. – Monsallier, 31 mars 1831, démissionnaire le 4 janvier 1833. – François Bernard, 1833. – Albert-Emile de Blois, 3 septembre 1848. – Quartier, 1870. – M. de BLois, fils, 1875.
Quelques lieux-dits
Le Pin. Ferme. Y décède René CHAIGNON en 1842.

Les Moulins Neufs. Le Moulin Neuf. Hameau, commune de Huillé ; moulin à eau, commune de Lézigné, sur le Loire. – Ancien domaine du prieuré de Huillé, sur le Loir, et à distance, ancien hôtel et maison noble reconstruite par M. Rocquain de Courtemblay : aujourd’hui à M. de Villoutreys. – Le lieu et hostel seigneurial des Moulins Neufs 1505 (G 562). – En est sieur noble homme Guyon Foucquet 1494, 1505, Mathurin Foucquet 1541, noble homme François Leblanc 1545, noble homme Charle sdu Vacher 1614. Y décède Jacquine MORIN, le 23 mars 1673, veuve de Jean GUYARD. (Voir Daumeray)


J’avais aussi commis un article sur Huillé lors du ChallengeAZ 2013. C’était ici. Merci car je n’avais pas à ce point approfondi ma connaissance du territoire et de son histoire !
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Oh ! Cet article m’avait échappé ! En effet, je n’ai pas participé au premier Challenge AZ, je n’ai commencé qu’en 2014.
Voici le lien :
https://nosracines.blogspot.com/2013/04/h-comme-huille.html
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