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Joséphine USUREAU (1833-1895)
De mon « envoyée spéciale » à Neuvy-en-Mauges…
J’ai eu l’agréable surprise de recevoir, peu après le 11 novembre de cette année, les photos que voici. Il s’agit de la tombe de mon arrière-arrière-grand-mère, Joséphine USUREAU qui disparut de ce monde le 13 septembre 1895. Quinze ans plus tard, son mari, Pierre Henri PITON la rejoignit. Ils reposent ensemble au cimetière de Neuvy-en-Mauges depuis plus d’une centaine d’années.
Et grâce à mes tantes et mes cousines, leurs tombes sont encore aujourd’hui, comme le montrent ces photos prises le 11 novembre 2015, lors d’une splendide journée ensoleillée, toujours fleuries !
ICI REPOSE LE CORPS DE
JOSEPHINE USUREAU
FEMME PITON
DÉCÉDÉE LE 13 SEPTEMBRE 1895
DANS SA 62è ANNÉE
PRIEZ DIEU
POUR ELLE
ICI REPOSE LE CORPS DE
PIERRE HENRI PITON
VEUF DE JOSEPHINE USUREAU
DÉCÉDÉ LE 15 AVRIL 1910
A L’AGE DE 75 ANS
PRIEZ DIEU POUR
LUI
A ma connaissance, Joséphine eut quatre enfants, dont mon arrière-grand-mère, Marie-Joséphine, mère de ma grand-mère. Cette dernière nommera sa première fille, en hommage sans doute à notre aïeule, le prénom de Marie-Josephe… Josphine USUREAU est également la mère de Pierre Anatole PITON, son premier fils qui disparut sur la Mer Rouge en 1887.
NB – Joséphine USUREAU est en réalité décédée et inhumée le 20 septembre 1895, selon l’état-civil…
Émouvant …
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oh ! c est magnifique, et j’ai jamais vu non plus ce genre de coeurs sur une tombe, et quelle emotion de garder encore cet endroit fleuri, leur derniere demeure, quoi que leurs âmes soient au Paradis, des amoureux réunis
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Les tombes anciennes de nos ancêtres sont finalement rares du fait du manque de place et du remplacement des concessions. Je trouve que c’est une trace exceptionnelle et l’hommage que votre famille continue d’y laisser est très émouvant !
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Un bel article. Il est relativement rare de rencontrer une tombe si ancienne et si bien entretenue.
Merci
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Ton envoyée spéciale est allée se recueillir sur la tombe de son papa à la Toussaint (et non pas le 11 novembre). Qu’importe. Comme il y a aussi une faute sur la date de sépulture : le 13 septembre ou le 20 septembre ?… On va croire l’état civil.
D’autre part, pour ceux qui s’étonne du coeur où est inscrit le nom du défunt (et d’où le titre de ton article), si l’on regarde bien, le coeur est surmonté d’une petite croix. Il s’agit du symbole chrétien du Sacré-Coeur de Jésus. Il serait long d’expliciter tout le sens théologique de ce symbole. Cet emblème rejoint aussi l’emblème de la Vendée. Et dans les Mauges, nous sommes au coeur (décidément) des Guerres de Vendée. Mais là encore, c’est toute une autre histoire.
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Ces photos datent de 2015. Et à la Toussaint 2023, le chrysanthème était encore et toujours fleuri sur la tombe de nos aïeux…
Nous avons décidé de ne pas renouveler cette concession. Petit pincement au coeur. Mais nous garderons les plaques-coeurs que nous poserons sur la tombe des parents.
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